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Tout ce déferlement de gentillesse était suspicieux. Pour une fois, néanmoins, je gardai mes commentaires irrévérencieux pour moi et me contentai de la remercier.

— De rien, Megan.

Elle tendit le bras et me serra la main.

Ce fut la dernière fois que je vis ma mèr

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Je roulai dans mon lit et fronçai le nez sous la faible lumière de la nouvelle journée. Le sommeil n’était pas venu facilement et il s’était enfui presque aussitôt. Pourquoi ? Parce que ma caboche ne cessait de rejouer les quelques moments avec Oanen devant la porte. Qu’est-ce qu’il avait fichu avec ses mains ?

M’empêcher de tomber, je le comprenais et je l’appréciais. Déplacer sa prise sur mes épaules aurait pu être un moyen de me contrôler plus facilement en présence d’Aubrey. Étant donné mes précédents problèmes avec elle, je comprenais encore et, une fois de plus, j’appréciais son geste. Mais ses pouces sur la peau de ma nuque. Complètement inutile et en tout point incompréhensible. Mon épiderme me démangeait toujours et me picotait à cet endroit précis, à tel point que je n’arrivais pas à me changer les idées.

Il n’avait jamais montré de signes d’intérêt. Ou peut-être que si ? Non, il ne me semblait pas. J’avais probablement été trop occupée à baver sur ses abdos bien dessinés pour remarquer quoi que ce soit, de toute façon. Il me restait deux options. Je pouvais prétendre que ce n’était pas arrivé et continuer comme d’habitude. Ou je pouvais le confronter à ce sujet, au risque de passer pour une idiote.

— On va continuer à faire semblant, dis-je à voix haute.

En me redressant, je regardai par la fenêtre le ciel toujours couvert. Aux gouttelettes sur la vitre, l’espoir de revoir le soleil bientôt s’envolait, ce qui signifiait que j’allais passer une nouvelle journée ennuyeuse enfermée à l’intérieur.

Je décidai de me divertir en préparant une omelette. Faire la cuisine, c’était plutôt le truc de ma mère, pas le mien. Malgré tout, depuis son départ, j’étais parvenue à cuisiner quelques basiques. Des plats sur lesquels je l’avais aidée au fil des années ou que j’avais appris toute seule, les fois où elle n’était pas à la maison. À présent, j’utilisais le net pour chercher une recette de brocolis au cheddar qui me faisait saliver.

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Je jetai un œil au type à côté de moi en me demandant quelle emprise il avait sur tout le monde. Cela ne pouvait pas être seulement dû à sa beauté physique, parce que cette emprise ne touchait pas que les élèves. Le corps enseignant dans son ensemble le traitait aussi avec respect. Les professeurs lui faisaient un signe de tête quand ils le croisaient dans les couloirs. Et lorsque nous eûmes atteint la cafétéria au rez-de-chaussée, la dame de la cantine lui lança un grand sourire et lui offrit une portion supplémentaire de truite grillée et de légumes frits. Elle me proposa la même chose parce que j’étais avec lui, mais je refusai poliment. J’aurais déjà assez de mal à terminer ce qu’il y avait sur mon plateau.

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J’entrai par la porte de derrière et errai dans la maison. Mis à part regarder la télé, il n’y avait pas grand-chose à faire. Je me fis donc toute une série d’épisodes jusqu’à la fin de la journée, me préparai à manger et me couchai tôt.

Le matin suivant, aucune assiette ne m’attendait sur la table. Sans me laisser décourager, je me versai un bol de céréales avant de flâner jusqu’au salon pour regarder encore la télé. Un nouveau jour sans responsabilités et sans école, c’était le paradis. Néanmoins, consciente que rester assise sans rien faire trop longtemps finirait par me casser les pieds, je me levai du canapé et je partis à la recherche d’une activité plus physique.

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— Parle-moi un peu de toi, Megan. Des actes héroïques de courage, des missions ou des destinées prophétiques se cachent-ils derrière ces jolis yeux marron ?

— Non. Pas vraiment.

— Alors qu’est-ce qui t’amène à Uttira ?

— Ma mère frivole, qui change de petit ami aussi fréquemment que de marque de mascara.

Il émit un bruit, à mi-chemin entre le rire et la tentative de réconfort.

— Et toi ? Depuis quand habites-tu ici ?

— Depuis toujours. Né et élevé dans le cercle surprotecteur de ma famille étouffante. Contrairement à toi, mes parents m’ont martelé depuis ma naissance quelle était ma mission de vie.

— Oh ? Et quelle est donc cette mission ?

Je lui jetai un œil tandis qu’il tournait la tête à gauche vers le croisement. Il inspira profondément et me regarda.

— Aider les damoiselles en détresse. Il faut aller à droite.

Je souris et lui emboîtai le pas, dans la direction qu’il indiquait.

— C’est une sacrée mission

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Cette maison est la tienne, maintenant, mais plus jamais la mienne. Tu es plus spéciale que tu le penses. Apprends tout ce que l’académie Girderon peut t’enseigner. Tu en auras besoin. Il y a un carnet de chèques dans le tiroir de la cuisine à droite de l’évier. Le compte contient assez pour te permettre de commencer la vie que tu auras choisie. Je suis certaine que tu comprendras rapidement comment gagner ton propre argent avant que tu sois à court.

Je t’aimais, Megan. N’en doute jamais. Partir était la meilleure chose que je pouvais faire pour nous deux. Je me suis déjà raccrochée trop longtemps, et j’en suis désolée.

Prends soin de toi,

Maman.

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Dans les bruits sourds et rapides de mes pas sur le ciment, je chassai du trottoir les autres élèves, m’éloignant du lycée en courant. Je devais rentrer à la maison avant maman.

— Ce n’était pas ma faute cette fois, marmonnai-je dans ma barbe.

Je fonçai et tournai au croisement, me frayant un chemin jusqu’à chez moi au pas de course.

— Elle m’a poussée contre les casiers. Qu’étais-je censée faire ?

Je savais ce que j’aurais dû faire. Ne pas me battre. Mais mon tempérament ne m’écoutait jamais. Pourquoi ne pouvais-je pas être comme tous les autres de mon âge ? Être soupe au lait sans ressentir de colère irrationnelle ?

Je secouai la tête tout en bondissant par-dessus un gamin sur son tricycle. Sa mère brailla depuis leur porche. Le regard qu’elle me jeta raviva ma mauvaise humeur.

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