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Par ici, les bêtes volantes et apprivoisées que l’on appelait les uvaks étaient la propriété exclusive de la Garde du Littoral, et les voyages maritimes dans les baies Est-ouest formées par les Six Griffes étaient extrêmement réglementés. La seule façon d’accéder à la Pointe du Défi était de passer par le camp militaire du Col de Garrow.
Afficher en entierTout avait commencé par des messages transmis par cette même station relais, trois ans auparavant. Et aujourd’hui, elle découvrait enfin la source de ces missives. Tandis que la grande porte s’ouvrait devant elle, elle posa les yeux sur un chemin en pierres. Entourée par une brume marine, le Point du Défi se dressait au-dessus d’un océan agité. Un silo isolé, perché au sommet d’un cap élevé, émettant de toutes petites lumières en réponse à la lointaine forteresse située au-dessus d’elle.
Afficher en entierPrès du champ de tir, un militaire haut-gradé au teint rougeaud donna un coup de sifflet et se mit à courir dans la direction de Quarra.
Quarra tira d’un coup sec sur ses rênes. L’énorme muntok s’arrêta brusquement, projetant un nuage de poussières sur le chemin de l’officier. Ce dernier cracha un juron tout en frottant son dernier œil valide.
— Désolée, dit Quarra en tapotant la mâchoire de la bête. Les muntoks sont des créatures plutôt indélicates.
Le capitaine n’eut pas l’air amusé.
— Papiers !
— On m’a déjà contrôlé à la porte Est. Comment vous croyez que je suis arrivée…
— Papiers !
Le capitaine leva son arme de poi
Afficher en entierLes recrues avaient cessé leurs tirs et regardaient toutes dans la direction de la Keshiri. Ce que Quarra avaient devant elle, c’était des garçons et des filles Keshiris âgés de douze à quinze ans, et tous venaient d’intégrer leur premier détachement d’incorporation. Quarra observa chacun de leur visage. Dans un an, ce serait au tour de sa fille aînée d’intégrer le camp d’entraînement.
Afficher en entierLa seconde qui séparait les tirs de leurs mini-balistes à haute tension s’écoulait à une cadence plus soutenue que celle pratiquée par la plupart des artilleurs en service dans les métropoles des hautes terres. Était-ce simplement la sophistication de leurs armes où étaient-ils tout simplement meilleurs ?
Afficher en entierUne douzaine de canons fixes retentirent à l’unisson, projetant un puissant écho le long des murs de la forteresse. À peine une seconde plus tard, lorsque les balistaires eurent finis de recharger, le son se répéta une seconde fois. Puis une troisième. Le bruit résonna à travers le petit village pendant un quart d’heure, tout comme il le faisait à travers les rues des plus grandes villes du continent. Pour certains, le vacarme aurait pu s’apparenter à l’hymne national, mais Alanciar comptait déjà de nombreux chants patriotiques.
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