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Extrait ajouté par Ellen-x 2014-06-06T21:23:28+02:00

- C’est amusant […]. Je croyais que c’était vous l’invitée ici. Je suis chez moi, si l’on peut dire.

Elle avança jusqu’au bord de la piscine et croisa les bras.

- Ce sont les excuses les plus étranges que j’aie jamais entendues.

- Des excuses ? s’étonna Clay en haussant un sourcil.

- Votre famille souffrirait-elle de sénilité chronique ? demanda-t-elle dans un sourire faussement attendri. Je parle d’excuses pour m’avoir insultée et agressée.

- On ne vous avait jamais embrassée auparavant ?

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Extrait ajouté par Folize 2014-04-26T09:16:39+02:00

Soudain, prenant conscience de la proximité de Clay, elle s’éclaircit la voix et tenta de tenir debout sans son aide. Il se déplaça et son visage fut subitement éclaboussé du clair de lune transperçant le feuillage des arbres qui les surplombaient. Ses yeux sombres étaient légèrement plissés, pétillant d’humour-ce qui lui conférait un air très différent. Une belle allure, même. Elle émit un petit rire.

— Cette journée n’aura pas été une franche réussite, lança-t-elle.

Le silence fut la seule réponse de Clay, ce qui rendit la jeune femme encore plus nerveuse, d’autant qu’il semblait avoir du mal à lâcher prise. Lâcher sa prise sur elle. Elle déglutit, tâchant d’identifier les sensations qui flottaient dans l’air qui les séparait. Du désir ? De la curiosité ? De la solitude ?

— Peut-être pouvons-nous essayer de sauver ce qui en reste, murmura-t-il avant d’éclipser la lune de son corps.

Quand il posa ses lèvres sur les siennes, elle était prête, prête à succomber à cette ardeur inexplicable qui la gagnait dès qu’elle se trouvait en présence du jeune homme, prête à surmonter cette redoutable attirance pour plonger dans une délicieuse indifférence. La bouche de Clay embrassait fermement la sienne, comme s’il voulait, lui aussi, éteindre ce feu mystérieux qui brûlait entre eux. Au début, il avait gardé ses distances, mais à mesure que sa langue chaude et douce cherchait celle de la jeune femme, ses mains se plaquèrent contre son dos pour la serrer contre son corps.

Elle enfonça ses doigts dans l’épaisseur de sa chevelure, en passant sur sa nuque. Il gémit de désir tout en l’embrassant, son qui surpassait toute la symphonie des bruits nocturnes qui les entouraient, mettant tous les sens de la jeune fille en alerte. Il avait le goût du champagne, l’odeur du musc chaud, et il l’étreignait avec la puissance maîtrisée émanant de son corps svelte. Ils partirent à la découverte l’un de l’autre dans un baiser fougueux, cherchant à se fondre l’un dans l’autre -ou à se libérer l’un de l’autre.

Les secondes se volatilisèrent, puis les minutes et, même si elle commençait à manquer d’oxygène, Annabelle n’avait aucune envie de mettre un terme à ce baiser langoureux. Mais quand la main de Clay glissa le long de ses hanches, elle revint brutalement à la réalité – c’était de la folie pure, rien de bon n’en sortirait.

Elle se libéra de son étreinte, cherchant à reprendre son souffle, et croisa les bras sur sa poitrine. Où donc avait-elle la tête ? Se retrouver dans les buissons au beau milieu de la nuit à l’embrasser au lieu de faire tout ce qui était en son pouvoir pour empêcher le mariage malheureux de sa mère… Annabelle reprit ses esprits -est-ce que c’était toute la famille Coakley qui perdait la tête ?

— Je ferais mieux de rentrer, annonça-t-elle d’une voix qui résonna fortement à ses oreilles.

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Extrait ajouté par uniore 2020-03-26T12:41:57+01:00

— Je… euh… Clay me raccompagnait à la porte.

— Vous vous êtes disputés ? s’enquit sa mère après avoir siroté une gorgée de sa boisson.

Annabelle esquissa un sourire et s’avança vers le comptoir.

