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Nos sentiments ont changé, mais ils n'ont disparu, ils sont juste différents. Nous avons grandi et à présent, il est temps d'aller de l'avant, sans script et sans ligne de conduite. On va se construire, se faire confiance, se soutenir, s'accompagner. On va vivre et s'aimer à notre façon, une qui est propre à ce qu'on est devenus, fougueuse et sans faux-semblants. Et ensuite, eh bien … Qui sait de l'avenir est fait ?
Afficher en entierAlors que je nous regarde tous installés dans l'herbe, je réalise que chacun d'entre nous a bien changé depuis le lycée, mais surtout, qu'on a tous trouvé notre moitié. Terence avec son fougueux Liosha, Phoenix avec son mystérieux Benji, et même Vera et son maladroit Nyles. Il ne manque plus que Kaio et moi.
Afficher en entierL’appareil photo en position, Kaio me suivit à travers l’immense cour. Il y avait plusieurs camions garés au centre de cette dernière, certains n’avaient pas encore été déchargés. On pouvait entendre les bêtes se bousculer et gémir dans leur prison de métal. Kaio s’approcha d’une remorque et filma un premier plan.
Afficher en entierJe me laissai glisser dans l’enceinte de l’abattoir, atterrissant sur un sol plus dur. Kaio escalada à son tour, beaucoup plus rapidement que moi. Sa silhouette musclée sauta à terre dans une réception parfaite. Soudain, l’adrénaline chassa tous ses doutes. Kaio s’avança vers moi tout en regardant autour de nous. Je lui donnai une tape d’encouragement sur l’épaule avant de prendre la tête de l’investigation.
Afficher en entierAprès quelques minutes de recherches, je finis par trouver un baril abandonné derrière un buisson. Je m’en approchai, jugeant son état avec une grimace de dégoût. Il dégageait une odeur à réveiller un mort et un liquide rouge visqueux s’échappait du couvercle. Pendant un instant, je me demandai s’il ne contenait pas le mort en question.
Afficher en entierExcité, je vérifiai ensuite l’heure sur mon iPhone qui affichait vingt heures sept. Mon informateur m’avait assuré que le changement de personnel se ferait dans les vingt prochaines minutes. On ne devait pas traîner.
Afficher en entierDissimulés dans l’ombre d’une enceinte en béton, feux éteints, on patientait dans le silence le plus total. À ma droite, Kaio entamait sa troisième cigarette de la soirée, enfoncé dans le siège passager. Il n’avait pas dit un mot après qu’on se soit arrêtés sur la piste qui longeait l’abattoir. Il cogitait, et je commençais à croire qu’il avait deviné dans quel plan farfelu je l’avais encore fourré.
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