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Extrait ajouté par Chaton007 2018-04-07T22:55:50+02:00

— Sois damné, geignis-je en reprenant la corde. Sois damné, Seigneur. C’est Ta faute. Tu étais censé les protéger, Tu

étais censé le protéger, lui, l’accusai-je.

Le corps se déplaçant à peine d’un pouce, j’appuyai les pieds contre le mur même et me mis à tirer.

Mais soudain, quelque chose de froid me toucha le cou.

Regardant sur le côté, je vis un homme de grande taille avec une cape grise qui pointait son épée sur moi.

— Lâche cette corde, m’ordonna-t-il.

— Bon sang, il n’en est pas question, lui répondis-je sèchement.

— Tu ne pilleras pas ces cadavres, grogna-t-il cependant en appuyant son épée contre ma gorge.

Je sentis alors un fillet humide s’écouler le long de mon cou.

— Comment oses-tu les toucher ?

— Tu ne peux t’imaginer tout ce que j’ose. Par ailleurs, ce jour ne devrait pas voir plus de violence. Qui es-tu ?

— Mi… appela soudain David tout en montant les marches.

Il tira vite son épée.

— Jeune homme, éloigne-toi d’elle immédiatement.

— Qui elle ? dit alors cet homme en me regardant. Elle ?

demanda-t-il, déconcerté, en tournant brusquement la tête vers moi.

— David, s’il te plaît, aide-moi à le tirer, le suppliai-je.

L’homme à l’épée se fit alors hésitant.

— Range ton arme, grogna David.

Il obéit, perplexe. David saisit la corde tout en me pous- sant doucement de l’épaule.

— Lâchez-la, milady, murmura-t-il.

Ce que je fis. David vit alors la corde ensanglantée et regarda mes mains.

— David, s’il te plaît, tire-le.

Il se mit à l’ouvrage en hochant la tête. En quelques mou- vements de ses longs bras, David avait tiré le corps à la hau- teur du mur. Torturée, je laissai échapper un cri étouffé : ce n’était point Rob.

Allan arriva tandis que David tirait le corps par-dessus les remparts, et je coupai la corde avant de croiser les bras du mort et de retirer le nœud de son cou. Pendant ce temps,

David s’occupait du suivant. Allan, sans mot dire, contourna le cadavre pour aller aider le chevalier.

— Vous les tirez seulement ? me demanda alors l’homme.

— Personne ne mérite un tel sort, lui murmurai-je.

Il se dirigea alors vers la troisième corde et se mit à tirer.

— Je sais, me répondit-il. C’est pour cela que j’étais revenu. Pour ramener leurs corps.

Le deuxième apparut. C’était une femme, et même si ce n’était pas Rob, j’en eus tout de même le cœur brisé. Je me mis

à pleurer, sans défense, au-dessus de ces corps.

Le troisième était un garçon, si jeune qu’un instant, je crus que c’était l’un des Clarke, mais quand j’eus nettoyé son visage plein de suie, je ne pus savoir. Je fondis malgré tout en larmes, car il aurait facilement pu s’agir de Ben, Will ou

Jack.

— Rylan ! appela-t-on soudain, et mon corps se pétria, mon sang se figea dans mes veines.

Des pas bruyants se firent entendre dans l’escalier.

— Rylan, comment…

Le visage de Rob apparut au-dessus de l’escalier, puis son regard croisa le mien comme s’ils étaient ligotés ensemble, comme s’il n’y avait personne d’autre à regarder que nous deux.

Il monta une marche de plus, son visage devenant rapi- dement d’une blancheur exsangue.

Sa poitrine fut ensuite soulevée par une inspiration sou- daine, et il regarda David, Allan, puis l’homme qui devait être

Rylan.

— Non, souffla-t-il. Tu n’es pas… Est-ce… Je ne suis pas…

— Robin, dis-je alors, mais ma voix n’était qu’un horrible sanglot.

Un instant plus tard, il avait mes coudes dans ses mains et me soulevait. Ses doigts étaient sur mon visage, sale de larmes et de fumée, et j’enfonçai les miens dans sa chemise en essayant de fondre une part de moi en lui si profondé- ment que l’on ne pourrait plus jamais nous séparer. Sa chemise absorba le sang qui se coagulait sur mes mains et je le vis là, brillant sur ses vêtements, ce sang que j’y avais laissé.

Je ne pouvais cesser de pleurer.

Ce fut tout au moins le cas jusqu’au moment où il essuya mes larmes et pressa sa bouche contre la mienne. J’entendis alors Rylan qui murmurait « Oh » derrière nous, mais n’y prêtai guère attention.

Rob était vivant, Rob était vivant, et moi, j’étais rentrée

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Extrait ajouté par Salvalaio 2021-10-09T00:36:23+02:00

On m'a fait comprendre que si l'un de ceux qui dépendent de moi ressent le besoin de voler, c'est que je lui ai fait défaut, et non pas qu'il est un criminel, un danger pour chacun de nous ou un hors-la-loi. S'il vole, c'est par ce qu'il y a une injustice dans le système. "

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Extrait ajouté par Salvalaio 2021-10-09T00:33:23+02:00

- [...] Dans ma vie, j'ai découvert que les gens recherchaient deux choses : se sentir important et se sentir utile. [...]

- Ce n'est pas toujours vrai [...]. Les gens veulent toutes sortes de choses. L'amour, le pardon, l'espoir.