— Rien de grave…

— Qu’est-ce qui a bien pu arriver à ta robe ? s’étonna sa mère en plissant les yeux.

— Je suis tombée sur le sentier entre la maison des Castleberry et ici.

Belle se leva sur-le-champ, dans un élan d’alerte maternelle.

— T’es-tu fait mal ?

— Non, la rassura rapidement Annabelle en se penchant pour dénouer ses sandales argentées. J’ai simplement été humiliée devant monsieur « perfection ».

Dans tous les sens du terme.

— Oh ! s’exclama sa mère en contournant le comptoir, un sourire aux lèvres. Alors c’est pour cela que tu étais tant sur la défensive. Est-ce que vous vous êtes tous deux comportés de façon suffisamment courtoise pour profiter d’un bon dîner ?

Annabelle hocha la tête, désirant changer de sujet au plus vite.

— Martin m’a dit que tu voulais te coucher tôt… Tu ne te sens pas bien ?

— Je suis épuisée par toute cette excitation, j’imagine. Mais je n’ai pas réussi à m’endormir, avoua

Belle en levant sa tasse. Je me suis dit qu’un petit lait chaud ne pourrait pas me faire de mal. Il en reste encore dans la casserole, en veux-tu ?

Annabelle ébaucha un sourire, puis ouvrit un placard de la cuisine. Ses doigts passèrent sur la tasse à

café préférée de son père, un mug noir sur lequel était inscrit « L’amour, c’est l’éternité d’une vie à

deux ». Considérant cette coïncidence comme un signe, elle sortit le mug et le tendit à Belle pour qu’elle la serve. Sa mère eut un instant d’hésitation quand elle vit la tasse, mais elle y versa le lait chaud sans rien dire.

— Vanille ?

Annabelle acquiesça, rassurée de rentrer dans ce rituel familier où sa mère ajoutait quelques gouttes de vanille dans le mug.

— Comme au bon vieux temps, murmura la jeune femme.

Un sourire tendre traversa le visage de Belle, puis elle décocha un clin d’œil à sa fille.

— Sauf que maintenant j’utilise du lait écrémé. Ton père le voulait toujours entier.

Annabelle retint ses larmes en avalant la première gorgée de son lait aromatisé.

— Pourtant, ses petites manies n’ont jamais eu l’air de t’embêter.

— Ton père se sentait aimé lorsqu’on prenait soin de lui.

— Tu prenais si bien soin de nous, maman…

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Extrait ajouté par bellajessica 2013-09-05T01:07:59+02:00

Annabelle raccrocha dans un soupir, puis parcourut des yeux le festival de panneaux qui la surplombait. Avec sa ribambelle de halls et ses tableaux d’affichage sans cesse mis à jour dans toutes les langues, l’aéroport international Hartsfield-Jackson d’Atlanta pouvait facilement impressionner les visiteurs, mais toute cette agitation lui fit ressentir la chaleur d’une atmosphère familière. Malgré la lourde tâche qui l’y attendait, elle avait toujours eu un faible pour Atlanta. À dire vrai, elle avait toujours cru qu’elle y retournerait après ses études de droit, mais le poste aux affaires familiales de Détroit l’avait séduite -surtout parce que l’Etat lui permettait de rembourser son prêt étudiant au bout de deux ans de travail. Une année de faite, plus qu’une à tirer.

Au début, elle avait été écœurée de devoir assister au déballage de tous ces conflits familiaux, mais les quelques victoires morales qu’elle avait pu en tirer la conduisirent à penser que le jeu en valait la chandelle. Et pendant qu’elle s’occupait des problèmes des autres, elle avait énormément gagné en assurance. Elle réfutait tout bonnement la remarque de Domino qui l’avait accusée de porter un regard cynique sur les histoires d’amour – elle était seulement réaliste. Et les chiffres étaient loin de la contredire. Heureusement, elle avait dégoté une solution simple pour ses problèmes de cœur : elle ne sortait plus avec personne. Et elle se méfiait de ceux qui le faisaient.

Pour ce qui était de sa mère, eh bien… Belle traversait de toute évidence une crise de veuve quinquagénaire dont les enfants ont déserté la maison.

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