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Je me détache des bras de Nérissa et surprends les regards de Bellanca et Ianthé qui nous fixent du haut de leur monture. Leurs expressions incrédules sont presque comiques, mais je ne ris pas, parce qu’en réalité, ça ne l’est pas. Elles savent déjà que je suis enceinte. C’est l’embrassade chaleureuse qui les a interloquées.

(...)

Déjà à cheval, Carver se rapproche tranquillement de Bellanca et Ianthé.

— Clignez des yeux, mesdemoiselles. Et on ferme la bouche. Surtout toi, Bellanca. Je vois jusque dans ta gorge. Je sais que c’est un gros choc, mais oui, Cat sait faire des câlins. Enfin, presque, ajoute-t-il avec un clin d’œil dans ma direction.

Je me retiens de lui faire un geste grossier, car Nérissa me gronderait.

(...)

Fidèle à elle-même, Bellanca lève sa cravache et en donne un coup sur la tête de Carver. Il pousse un cri de surprise, et peut-être de douleur, puis la foudroie du regard comme s’il envisageait sérieusement de la faire tomber de son cheval. Ou de lui tirer les cheveux. Si on leur en laissait la moindre occasion, ces deux-là se bagarreraient comme des gamins des rues.

(...)

Il ouvre la bouche, et je suis curieuse de savoir ce qu’il va dire, mais Nérissa lui coupe l’herbe sous le pied avec une remarque qui va certainement agacer encore plus la rouquine.

— Bellanca ! s’exclame sèchement Nérissa. Est-ce comme ça que doit se comporter une jeune fille ?

L’ex-princesse tarvanne devient complètement blanche. Puis rouge vif.

— Il est insupportable !

— Les hommes le sont souvent, répond Nérissa avec philosophie.

— Mais il me provoque tout le temps !

— Sois au-dessus de ça, répondons-nous à l’unisson, Nérissa et moi

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Carver est le seul à pouvoir savoir quand il atteindra l’autre versant de sa souffrance et sera prêt à vivre de nouveau.

— Le vin ne t’aidera pas, déclaré-je finalement.

Silence. Puis :

— Je sais.

— Je peux te l’enlever ?

Il se racle la gorge. Il resserre les bras autour de mes jambes puis hoche la tête.

— Donne-le à Bellanca.

Je fronce les sourcils.

— Pourquoi ?

— Parce que je l’évite à tout prix.

Un rire inattendu m’échappe.

— Elle est si terrible ?

Carver esquisse un vrai sourire. Il est petit et tord à peine sa bouche, mais Je le vois malgré tout.

— Peut-être pas. Mais quand j’aurai envie d’un verre ce soir, je réfléchirai à deux fois avant d’aller le chercher.

— Et si tu cèdes à l’envie, elle ne te le rendra pas. Je la connais assez pour le savoir.

Il ricane, et un humour sincère enrobe ce son.

— Elle trouvera quelque chose pour me distraire. Me faire la morale pendant un moment. Me donner quelques coups de pied. Probablement me mettre le feu.

— Alors, heureusement que tu ne seras pas imbibé d’alcool, dis-je d’unair pince-sans-rire. Tu t’enflammerais en un clin d’œil.

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— Est-ce que tu te fais à Bellanca ? demandé-je en commençant à monter les marches, Griffin à ma suite.

— Elle a certaines qualités.

Je me retourne en haussant un sourcil.

— Comme une puissante Magie du Feu ?

— Et un tempérament assorti, réplique-t-il d’un ton ronchon.

Un bruit étouffé retentit dans la grande salle derrière nous, suivi d’un grognement grave et masculin.

— Lève-toi, imbécile de soûlard, aboie Bellanca. Le vin n’a jamais aidé personne à faire quoi que ce soit d’autre que pisser.

Le bruit sec de la terre cuite qui se fracasse contre la pierre nous parvient.

Griffin et moi échangeons un regard et grimaçons. Carver pousse un juron.

Bellanca émet un cri strident, bruyant et suraigu. Puis le son d’une bagarre nous atteint.

Carver beugle de douleur.

— Tu m’as brûlé, espèce de harpie cinglée !

— Tu n’as qu’à pas me toucher ! Tu t’es brûlé tout seul !

— Contrôle tes cheveux ! s’exclame Carver. Ou je les coupe !

