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Extrait ajouté par RMarMat 2015-01-31T08:35:43+01:00

Peu importe le passé...

On reprocha au philosophe Diogène le cynique d'avoir faussé la monnaie. Il répondit en substance.

"C'est tout à fait vrai et quand j'étais petit, je faisais pipi au lit. Mais cela ne m'arrive plus"

Se libérer de tout ce que l'on a fait, sans effacer l'ardoise, ni se réduire à nos actes car on ne se réduit pas à ce que l'on a fait, ni à ce que l'on a été.

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Extrait ajouté par bagheera 2013-02-06T10:15:10+01:00

"Rencontrer l'autre, c'est se reposer un peu de soi. La plus grande souffrance est selon moi celle qui nous replie sur nous-mêmes, celle qui nous enferme sur notre petit moi.Et ça finit par sentir le renfermé là-dedans! Rencontrer l'autre, c'est se dépouiller un peu de soi, se dépouiller de tout ce que l'on projette sur l'autre. [...] Le drame, c'est aussi de considérer autrui comme un adversaire, un ennemi, comme le non-moi. Or, au contraire, rencontrer l'autre, c'est faire éclater cette distinction, moi et non-moi, mettre fin à leur face-à-face. [...]

Rencontrer l'autre, c'est mettre à bas nos préjugés. On ne se prépare pas à la rencontre, il n'y a pas de protocole. [...] La rencontre, c'est aussi oser faire des faux pas. Il n'y a pas de mode d'emploi pour aller vers l'autre, juste une certaine curiosité.

Rencontrer l'autre, c'est aller vers un autre monde. Sortir de soi, de ses repères, de ses carapaces et de ses armures. Sortir des rôles que nous jouons."

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Extrait ajouté par Elwysse 2021-04-10T11:53:37+02:00

Le désir de ne pas souffrir est tellement présent en moi que je me protège de la vie.

Ce faisant, j'empêche ce qui me permettrait de la goûter pleinement, c'est-à-dire l'abandon. Un matin, je me suis levé et je me suis dit : "Je vais essayer de ne pas souffrir jusqu'à midi." Inutile, de dire qu'à 9h33, déjà, j'avais pris des coups dans le cœur, que mon ego avait pris deux trois claques et quelques revers de main. La souffrance faisait bel et bien partie de ma vie. À partir de ce constat, j'ai revisité mon désir de ne pas souffrir et j'ai compris que, quoi que je fasse, je ne pouvais pas me protéger contre la souffrance. Il y a une souffrance qui ne dépend pas de moi. J'aurai beau mettre mes enfants sous verre et les protéger contre tout microbe, un jour, peut-être que la vie décidera de me les prendre. D'ailleurs, il n'y a rien à prendre, tout est donné. Le désir peut donc devenir un instrument pour revenir au réel. Désirer le mieux. Il ne s'agit pas de tomber dans le fatalisme et de dire : "Je ne fais plus rien", "Je mets ça sous vide", mais le fait du désir est un instrument de liberté. Je désire, parmi tout le fatras passionnel qui est en moi, un peu plus de liberté et j'avance, mû par ce désir.

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Extrait ajouté par Elwysse 2021-04-06T21:56:38+02:00

Et dire à Augustin : "Tu pourrais mettre le feu à la maison, je t'aimerais toujours", ce n'est pas l'inviter à faire tout ce qu'il veut, au contraire. Je crois que, paradoxalement, l'amour inconditionnel s'accompagne d'une exigence. J'aime tellement Augustin que je ne supporte pas quand il n'est pas Augustin, quand il tombe dans des travers qui l'aliènent. J'aime tellement mon être que je suis invité à tout mettre en œuvre pour qu'il progresse, pour qu'il se délivre de tout ce qui peut l'empêcher d'être joyeux et libre.

L'amour inconditionnel, ce n'est pas la tolérance absolue. C'est la bienveillance totale envers ce qui est ici et maintenant. Peu importe le passé.

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Extrait ajouté par Facettes 2014-10-24T13:52:00+02:00

On ne se réduit pas à ce que l'on a fait ni à ce que l'on a été.

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Extrait ajouté par Facettes 2014-10-22T17:04:55+02:00

Nouvel extrait

Aujourd'hui a été moins mal qu'hier. Demain doit être meilleur qu'aujourd'hui et ainsi de suite. Avec la grâce de Dieu.

Fais ce que tu fais et que l'on s'y maintienne. (Jean 23 dans son journal de l'âme. 23.12.62)

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Extrait ajouté par Facettes 2014-10-22T17:01:00+02:00

Nouvel extrait

Pensées pour accueillir la vie telle qu'elle se propose. Apprendre à ne plus refuser le réel, à accueillir ce qui est, sans résister, sans lutter sans cesse, cette fâcheuse tendance qui mène à l'épuisement.

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Extrait ajouté par anonyme 2013-03-20T14:49:56+01:00

Ce qui m'a aidé à entrer dans l'abandon, outre le "Soûtra du Diamant", c'est le saut en parachute. C'était une folie de jeunesse, pour tenter une nouvelle expérimentation quand la véritable expérience est justement l'héroïsme du quotidien, de la banalité, se lever le matin et être émerveillé d'un rayon de soleil que l'on voit tous les jours, d'un rossignol qui chante à six heures du matin et qui nous casse les pieds.

L'héroïsme c'est cela, c'est goûter à fond le réel. Avant de sauter en parachute, on ne sait pas si le parachute s'ouvrira ou pas. Il faut essayer pour vérifier si ça marche. Si ça ne marche pas, on s'en aperçoit très vite ! L'abandon, c'est un peu cela.

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Extrait ajouté par anonyme 2013-03-20T14:40:52+01:00

Un jour, sérieux comme un pape, j'ai convoqué mes enfants. Nous avons choisi trois livres dans lesquels nous avons glissé un billet de dix francs, et je leur ai dit : "Le premier clochard que l'on rencontrera, on lui donnera un livre." Nous avons donc cheminé et nous avons bientôt trouvé un homme assis par terre. Victorine et Augustin ont très solennellement et très simplement déposé un des livres devant lui. Et nous avons continué notre chemin. Nous avons ensuite croisé un artiste de rue qui, immobile, faisait le robot, et chaque fois que l'on jetait une pièce dans son panier, bougeait un orteil ou un bras. Ma fille a mis à ses pieds un autre livre. L'ironie du sort a voulu qu'il traite de la manière de rester zen en toute occasion. J'ai ressenti une joie soudaine. La joie que je croyais d'habitude éprouver en achetant un nouveau bouquin ou un nouvel habit. Elle rayonnait en moi par le simple fait que je m'étais ouvert à l'autre. Au terme de la promenade, nous sommes revenus sur nos pas et nous avons revu le clochard qui était en train de lire "De la brièveté de l'existence". J'en ai eu les larmes aux yeux. [...]

Se dépouiller, ce n'est pas s'arracher quelque chose, ce n'est pas aller vers le manque ou la privation, mais au contraire s'ouvrir à ce que l'on est vraiment.

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Extrait ajouté par bagheera 2013-02-06T10:15:33+01:00

"De nombreuses douleurs sont induites par cette comédie intime que l'on ne cesse de jouer. On joue un rôle pour obtenir de l'affection. On joue un rôle pour être aimé. D'où l'immense besoin de se sentir aimé inconditionnellement.

L'une des voies vers la liberté intérieure n'est pas à trouver dans l'affirmation de soi, comme on l’entend trop souvent, mais juste dans le fait d'être là. Juste être soi, ni plus ni moins, et être ouvert à l'autre."

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