Ajouter un extrait
Liste des extraits
"A partir d'aujourd'hui, c'est "moi" que tu vas porter toutes les nuits "
Afficher en entierAlex pensant à Laura
"Il avait la trouille de se planter avec elle, d'essayer de bâtir quelque chose de perdu d'avance, mais il avait encore plus peur qu'elle soit heureuse avec un autre que lui
Égoïste ? Oh ouais
Immature ? Et comment
Mais il refusait de la partager avec qui que se soit."
Afficher en entierAlex
"Toutes ces belles paroles, ces limites professionnelles, ces résolutions d'abstinence bienfaisante et autres idioties nulles à chier ne servaient qu'à nourrir le désir qu'il avait de Laura. Moins il avait le droit de la toucher, plus il en mourrait d'envie.
Immature ? Oh que oui !
Il avait beau se morigéner, se taper sur la tête, menacer sa queue de la couper... Ça n'y changeait rien."
Afficher en entierAprès avoir cédé à l’appel de la nature, Alex décida d’évaluer les dégâts en se plaçant face au miroir. Ses épais cheveux noirs et ondulés étaient encore plus ébouriffés qu’à l’ordinaire. En tout cas, aux trois quarts, parce que le quart restant demeurait soigneusement aplati contre son crâne. Des poches, si grandes qu’il aurait pu y glisser sa monnaie, soulignaient ses yeux sombres. Même sa barbe de quelques jours, lui donnant une apparence du type je-suis-un-voyou-mais-je-m’entretiens, semblait échevelée. Et, juste à l’œil, il avait la certitude que son apparence s’accompagnait d’une odeur peu ragoûtante.
Apparemment, une cuite à trente-quatre ans ne s’accompagnait pas du même lendemain qu’à vingt-quatre ans…
Afficher en entierIl s’était quasiment senti léviter au-dessus de son corps, se voyant embrasser Laura, sans pouvoir faire quoi que ce soit pour l’empêcher. Le geste lui était venu aussi naturellement que celui de marcher ou de respirer. Cependant, aucun manuel du parfait agent ne faisait mention des baisers sur la tempe comme d’un traitement adéquat pour un témoin.
Afficher en entierChapitre 4 :
«…
- Il es dangereux, et puisqu’on ne connaît pas encore la façon dont il utilise son «pourvoir», comme vous dites, on ignore de quoi il est capable. Mais il vous a vue et il sait que vous pouvez témoigner contre lui, en plus de lui avoir gâché sa petite fête avec sa dernière victime. Vous êtes donc en danger. Vous devez venir avec moi à l’Agence.
Elle le regarda d’un air sérieux et désolé. Elle avait enfin compris son point de vue. Pas trop tôt !
- Je comprends et vous crois. Ça me semble complètement farfelu et je vais peut-être me traiter de folle demain, mais je vous crois.
Merciii !
- Mais je n’ai pas changé d’idée ; je reste ici.
Putain de Bon Dieu de bordel de merde !
- Avez-vous écouté le moindre mot de ce que je vous ai dit ? Vous êtes idiote ou quoi ?!
- Je vous interdits de m’insulter ! s’insurgea-t-elle.
... »
Afficher en entierChapitre 3 :
«…
- Je suis allée dans ma cuisine, pour me faire un chocolat chaud. Il était à peu près 22h30. Je regardais dehors, par la fenêtre au-dessus de l’évier, quand j’ai vu une femme sortir de chez mon voisin, par sa porte de côté.
- Comment avez-vous pu la voir ? l’interrompit-il ?
- Pardon ?
- Si moi, je vous racontais que j’avais aperçu cette femme par la fenêtre de votre cuisine, ça se tiendrait. Parce que je pourrais effectivement la voir. Mais vous ? Ce n’est pas avec votre stature que vous arriveriez à voir quoi que ce soit par cette fenêtre, saut peut-être le temps qu’il fait.
Il venait bien de l’insulter, là ?
Inspire. Expire. Inspiiiiiire. Expiiiiiireeeeee.
... »
Afficher en entier