Ajouter un extrait
Liste des extraits
— Vous êtes… Vous êtes…
Elle tarde à trouver ses mots et pince les lèvres, les épaules frémissantes de rage.
— Je suis quoi ? je la devance. Troublant ? Machiavélique ? Agaçant, peut-être ?
Afficher en entier« — J’espère bien… Parce que plus personne ne t’enlèvera de mes bras. Plus jamais. On est ensemble maintenant et j’ai bien l’intention de te regarder droit dans les yeux, ma belle ! D’un bout à l’autre… »
Afficher en entier« — Parce que je suis taré de toi, Pepper. Et que je suis prêt à me faire flinguer la gueule cent fois pour toi. »
Afficher en entierEncore un coup à la Pepper ! Insaisissable. Inattendue. Tout ce que je déteste d'habitude et qui pourtant me rend si fou d'elle.
Afficher en entierMon désir inassouvi ébranle encore mon abdomen tel un seisme. Ma fièvre pour elle est omniprésente. Dangereuse.
Afficher en entier... décidé à ne plus rien laisser passer. Je ne suis plus que désirs primaires. Pillard de souffles... Elle sent tellement bon, putain... Si bon que je pourrais crever sur place!
Afficher en entierCandide. Insouciante. L'enfer sur terre pour un pauvre affamé tel que moi...
Afficher en entierJe perçois le moment précis où il me découvre, puis s’immobilise. Un juron lui échappe, juste avant que la pointe de ses chaussures apparaisse dans mon champ de vision. J’essaie de relever la tête, mais ne provoque rien de plus qu’une bascule. Ma vue est trouble. Le monde, anormalement bancal. Discernant vaguement sa silhouette, je le devine qui s’accroupit devant moi. Ses paumes prennent mon visage en coupe. Sa voix gronde.
— Allez chercher le Doc ! Tout de suite !
J’essaie de contrôler ma respiration, prise d’un nouveau vertige.
Afficher en entierMais elle… Elle. Cette fille, oui, m’avait sorti de ma transe ! M’avait fait vriller sur un simple pas de danse. Alors quand elle s’était enfuie du Rumor Palace, je m’étais dit que c’était un mal pour un bien. L’avoir dans la tête, c’était un risque que je ne pouvais pas prendre. Y avait trop en jeu !
Afficher en entierJe serre les dents, ruisselante de sueur. Un vertige me gagne à nouveau et je m’affale un peu plus contre la porte du four, les yeux voilés. Dehors, le vacarme semble s’être calmé. Ça n’a plus d’importance désormais. Les minutes défilent et le temps s’étire à l’infini, pendant que je chute, toujours un peu plus dans les méandres d’un demi-sommeil.
Aucun doute possible. Je suis bel et bien de retour.
Et l’enfer n’a pas changé de couleur.
Afficher en entier