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Bon. Je sais que c’est un chouïa prétentieux de citer George Lucas, mais je tenais à rappeler qu’il croyait suffisamment en sa vision pour la faire vivre *à n’importe quel prix*. À l’époque, personne ne voulait faire de SF dans le milieu du cinéma. C’était un genre totalement méprisé. Mais Lucas était assez déterminé pour y injecter son argent et tirer profit de toutes les ressources disponibles pour réaliser son film. Et il se rendit compte que des milliards de personnes aimaient autant la SF que lui !

Grâce à des gobelets en carton complètement bateau !

Je considère le Web comme l’incarnation de cette devise : « Je suis décidé à créer quelque chose ou à m’exprimer, même si c’est difficile, même si ma mère est la seule personne qui le verra jamais ! » Pour la première fois, chacun a une chance de faire entendre sa voix ou de bâtir une communauté autour de sa passion, en nouant des liens avec des personnes la partageant. Et, surtout, la toile récompense les idées et les individus censurés par le système. Elle permet l’épanouissement du bizarre et de l’original.

- [Chapitre 12, C'était pour de vrai]

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J’ai commencé à jouer quand j’étais enfant. C’est le monde du jeu qui m’a permis de découvrir ma voie et de me sentir acceptée. Les Ultima Dragons m’ont offert une communauté que je ne trouvais nulle part ailleurs dans ma vie. À aucun moment, au cours de ces heures passées en ligne, je n’avais eu honte de mes passions, ni l’impression que mon avis ne comptait pas sous prétexte que j’étais une fille. Sans cette communauté, je ne serais jamais devenue celle que je suis.

J’ai du mal à imaginer comment cette même ado de quatorze ans trouverait sa place dans le monde du jeu tel qu’il est devenu, face à des huées qui la repoussent, la harcèlent, remettent en cause son authenticité et lui disent en sous-texte : « Tu t’adaptes ou tu te casses. » Je ne sais pas si j’aurais supporté un environnement pareil. J’aurais peut-être menti sur mon genre. Ou abandonné carrément les jeux vidéo.

Mais j’estime intolérable de confronter quelqu’un à ce choix.

- [Chapitre 11, #GamerGate et moaaaaaa !]

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Et je pense que le monde du gaming a besoin de personnes issues de tous les horizons, qui prennent la parole, qui représentent le côté positif de notre passion. Parce que soyons réalistes : en ce moment, le jeu vidéo n’a pas très bonne réputation. Si c’était un restaurant, il recevrait une très mauvaise critique sur Yelp.

*J’ai adoré la cuisine, mais quand je suis entrée l’atmosphère m’a semblé un tantinet hostile. Une partie des clients s’est mise à me traiter de « salope » et de « pute » et une table regardait du porno scato en poussant des mugissements assourdissants. Ils avaient l’air d’apprécier leur repas et pourtant, ils sont restés des heures à critiquer le chef et les plats.

Quand j’ai fait remarquer au serveur que « les frites étaient un peu grasses », une personne assise à la table d’à côté s’est penchée vers moi et m’a incendiée. « Espèce de grosse p^%#*$asse ! Comment oses-tu critiquer quoi que ce soit ? Ne me dis pas que tu sais manger ! »

J’aimerais bien revenir mais, franchement, certains clients sont vraiment des connards.*

- [Chapitre 11, #GamerGate et moaaaaaa !]

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Dernièrement, j’ai reçu le message d’une mère disant : « J’ai demandé à mon fils de quatorze ans ce qu’était #GamerGate et il m’a répondu : “c’est parce que les femmes essaient de détruire les jeux vidéo.” » Ça m’a énervée à un point ! Si les gens ne font rien pour combattre cette idée, comment ce gamin pourra-t-il jamais penser différemment ?

- [Chapitre 11, #GamerGate et moaaaaaa !]

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Auparavant, chaque fois que je rencontrais un autre gamer en public, ça me faisait chaud au cœur, même si je ne prenais pas forcément le temps de m’arrêter pour papoter. Je continuais mon chemin en décochant un regard complice et un sourire amical, comme pour dire « Yo, c’est cool que tu joues aussi ! » Notre amour commun d’un hobby fabuleux faisait automatiquement de nous des compatriotes.

Mais quand je vis ces deux gamers approcher, pour la toute première fois de ma vie, je n’eus pas envie de leur faire signe. Ni même de leur sourire. Pour une raison ou pour une autre, lorsque j’arrivai à leur hauteur… je changeai de trottoir.

Plusieurs centaines de mètres plus tard, je m’assis pour essayer d’analyser mon comportement. Je compris que de façon plus ou moins inconsciente, depuis le problème #GamerGate, je ne présumais plus qu’un joueur lambda était par défaut sur la même longueur d’onde que moi. Ni qu’on était liés par notre amour du jeu. Une faille s’était ouverte dans mon univers.

Et pour la première fois depuis des mois… j’étais en colère. JE VOULAIS ÉCRIRE UN TRUC, MON NEVEU !

- [Chapitre 11, #GamerGate et moaaaaaa !]

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Donc, je passai *enfin* à la vitesse supérieure et embauchai une personne exerçant officiellement la psychologie. J’étais allongée sur un sofa et tout !

Se pointer chaque semaine pour se plaindre à quelqu’un, sans craindre de tweet de sa part, ça change la vie. Je recommande cette expérience à *tout le monde*. On est tous une poubelle de dysfonctionnements, mais si on les agite bien on les transforme en compost plus vite, et on arrive à faire pousser des choses avec. (Je n’ai aucune idée de la façon dont on fait du compost, donc j’espère que l’analogie fonctionne.)

- [Chapitre10, L’Effacement de Moi – Soigne-toi, ma grande.]

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Je ne vous mentirai pas : c’était assez extraordinaire d’être courtisée. J’avais toujours voulu faire mon « entrée dans le monde », comme les filles de dix-sept ans dans les romances historiques. Me balader à travers la ville, de rendez-vous en rendez-vous, me donna l’impression d’être présentée à la reine d’Angleterre. Je gardais toujours ma main gauche en l’air, au cas où mes interlocuteurs auraient voulu la baiser. « Enchantée de faire votre connaissance, monsieur et/ou madame. » (Personne ne me baisa la main. La plèbe n’a aucune éducation.)

- [Chapitre 8, On a fait un truc ! #lookit – Une suite d’événements estampillés « Ça roule, ma poule ! »]

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Avec zéro dollar et des attentes démesurées, je devais faire preuve de créativité dans mes recherches.

C’est ainsi que naquit mon obsession des poubelles.

- [Chapitre 7, La websérie : un voyage au pays du DIY – 1. Devenez copains avec des chineurs ou mettez-vous à chiner.]

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Kim sentit que je paniquais, parce que j’avais l’air totalement paniquée quand je lui dis : « Je panique totalement à cette idée. »

- [Chapitre 7, La websérie : un voyage au pays du DIY]

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RAPPEL

YouTube fut créé en 2005, un an avant que je me force à écrire "The Guild". Oui, c’est bizarre de penser qu’avant cette date, YouTube n’existait pas. On a l’impression que ce site a *toujours* existé, pour nous permettre de partager nos covers de Taylor Swift en deux temps, trois mouvements. D’abord, il y eut le Ciel, puis la Terre, et enfin il y eut YouTube. Non ?

- [Chapitre 7, La websérie : un voyage au pays du DIY]

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