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« Je ne connaissais pas la tiédeur. Je passais brusquement du rire aux larmes, de l’enthousiasme au découragement, à travers une gamme infinie de sensations. »
« Certains appellent cela l’hyper-affectivité ; c’est ma normalité. »
« J’ai appris à établir la distinction entre ce que je ressens et la manière dont il convient d’agir à partir de ce que j’ai la chance de ressentir. »
« Il sent trop, il sait trop, il capte trop, il s’intéresse à trop de choses. »
Bienvenue dans mon quotidien.
Il m’a fallu 20 années d’existence pour comprendre que ressentir comme je ressens n’est pas anormal et qu’essayer de refouler tous ces sentiments n’est pas la solution.
La Mathilde de 12 ans en a marre. Elle est toujours catégorisée comme la pleureuse dans toutes ses classes, car elle pleure souvent, beaucoup trop souvent.
La Mathilde de 15 ans n’en peut plus. Elle ne comprend pas pourquoi elle ressent autant, pourquoi elle a l’impression que ça lui fait toujours plus mal à elle qu’aux autres. On lui dit de se canaliser, de gérer ses émotions. Elle tente d’obéir.
La Mathilde de 18 ans rencontre un garçon qui, lui, sait parfaitement gérer ses émotions. Elle l’envie, mais lui ne lui en veut pas de pleurer devant tous les films, non, lui trouve ça mignon.
La Mathilde de 20 ans tombe sur une vidéo : l’hypersensibilité. C’est le déclic. Elle n’est pas la seule et tout ça, ça a un nom.
La Mathilde de 24 ans découvre cet ouvrage de Fabrice Pittet à sa sortie et, page après page elle pleure. De joie, de tristesse, de compréhension ou d’incompréhension, mais elle découvre des infinies possibilités pour vivre en harmonie avec son identité. Alors la route n’est pas sans embuche mais, le chemin est déjà tracé, et ça c’est le plus important.
Et si tout ce que tu viens de lire te fait écho, ce livre devrait être entre tes jolies mains d’hypersensible car il est un outil indispensable pour ton, mon, notre quotidien. 🤍
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