Extraits

Quand on reste trop longtemps avec des personnes, on se prend d'amitié et on n'ose plus partir seul. On s'oublie vite à travers les autres.

C'est fou comme on attire du monde en souriant ! Le sourire, c'est la vie ! Oui je sais, ce sont mes phrases perchées, mais je le pense si fort : quand on sourit on attire du positif, j'en suis certaine. Je viens de me faire trois amis sur la route en souriant. Cet envol prématuré m'a donné une force inouïe... L'homme est bien constitué ; même si la tristesse est immense, nous sommes des machines de guerre à nous tout seuls. Mon cœur saigne mais ma volonté de marcher coule dans mes veines. Nous pouvons transformer ce qui nous entoure et dépasser ce qui peut nous paralyser.

Je pars de cet hôpital avec une force inouïe...5 minutes, 2 sourires, 2 phrases, 1 regard et j'ai toutes mes réponses. [...] Je n'ai pourtant pas entendu : "Tu es guérie" ni "Tout va bien se passer". Je ne cherchais pas à recevoir ce genre de phrase réconfortante. J'ai simplement eu un médecin qui m'a regardée droit dans les yeux et qui m'a demandé de continuer à positiver, à rire et à croire en moi.... S'il pouvait se rendre compte de la force qu'il vient de me donner...[...] Une simple phrase, hors traitement, hors système, quelques mots peuvent transformer des vies et transmettre à chacun la force de se battre et de croquer la vie à pleines dents.

Je ne retiens pas la beauté des paysages ni la diversité des cultures ou la puissance des rencontres... la chose qui m'habite et qui me déstabilise totalement dès que je commence à en parler c'est cette force immense que l'homme a au fond de lui. Chacun, chacune l'a en soi qui bouillonne et c'est ce message qui est le plus important à retenir. Elle n'attend qu'une seule chose : qu'on l'utilise. Mais où se trouve-t-elle ? Je ne savais qu'elle existait... je l'ai découverte dès mon premier "OUI" pour partir avec ma Rosy. Ce "OUI, j'y vais", ce "OUI j'y crois" même si la peur était bien là. On n'imagine pas une seconde ce qu'on est tous capables de faire. Restons d'abord sincères avec nous-même, pour mieux l'être avec les autres. Enfin, soyons sûrs que quelle que soit notre situation physique, mentale ou sociale, nous avons tous cette force immense qui peut soulever des montagnes et déplacer les océans !

En fait, nous sommes tous malades. Il est là le message que j'aimerais faire passer. La plus grosse maladie pour moi est de ne pas s'écouter. Combien d'entre nous ne sont plus à l'écoute d'eux-mêmes ? La maladie est une force... Oui je le dis, je le ressens au fond de moi et je le vois surtout autour de moi. La solution n'est pas forcément le voyage, loin de là, mais le voyage à l'intérieur de soi.

Ce n'est pas simple, je commence par parler à ma sclérose. Je lui parle tout le temps, comme à un compagnon de voyage. Et elle l'est. Je lui demande beaucoup de chose pour notre colocations. A sa place j'aurais rendu les clefs depuis longtemps !

Je vais me concentrer sur un rêve, mon dessein, et je vais l'appeler "Seper Héro" ; " pour donner envie aux autres d'aller plus haut."

Je ne dis rien... Dans ma tête, je me répète ces trois mots : sclérose / en / plaque. C'est quoi une sclérose ? Une plaque de quoi ? Moi c'est la claque.

Est-ce que je vais encore pouvoir m'émerveiller de la beauté des paysages ? Des regards, des couleurs et de la même manière ?

Moi qui venait pour une allergie, je me fais embarquer aux urgences pour des analyses plus poussées de "je ne sais quoi". Que m'arrive-t-il...? Je me rassure comme je peux. Ça va aller. La seule chose qui m'ennuie à cet instant, c'est de rater l'apéro !