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— Sincèrement, vous auriez mieux fait de rester dans le Sussex. Vous n’êtes bon à rien depuis que vous êtes rentré. Qu’est-ce qui peut bien accaparer ainsi vos pensées ?
La question était posée. Limpide. Que diable fai-sait-il ici ? Il aurait dû rester à Pencarragh. Il avait cru que son attachement au Sussex n’était dû qu'à son intérêt pour Mme Russell, et il était parti dès cette histoire-là terminée. Mais se résumait-il à la somme de ses sentiments ? Il avait des choses à apprendre et des projets à réaliser, nom d’un chien ! Il n'était pas le genre d’homme à laisser tomber une entreprise qui venait à peine d’éclore.
— Les vaches, lâcha-t-il. Ce sont les vaches qui accaparent mes pensées. Les jersiaises, les ayrshire, les frisonnes et les hereford.
Oui. Il savait ce qu’il avait à faire.
— Oh, vous m’en direz tant !
Afficher en entier— Cela vous fait réfléchir, n’est-ce pas ? reprit-il. Vous vous demandez comment ce serait ? Je suis votre prisonnier. Vous pourriez me garder ici tout l’après-midi si vous le désirez. Et vous cramponner à la tête de lit lorsque le plaisir montera en vous.
Sans hâte, elle fil glisser son doigt de sa hanche au creux de l'aine, puis dans sa toison bouclée.
— Je ne crois pas que j’aurais accepté de vous attacher si j’avais su que vous prendriez cela comme une autorisation pour être aussi dévergondé.
— Voilà, c’est cela, je suis dévergondé.
Afficher en entierMartha ressentit le même désarroi que dix mois plus tôt, lorsqu’elle avait vu pour la première fois un homme nu. Comment pouvait-on trouver cela beau ? Pourquoi tous ces angles, et à quoi une telle pilosité servait-elle ? Si l’on croyait, comme la Bible et la mythologie grecque l’affirmaient, que l’homme avait été créé le premier, puis la femme ensuite, alors on devait admettre qu’après cette première tentative d’amateur, l’amélioration avait été spectaculaire.
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