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Obi-Wan se réveilla à l'infirmerie. Des tubes étaient plantés dans ses bras, et un masque à oxygène recouvrait son nez et sa bouche. En voyant qui se tenait à son chevet, il crut qu'il rêvait toujours. Mais la grande main du Chevalier Jedi Qui-Gon se posa sur son front, et Obi-Wan prit conscience qu'il était bien éveillé.
Afficher en entier« J’ai gagné, réalisa Obi-Wan avec un frisson d’enthousiasme. J’ai battu Bruck à plate couture. Qui-Gon est impressionné. »
Afficher en entierObi-Wan avait un but, cela suffisait à lui redonner des forces. Avec Si Treemba, ils décidèrent de fouiller d’abord la partie arconienne du Monument. Autant commencer par le plus facile.
Afficher en entierQui-Gon Jinn se tenait tranquillement assis dans l’observatoire, face à la carte stellaire. De toutes les salles du Temple, c’était sa préférée. Un plafond d’un bleu velouté formait un dôme au-dessus de sa tête. La seule lumière provenait des étoiles et des planètes qui l’entouraient, minuscules têtes d’épingles multicolores sur fond de nuit. Il n’avait qu’à tendre la main pour toucher une planète, et un hologramme apparaissait, détaillant ses propriétés physiques, ses satellites et sa situation politique.
Afficher en entierLe lendemain matin, Obi-Wan put constater que, grâce aux techniques de soins Jedi et aux merveilleux onguents du Temple, ses plaies et ses brûlures avaient disparu. Mais la douleur qui étreignait son cœur restait la même. Il avait peu dormi et s’était réveillé bien avant l’aube.
Afficher en entierObi-Wan, bouleversé, parcourut sa chambre des yeux. Au-dessus de lui, trois maquettes de chasseurs Verpine tournoyaient près du plafond. Il les avait fabriquées lui-même. Des champs répulseurs les maintenaient en l’air et leurs feux de vol brillaient de lueurs vertes et violettes tandis qu’ils bourdonnaient joyeusement, conduits par de minuscules pilotes insectoïdes. Les livres et les graphiques s’entassaient sur sa table de travail. Son sabrolaser était accroché au mur à l’endroit habituel. Il ne pouvait pas s’en aller comme ça ! Il était ici chez lui. Il aurait volontiers tout abandonné pour connaître la vie rude et trépidante d’un apprenti, mais pas pour devenir fermier !
Afficher en entier– C’est assez pour aujourd’hui, dit Yoda. Demain, un Chevalier Jedi viendra au Temple pour se choisir un Padawan. Être prêts à l’accueillir, vous devez.
Obi-Wan tenta de dissimuler sa surprise. En général, lorsqu’un Chevalier venait chercher un Padawan au Temple, la rumeur se répandait des jours avant son arrivée.
– Qui est-ce ? demanda-t-il, le cœur battant.
– Tu l’as déjà rencontré, répondit Yoda. C’est Maître Qui-Gon Jinn.
En entendant ce nom, Obi-Wan se sentit soudain plein d’espoir. Qui-Gon Jinn était un grand Chevalier, un des meilleurs. Il était déjà venu au Temple pour se choisir des apprentis. Et chaque fois, il s’était retiré sans personne.
D’après la rumeur, Qui-Gon avait perdu son dernier Padawan dans une terrible bataille et avait juré de ne plus jamais prendre d’apprenti. Si, une fois par an, il se rendait au Temple, c’était sur la demande du Conseil des Maîtres. Il passait quelques heures à inspecter les élèves, à les observer de près comme s’il cherchait quelque chose que nul autre ne pouvait voir.
Afficher en entierObi-Wan tenta d’oublier ce qu’insinuait Bruck. Dans un mois, il aurait treize ans et devrait alors quitter le Temple. Plus son anniversaire approchait, plus Bruck s’acharnait sur lui. Si d’ici-là Obi-Wan n’était pas devenu Padawan, il serait trop tard. Il avait attentivement écouté toutes les rumeurs qui circulaient dans le Temple : il n’était pas prévu qu’un Jedi vienne chercher un Padawan – du moins pas avant la date fatidique. Il commençait à croire qu’il ne deviendrait jamais Chevalier Jedi. Cette peur se mua en colère et l’aveugla assez pour qu’il dise une bêtise.
Afficher en entier– Me manquer, tu vas, dit-elle, imitant involontairement l’étrange façon de s’exprimer qu’affectait Yoda.
– Désolé, je suis.
Il tenta de sourire, mais en vain. Bant le serra de nouveau contre son cœur, puis s’en alla, dissimulant mal ses larmes.
Afficher en entierQuand le sabrolaser fendit l’air avec un sifflement rageur, Obi-Wan Kenobi ne vit pas la lumière rouge devant lui : il portait un bandeau sur les yeux. Mais la Force lui avait permis de savoir à quel moment plonger pour éviter le coup. La lame était passée très près. Assez pour qu’il sente la chaleur intense qu’elle dégageait.
– C’est bien ! cria Yoda depuis l’autre extrémité de la pièce. Par tes sentiments laisse-toi guider.
Ses encouragements stimulèrent Obi-Wan. Pour un garçon de douze ans, il était déjà grand et fort, un avantage aux yeux de certains. Cependant, sa taille et sa carrure ne l’aidaient pas vraiment lorsqu’il fallait faire preuve de rapidité et d’agilité. Et surtout, elles ne jouaient pas sur la Force, qu’il était loin de maîtriser.
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