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La première histoire, sur les fantômes de l’immeuble, est bourrée de sensibilité, de tendresse, d’humanité… C’est fin, c’est bien écrit, c’est magnifiquement dessiné… L’auteur arrive presque à donner une vie à cet immeuble qui n’est finalement qu’un tas de pierres – et dessiné, en plus !! Le second est presque présenté comme une étude sociologique – et ce n’est pas loin d’en être une : la réaction des gens face au temps qui passe ; la relation aux odeurs parfaitement rendues avec quelques traits au point qu’on a le sentiment de réellement les voir ; l’occupation de l’espace qui est aussi magnifiquement que dramatiquement dépeint. Enfin, les quelques personnages ou personnages présentés sont prenant de réalisme. Je suis un grand fan du trait d’Eisner et de sa sensibilité !
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