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Je le contemple un instant puis m'assieds au sol. C'est difficile pour moi de me concentrer, car son torse nu et ruisselant me met dans tous mes états.
-Arrête de t'excuser. Je ne suis pas en sucre.
-Je sais Sierra, soupire-t-il.
Il s'approche de moi et s'assied à mes côtés . Ses longues jambes musclées sont croisées devant lui et son visage est tourné vers le mien.Son front est brillant et ses cheveux noirs luisants.
-Tu es forte et je n'aurais jamais dû te sous-estimer quand tu es venue frapper à ma porte . Tu cogne mieux que quiconque , mais parfois...tu devrais lisser les gens t'aider.Je veux t'aider.Alors dit moi où tu as mal ?
Afficher en entierTa vengeance te ronge, elle bouffe ton cœur et grignote tous ces pseudo-sentiments que tu disais ressentir pour moi.
Afficher en entierLe pardon prend du temps, Sierra. Ta vengeance n’allégera ni ton cœur ni ta haine. La douleur sera toujours au fond de toi.
Afficher en entierLa colère nous guide, elle nous nourrit au quotidien, elle nous tient en vie. Tu ne peux pas échapper à ça, peu importe combien tu essayes.
Afficher en entier— Tu vas me haïr, lance Kayden. Et je me détesterais pour ça.
Ses paroles me percutent de plein fouet.
— Nous allons nous séparer…, il murmure.
Je porte une main à ma poitrine et mon cœur vient cogner contre ma paume.
— Nous nous oublierons, il poursuit sur le même ton.
Il frappe comme un forcené, comme pour s’échapper de ma cage thoracique.
— Et tout sera fini, il conclut.
Il commence à se briser.
— Tu m’as rendu meilleur, mais tu es devenue une copie de l’homme que j’étais avant de te rencontrer.
Afficher en entierChaque fois que je tentais de m’éloigner, son magnétisme me ramenait plus près encore. Et je me suis laissé faire ; pourquoi pas après tout ? Ce fut long, pénible et j’ai parfois pété les plombs, mais elle m’a prouvé que ce truc qui ne battait plus en moi pouvait aimer à nouveau. Elle s’est mise à nu, me dévoilant ses monstres intérieurs pour que j’apprenne à contrôler les miens. Et là, mon cœur s’est remis à battre. Boum boum. Boum, boum. C’était bizarre, j’ai cru mourir, j’étouffais. Mais je m’y suis habitué, pour finir par aimer ça. Être vivant, capable de ressentir des choses, ça ne m’était plus arrivé depuis longtemps.
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