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Extrait

Extrait ajouté par Csirene 2016-05-24T10:47:03+02:00

http://www.harlequin.fr/extraits/pdf_extraits_2016/9782280344456_extrait.pdf

1.

Selon la loi de Murphy, tout ce qui était susceptible de mal tourner tournait nécessairement mal.

Jess n’était pas d’accord avec cette théorie, même si son patronyme était Murphy. Mais son père, lui, en était fermement convaincu. Chaque fois que quelque chose de pénible ou de frustrant se produisait, comme une crevaison quand il conduisait une mariée à son mariage

— Joe possédait une entreprise de location de voitures —, il en rendait la loi de Murphy responsable.

Mais son père était superstitieux alors que Jess, elle, considérait les aléas de la vie de façon plus rationnelle.

Les choses désagréables arrivaient non pas par un pervers coup du sort, mais en raison des agissements de tout un chacun. Les crevaisons et les krachs boursiers n’étaient pas le résultat du hasard ; il y avait une raison logique à tout.

Jess n’accusait pas la loi de Murphy d’être responsable de la brusque défection de son petit ami, préférant faire le tour du monde avec un copain que de parcourir l’Australie en sa compagnie ! Et peu importe qu’elle ait investi dans un 4x4 flambant neuf pour leur romantique périple ou qu’elle ait commencé à croire qu’il était l’homme de sa vie. La vérité était que Colin avait attrapé le virus du voyage et n’était visiblement pas prêt à se marier. Pour l’instant. Car il était amoureux d’elle, prétendait-il, tout en lui demandant de l’attendre.

Elle lui avait bien sûr rétorqué qu’elle n’en ferait rien.

Jess n’avait pas non plus accusé la loi de Murphy quand elle avait perdu l’emploi qu’elle occupait à mi-temps dans une boutique de mode. Et pourtant elle adorait son métier. Elle savait pourquoi elle avait été licenciée. Une grosse entreprise américaine avait racheté Fab Fashions pour une bouchée de pain — la société étant en difficulté

financière — et avait envoyé un directeur qui avait menacé

de fermer toutes les boutiques si celles-ci ne dégageaient pas de profit avant la fin de l’année. D’où la réduction de personnel.

De fait, Helen, la gérante de la boutique, n’avait pas voulu la laisser partir. Mais c’était elle ou Lily, une mère célibataire qui avait besoin de ce travail, tandis que Jess travaillait déjà à plein temps chez Murphy’s Car Renting.

Elle n’avait pris cet emploi que parce qu’elle était passionnée de mode et voulait en apprendre le maximum afin d’ouvrir un jour sa propre boutique. Au vu des circonstances, elle ne pouvait pas laisser Helen licencier la pauvre Lily.

Toutefois, elle avait fulminé pendant des jours contre la rapacité de cette compagnie américaine. Et sa stupidité.

Pourquoi l’homme qu’ils avaient dépêché en Australie n’avait-il pas pris le temps de savoir pourquoi Fab Fashions ne réalisait pas de bénéfices ? Même elle aurait pu lui dire ce qui n’allait pas. Mais cela aurait exigé un minimum de perspicacité. Et du temps !

Avant de partir, elle avait demandé à Helen le nom de ce visiteur et elle avait appris qu’il s’agissait d’un certain

Benjamin De Silva. Une recherche sur Internet le matin même lui avait révélé qu’il s’agissait du fils unique du milliardaire Morgan De Silva, le P-DG de la société De

Silva & Associés — une société financière privée, spécialisée dans le rachat de sociétés et dont le siège social était basé à New York.

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