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Système de Pyria : occupation de Borleias, premier jour

— Un dieu ne peut pas mourir, dit Charat Kraal. Il ne redoute donc pas la fin. Entre le dieu et le mortel, qui est le plus courageux ?

Charat Kraal, un pilote yuuzhan vong de plus de deux mètres avait une peau pâle aux endroits où des tatouages géométriques ne la recouvraient pas. Son faciès n’était plus qu’une immense cicatrice : des années auparavant, le milieu de son visage avait été dévoré. Plus de nez, plus de traits, seulement des cartilages et des orifices horizontaux en guise de narines. Son front, moins fuyant que ceux des autres Yuuzhan Vong, paraissait presque humain… Charat Kraal avait tué tous ceux qui s’en étaient moqués. Il dissimulait sa tare comme il pouvait, se rasant les cheveux et tatouant son crâne pour détourner les regards. Un jour, il gagnerait le droit à un implant qui masquerait sa difformité, et ses problèmes seraient résolus.

Aujourd’hui, par-dessus son pagne de guerrier, Charat Kraal portait la combinaison environnementale transparente des pilotes yuuzhan vong. Les deux vêtements étaient des créatures vivantes, conçues et élevées pour accomplir les tâches nécessaires à la gloire des Yuuzhan Vong.

Assis dans le poste de pilotage de son corail-skipper, Charat Kraal ne portait pas son capuchon cognitif… Une créature vivante elle aussi. Ressemblant à un masque, la capuche le maintenait en contact mental avec son vaisseau et lui permettait de sentir et de piloter avec l’agilité de la pensée plutôt qu’avec ses muscles.

Le corail-skipper volait en vitesse de croisière.

Charat Kraal et son partenaire, Penzak Kraal, étaient en orbite haute au-dessus de Borleias. La planète, récemment prise aux infidèles, avait servi de base à l’attaque des Yuuzhan Vong sur Coruscant. Borleias, un monde vert, était peu souillé par les habitations mortes des infidèles, ni pollué par leurs outils technologiques. Une seule base militaire, à présent détruite, avait résisté.

La voix de Penzak Kraal sortit du villip intégré au poste de pilotage, juste sous la verrière. La plupart des coraux-skippers n’en étaient pas équipés : ils communiquaient grâce aux signaux télépathiques des coordinateurs yammosks.

Mais les patrouilleurs à long rayon d’action avaient besoin d’un moyen de communication plus direct.

— Ne sois pas stupide, dit Penzak. Le dieu du courage est par définition plus courageux que n’importe quel Yuuzhan Vong, que n’importe quel être vivant…

— En es-tu certain ? protesta Charat Kraal. Imagine que tu deviennes immortel… en restant un Yuuzhan Vong. Tu pourrais tuer sans jamais risquer la mort, sans la défier, ni choisir le lieu et la date. Qu’est-ce qui est le mieux, être courageux le temps d’une courte vie ou ne jamais rien risquer ?

— Qu’importe ! Ce choix ne nous appartient pas. Mais si j’y étais confronté, j’opterais pour l’immortalité. Avec le temps, je retrouverais le courage des Yuuzhan Vong. Peut-être pourrais-je un jour tuer une étoile…

— J’ai entendu dire que… commença Charat Kraal.

Il s’interrompit.

— Quoi ?

— Que les infidèles l’avaient fait. Qu’ils avaient appris à tuer une étoile.

Penzak Kraal siffla de colère. Sur le villip, ses traits exprimèrent du mépris.

— Et puis ? Ils l’ont tuée de la mauvaise façon, avec leur mauvais esprit et leurs mauvais instruments. Et comme des idiots, ils ont dû perdre le secret. Sinon, aujourd’hui, ils détruiraient nos vaisseaux-mondes un par un…

— Il semble aussi que les dieux leur souriaient, dit Charat Kraal en baissant la voix. (Mais seul Penzak Kraal pouvait l’entendre…) Les dieux seraient favorables aux infidèles.

— Ridicule.

— Comment savoir ce que pensent les dieux ?

— Je l’ignore, de même que j’ignore comment faire apparaître un des vaisseaux ennemis afin de le détruire pour ma gloire personnelle…

Et pourtant, un vaisseau ennemi se matérialisa au loin. Il avançait dans leur direction, vers Borleias.

— Penzak, es-tu fou ?

— Mes paroles ne l’ont pas fait apparaître, crétin !

Le villip se modifia, signalant un changement chez Penzak. Il venait d’enfiler son capuchon cognitif et Charat l’imita. Son environnement devint transparent. Il voyait maintenant par les sens du corail-skipper, dans toutes les directions, avec une précision à couper le souffle.

Un vaisseau infidèle. Non, plusieurs. Les méprisables engins métalliques sortaient de l’hyperespace, fonçant vers Borleias.

Vers Charat et Penzak.

Par le capuchon cognitif, Penzak alerta le commandant du Domaine Kraal, sur Borleias.

Le premier vaisseau de la Nouvelle République, un triangle blanc aux angles acérés, passa au-dessus des deux coraux-skippers, les plongeant dans l’ombre. Sans être aussi imposant qu’un vaisseau-monde yuuzhan vong, il était tout de même énorme, et si proche que Charat avait l’impression de pouvoir le toucher.

Penzak Kraal fit plonger son corail-skipper et vira, suivant la trajectoire du grand navire. Charat fit de même. Au-dessus de lui, les éclairs des réacteurs annoncèrent le lancement des chasseurs.

— Comment pouvons-nous leur faire le plus de mal ? demanda Charat.

— Suis-moi à l’intérieur. Nous entrerons pendant les opérations de décollage. Avec ses chasseurs à proximité, le vaisseau n’osera pas tirer. Nous pénétrerons dans les baies de lancement, détruirons leurs installations puis éventrerons le vaisseau de l’intérieur.

Prenant un virage, le corail-skipper s’éleva et se dirigea vers le ventre du vaisseau. Charat le suivit.

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