- Mais tout découle directement de la reconnaissance et du fait d'avoir un but [...]. Nous voulons que notre amour soit reconnu, réciproque, et nous voulons faire une différence quelconque, changer quelque chose. C'est exactement la même chose que nous recherchons avec le pardon et l'espoir. "

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Extrait ajouté par Salvalaio 2021-10-09T00:25:46+02:00

J'avais été effrayée auparavant, et maintenant, je ne pouvais plus tolérer d'abdiquer devant cette peur, de la laisser s'emparer de moi, m'assujettir et m'emprisonner."

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Extrait ajouté par Chaton007 2018-04-07T22:42:12+02:00

— Par tous les saints, marmonna Allan en se roulant len- tement dans la cour avant de m’apercevoir et de se rouler encore pour s’asseoir. Dame voleuse ! cria-t-il. J’ai entendu dire qu’on t’a… dit-il en riant, ivre, qu’on a voulu te fouetter les sangs.

À ces mots, David lui envoya un coup de poing en pleine figure, et Allan s’écroula comme un sac de pommes de terre.

— C’était vraiment nécessaire ? lui demandai-je en croi- sant les bras.

— Je ne tolérerai pas qu’on insulte votre personne, me répondit-il en ajustant sa tunique. Mais non, c’était plutôt pour mon propre plaisir.

— Eh bien, maintenant, tu sais, tu vas devoir le transporter, lui répondis-je.

— Ça en valait la peine, répliqua-t-il en me regardant et en haussant sombrement un sourcil.

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Extrait ajouté par Chaton007 2018-04-07T22:26:24+02:00

Il y avait au moins 30 personnes à genoux, le regard rivé sur le sol, recroquevillées les unes à côté des autres et les mains liées. Devant elles se trouvait un homme dont le dos était strié de marques sanguinolentes d’un rouge vicieux et qui hurlait chaque fois que le fouet le frappait de nouveau.

— Que se passe-t-il ? m’écriai-je en sautant de mon cheval.

Qui êtes-vous et que faites-vous à ces gens ?

Tandis que son bourreau se tournait vers moi, la victime s’écrasa contre le poteau des condamnés. Le bourreau, un homme plus âgé, fit claquer son fouet dans ma direction sans mot dire.

Il me frappa là où l’épaule devient le cou. La douleur me t me cramponner et me retourner tandis que David sautait de son cheval devant moi, l’épée à la main.

— Laisse tomber ton arme ! rugit-il.

— Comment osez-vous interférer avec ma justice ? gro gna le bourreau.

— Voilà qui n’a guère l’apparence de la justice, rétorquai-je, tandis que mon cou écorché me brûlait et que je sentais quelque chose d’humide qui dégoulinait sur ma peau. J’exige de connaître ton nom.

— Je suis Lord Robert D’Oyly, grogna-t-il, maître du château d’Oxford et connétable de ce comté.

— Dans ce cas, pourquoi t’en prends-tu ainsi à ton peuple ?

lui demandai-je en regardant la foule nombreuse et silen- cieuse dont les yeux ne voulaient point croiser les miens.

Je me demandai aussi comment ces gens pouvaient rester ainsi immobiles pendant que ceux qu’ils aimaient étaient maltraités. En effet, il n’y avait point d’autre chevalier, seu- lement le peuple qui, malgré son nombre, était peu disposé à

agir contre cet homme seul.

— Ils refusent de payer la taxe, aussi seront-ils punis pour leur défaut de servir la Couronne ! dit-il avant de se retourner vers l’homme qui tremblait devant lui et d’élever de nouveau son fouet.

— Arrête ! hurlai-je en courant devant lui pour le repousser.

Il laissa échapper son fouet et dégaina rapidement son

épée qu’il brandit dans ma direction. Posant un genou par terre, je sortis mes couteaux que je croisai pour empêcher son

épée de s’écraser sur mon crâne. Je le repoussai ensuite avant de me lever d’un bond, de me retourner et de le frapper d’un coup de couteau, puis d’un autre avant qu’il ne bondisse de nouveau. Pendant ce temps, David se rendit derrière moi pour détacher le supplicié.

Tandis que David l’aidait à se relever, D’Oyly brandit de nouveau son épée vers moi et je me retournai.

Un garçon. C’était un garçon de 15 ans au plus. Ce tyran

était en train de battre un enfant.

Je ne savais guère ce que je ferais ensuite. Avec rapidité et fureur, je brandis mes couteaux, lui faisant perdre l’équilibre, puis je me rapprochai de lui et je lui enfonçai le coude dans l’omoplate, ce qui lui t lâcher son épée. Reculant ensuite, je lui envoyai mon coude en plein visage, et il s’écroula.

Un bruit couvrit ensuite les battements pourtant violents de mon cœur, le bruit d’hommes dans leur armure se rappro- chant. Tandis que je m’écartais de D’Oyly, des chevaliers arrivèrent en effet au centre de la ville. Le peuple eut l’air terrifié, véritablement terrifié.

Il y avait un homme qui évoluait parmi les chevaliers.

Les mains derrière le dos, il ne portait point d’armure. Son visage effilé et cruel se plissa et ses joues devinrent rouges tandis qu’il esquissait un sourire qui m’était familier.

Mon cœur cessa de battre.

— Lady Leaford, grogna le prince John, le visage tacheté

de rouge tant il était en colère. Comme je suis heureux de constater que vous êtes toujours en vie. J’avais entendu dire les pires choses sur votre sort.

Mes couteaux à la main, je demeurai immobile.

— Et toi, dit-il en regardant David, tu me dis quelque chose.

— Je suis Lady Huntingdon, maintenant, prince John, lui répondis-je pour essayer de ramener son attention sur moi.

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