Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 957
Membres
1 014 523

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

Ils t’avaient fait passer par-dessus la balustrade, mec, observa tristement Kid. Tu t’souviens ? — Eh, j’me souviens, je… — Pas trop bien, jugea Kid. Okay, Cherry, on y va. J’ai pas envie de retraverser la Chienne de Solitude en pleine nuit. (Il s’écarta de l’établi.) — Kid, écoute… — Laisse tomber. Je connaissais pas ton putain de nom, à l’époque, à Atlantic City, j’m’étais simplement dit que j’avais pas envie de voir le p’tit Blanc répandu sur le trottoir, tu piges ? Alors, si j’connaissais pas ton nom à ce moment-là, j’suppose que je le connais pas plus aujourd’hui

Afficher en entier

Quelqu’un veut te balancer du haut d’une tour ? — La Ruse, dit Kid, j’aimerais te présenter quelqu’un. — Alors, on sera quittes ? — Henry la Ruse, cette jolie fille que tu vois là, c’est Miss Cherry Chesterfield, de Cleveland, Ohio. La Ruse se pencha pour regarder la conductrice. Casque blond, fard à paupières. — Cherry, je te présente un ami personnel, M. Henry la Ruse. Quand il était jeune et méchant, il frayait avec les Diacres bleus. Maintenant qu’il est devenu vieux et resté méchant, il s’est terré ici pour se consacrer à son art, n’est-ce pas. C’est un artiste, vois-tu

Afficher en entier

La Ruse contourna l’engin, en passant devant les crânes chromés ; il entendit la vitre de Kid Afrika descendre avec le même petit bruit évocateur. — Henry la Ruse, dit Kid, et son haleine faisait des panaches blancs au contact de l’air de la Solitude. Salut ! La Ruse contempla le long visage brun. Kid Afrika avait de grands yeux noisette, fendus comme ceux d’un chat, une moustache fine comme un trait de crayon, et sa peau avait le lustre du cuir poli

Afficher en entier

La Ruse regarda à travers les fenêtres poussiéreuses l’engin se poser sur sa jupe, devant la Fabrique, grondant et dégageant des jets de vapeur. Il entendit un cliquetis dans le noir, derrière lui : Petit Oiseau s’était caché près des casiers de pièces au rebut pour visser son silencieux sur le F.M. chinois qu’ils employaient lorsqu’ils tiraient les lapins. — L’Oiseau, dit la Ruse, en jetant sa clé sur la bâche, je sais bien que t’es qu’un connard de pauvre plouc abruti du Jersey, mais faut-il vraiment que tu m’obliges en permanence à te le rappeler ? — J’aime pas c’négro, répondit Petit Oiseau, de derrière les casiers

Afficher en entier

 C’est l’aut’ nègre. La Ruse se redressa et s’essuya les mains sur son jean pendant que Petit Oiseau décrochait le boîtier vert du microgiciel Méca-5 de la prise derrière son oreille – oubliant instantanément la procédure d’autocalibrage à la huitième décimale, nécessaire pour dépanner la scie circulaire du Juge. — Qui c’est qui conduit ? (Afrika ne conduisait jamais s’il pouvait l’éviter.) — J’vois pas

Afficher en entier

Après son départ, Kumiko contourna lentement la baignoire de marbre noir massive qui dominait le centre de la pièce basse et encombrée. Les murs, fortement inclinés vers le plafond, étaient revêtus de glaces d’or mouchetées. Deux petites lucarnes flanquaient le plus grand lit qu’elle eût jamais vu. Au-dessus de celui-ci, le miroir était incrusté de petites lampes orientables, comme les plafonniers de lecture dans un avion. Elle s’arrêta près de la baignoire pour effleurer le cou arqué du cygne plaqué or qui faisait office de bec verseur. Ses ailes ouvertes servaient de robinets. L’air dans la pièce était calme et chaud et, durant un instant, la présence de sa mère vint l’habiter, brume douloureuse

Afficher en entier

Il ramassa les valises et, d’un pas lourd, foula la moquette bleue d’une entrée aux lambris peints en blanc. Elle le suivit – la porte se referma toute seule derrière elle, les verrous s’enclenchant de nouveau avec un bruit mat. Au-dessus du lambrissage blanc, accrochée dans un cadre d’acajou, une gravure représentait des chevaux dans un champ, de petits personnages délicats en manteau rouge. Colin, la puce-fantôme, devrait vivre ici, songea Kumiko. Pétale avait reposé ses bagages. Des flocons de neige tassée marquaient la moquette bleue. Il ouvrait à présent une autre porte, révélant une cage d’acier doré. Il repoussa les barreaux sur le côté, avec un bruit métallique. Elle fixa la cage, ahurie

Afficher en entier

On était ici aux antipodes de Tokyo où le passé, tout ce qui en subsistait, était préservé avec un soin inquiet. Là-bas, l’histoire était devenue une valeur, une denrée rare, gérée par le gouvernement et préservée par l’État ou les fondations privées. Ici, on aurait dit qu’elle composait la trame même des objets, comme si la cité n’avait formé qu’une unique concrétion de brique et de pierre, aux innombrables strates de messages et de sens, empilées au fil des siècles, génération après génération, selon le code aujourd’hui quasiment illisible de l’ADN du Négoce et de l’Empire

Afficher en entier

Kumiko frissonnait sur le cuir rouge et froid de l’antique Jaguar ; elle regardait, derrière les vitres, la neige tourbillonner et fondre sur la route que Pétale appelait M4. Le ciel de cette fin d’après-midi était incolore. L’homme conduisait sans mot dire, avec efficacité, les lèvres pincées comme s’il allait siffler. Le trafic, par rapport à Tokyo, était absurdement clairsemé. Ils accélérèrent pour doubler un camion sans pilote d’Eurotrans, avec son nez camus hérissé de capteurs et de rangées de phares. Malgré la vitesse de la Jaguar, Kumiko avait l’impression qu’ils étaient immobiles ; les particules de Londres se sédimentaient autour d’elle. Murs de brique humides, arches de béton, poutrelles d’acier peintes en noir et dressées comme des lances

Afficher en entier

Kumiko fronça les sourcils et lança le boîtier sur les genoux du fantôme. Il s’évanouit. Elle attacha sa ceinture, regarda l’objet, hésita, le reprit. — Alors, c’est votre première visite à Londres ? demanda-t-il en se condensant à la lisière de son champ visuel. Elle acquiesça, malgré elle. — Ça ne vous gêne pas de prendre l’avion ? Vous n’avez pas peur ? Elle fit non de la tête, se sentant ridicule. — Peu importe, reprit le fantôme. Je ferai attention pour vous. Nous serons à Heathrow dans trois minutes. Quelqu’un vous attend à l’arrivée ? — L’associé de mon père, répondit-elle en japonais. Sourire du fantôme

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode