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Eh bien, c’est pire que ce à quoi je m’attendais… En plus du mal de crâne, j’ai mal au ventre ! Je n’étais déjà pas bien frais en quittant l’appartement, ce matin, mais en plus le métro était bondé, j’ai cru que j’allais me sentir mal ! En même temps que le champagne, il faudrait sans doute que je stoppe la consommation excessive de gâteau et autres tablettes de chocolat… Il paraît que c’est très féminin d’augmenter les doses de sucre quand le moral n’est pas au top ; eh bien, nous dirons que ma part de féminité se cache là, au fond du pot de Nutella. Mais chacun a ses remèdes antidéprime, et avec une soirée pareille, que pouvais-je faire d’autre ? Heureusement, tout ça est terminé, et mon prochain anniversaire sera autrement plus réussi que celui-ci, je m’y engage !
Afficher en entierMoi j’ai toujours trouvé que c’était bien plus rabaissant pour nous de l’appeler Monsieur Paul que M. Détant ; et surtout, c’est ridicule. Le pire dans tout ça, c’est qu’avec les années ça m’est rentré dans la tête et même quand je pense à lui, je pense Monsieur Paul. Enfin, quand il n’est pas là je l’appelle Détant-toi-du-slip, ça fait rire les collègues. Du moins, ça les faisait rire. Maintenant je ne prends même plus la peine de faire la blague, au rythme où ça défile, au boulot… Soit ils démissionnent, soit Monsieur Paul les vire, alors je ne me fatigue plus à me lier d’amitié, à la limite, de sympathie, mais difficile d’être en confiance lorsqu’on travaille dans une ambiance si pesante, on en devient parano ; je remarque que souvent, au bout de quelques jours, les nouveaux se mettent à rechercher d’éventuelles caméras de surveillance, ils me demandent s’il y a des logiciels espions dans nos ordinateurs… Voilà pour l’ambiance savamment distillée par Monsieur Paul au sein de son entreprise. Il n’y a que moi qui suis là depuis si longtemps, je ne sais pas pourquoi. Enfin, j’ai ma petite idée : en tant que souffre-douleur préféré, je lui suis devenu indispensable, avec le temps.
Afficher en entierTiens, je vais essayer. Six, huit, cinq, zéro, quatre, un, trois, cinq. Je me souviens que le téléphone de la chambre des parents était tellement vieux qu’il avait encore un cadran rond qu’il fallait tourner pour composer les numéros… C’était long, mais long ! En plus, si on se trompait juste une fois il fallait tout refaire, c’était incroyablement énervant. Le pire c’est quand on se trompait sur le tout dernier chiffre, là, c’était vraiment à devenir dingue !
Afficher en entierQuand on y réfléchit, y a pas tant de champagne que ça, dans une bouteille de champagne ! Je me suis servi quoi, six coupes ? C’est vraiment pas grand-chose ! Heureusement j’en avais prévu deux, l’autre est toute fraîche dans le frigo, ça serait dommage de ne pas en profiter… En plus j’en bois rarement, du champagne, je bois rarement tout court, en vérité, mais ce soir j’aime bien l’effet que ça me fait. Ça me réchauffe les joues, et le moral aussi. Et puis, ça va bien avec le gâteau. Il était vraiment petit, d’ailleurs, ce gâteau, la preuve y en a plus.
Afficher en entierIl n'est jamais trop tard pour bâtir quelque chose de neuf; surtout si ce quelque chose, c'est soi-même.
Afficher en entierJe pense profondément que rien de mauvais ne peut surgir d'un livre. Jamais. A-t-on vu des gens tuer après avoir lu un livre ? S'étriper à la lecture d'un roman ? Non, en aucun cas. Car la littérature et la poésie sont ce qu'il y a de meilleur, en l'homme.
Afficher en entierJ'ai toujours été un loser du coup de coeur; une sorte de perdant magnifique de l'amour.
Afficher en entier"Les pizzas c'est comme les femmes, y en a pas deux pareilles" disait mon grand-père avec son accent napolitain. Pas un grand poète mon papi, c'est certain, mais quel gastronome !
Afficher en entierJe me souviens de ce que m’a dit Marcel, il y a longtemps : « Quand on a vingt ans, on a un tout petit appartement et on se demande comment on va faire pour que tous les invités y entrent ; vingt ans plus tard, la maison est grande mais il n'y a plus personne pour la remplir. »
Afficher en entierRetrouver sa vie en solo après un chagrin d’amour, c’est comme regarder les négatifs de ses photos préférées : plus rien n’est beau. Au lieu de voir la vie en rose, on la voit en vert – tout est laid, désagréable, déprimant.
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