— Tu n’as pas intérêt à t’approcher de moi avec cette épée ! hurle Bellanca en retour.

Griffin et moi nous regardons bouche bée. Puis nous montons le reste des marches en courant.

Ils sont adultes. Ils peuvent se débrouiller tout seuls – sans s’entre-tuer par la même occasion, avec un peu de chance.

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Griffin acquiesce et m’aide à me lever. Je suis mortifiée, car je me lève d’un pas pesant en poussant un grognement. Il n’y a pas si longtemps, je traversais le feu, chevauchais des serpents et escaladais des cyclopes.

Aujourd’hui, je suppose que j’ai prouvé que je pouvais toujours me mouvoir rapidement quand je le voulais vraiment. Sinon, on dirait que le poids de mon corps double chaque fois que je m’assieds.

— Bon sang, Crevette. Tu pèses une tonne, murmuré-je en étirant mon dos douloureux.

Elle doit déjà tenir de son père : grand et costaud.

Les coins de la bouche de Griffin se relèvent, et ce petit sourire apporte une légèreté familière et bienvenue à ses traits tirés.

— J’imagine que je ne suis pas la « crevette » dont tu parles.

Je ricane en faisant un pas hésitant. Mon corps semble se détendre une fois que je me remets en mouvement – Dieux merci.

— Toi, tu es un homard… Tu es énorme.

— Pas autant que Arès. Ton Thanos, marmonne-t-il avec un soupçon de jalousie dans son ton grincheux.

Ce n’est ni surprenant ni totalement injustifié. J’ai quand même sauté au cou du dieu de la guerre.

— Il est trop grand, répliqué-je avec sincérité. Toi, tu es juste comme il faut.

Griffin a la carrure et la force pour me protéger, si j’en avais besoin. Il est assez musclé pour que je me sente féminine. Et assez pour me maîtriser d’une façon que je sais d’avance que je vais apprécier, puisque je sais aussi que je peux lui faire confiance. C’est un homme imposant et puissant pour des standards humains, mais il ne fait pas la taille d’un Olympien, et je ne voudrais pas que ce soit le cas.

Griffin me serre la main et me guide hors de la grande salle pour nous conduire vers l’escalier.

— Pourquoi « crevette » ? demande-t-il en se servant de sa main libre pour prendre une torche sur un chandelier au mur.

Je hausse les épaules.

— Ça m’est venu comme ça. Tu ne crois pas qu’elle fait la taille d’une crevette ? Une crevette vraiment lourde, mais minuscule ?

Il me décoche un vrai sourire, cette fois, et je suis soulagée d’un poids. Ou peut-être que c’est la Crevette qui change de nouveau de position.

— Tu es aussi une crevette, me lance-t-il.

[...]

— Nous sommes une famille de crustacés, annoncé-je.

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Des ailes ont poussé sur moi. Utiles ? Oui. Attirantes ? Ça reste à voir…

Je jette un oeil par-dessus mon épaule et tente d’étendre mes ailes. Elles se sont repliées à un moment quand j’ai atterri, sans que j’y pense vraiment. Un côté s’ouvre d’un coup sec et de manière impressionnante. L’autre m’ignore complètement. Super.

Rien n’est jamais facile.

J’incite l’aile déployée à se détendre de nouveau et elle se replie dans mon dos en frôlant le sol.

— Est-ce que ça fait mal ? demande Griffin.

— Non, sauf quand elles sont sorties la première fois. Mais j’espère que tu aimes les ailes. Maintenant qu’elles sont là, je ne sais pas du tout comment les rentrer à nouveau. Ou même si je peux le faire tout court.

Il fronce les sourcils et passe une main sur mes plumes. Elles sont étonnamment sensibles, et un petit frisson descend le long de mon dos.

— Tu pourrais te faire pousser des cornes, je m’en fiche, répond-il d’un ton bourru. Je t’aime. Tout entière. À l’intérieur comme à l’extérieur.

— Bon à savoir. En fait, ça me réchauffe vraiment le cœur. Parce qu’en fonction des Dieux qui ont ajouté leur ichor à mes veines, et apparemment ils sont un paquet à l’avoir fait, je pourrais finir avec des oreilles pointues ou une barbe, un jour.

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“I am mercy, but I am also death.”

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“You'll still be my light in the dark, Cat. Even if you fall.”

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“Trial by fire.

It forges a heart of iron.

And sets it alight.”

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