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— Pourquoi fais-tu ça ? demanda-t-il, avec une douleur sincère dans la voix. Pourquoi t’imposes-tu ça ?
J’eus un mouvement de recul en sentant l’indignation me faire rougir. Pourquoi je faisais ça ?
— MOI ? C’est ta faute si je ne peux pas respirer ! l’accusai-je, réussissant enfin à retirer mon pied.
Je déchirai la bande d’adhésif et l’arrachai en lambeaux.
— C’est trop, j’étouffe. Quand je ne suis pas avec toi, je pense à toi. Quand tu es près de moi, tout le reste disparaît.
Je secouai la tête, de plus en plus agacée.
— Tu ne peux pas continuer à passer d’un extrême à l’autre, Erik. Je ne contrôle même plus mon propre cerveau…
Mes joues étaient chaudes et rouges, en partie à cause de l’embarras de lui avoir avoué la vérité, mais aussi parce que j’étais en colère contre moi pour être tombée si éperdument amoureuse de l’homme accroupi devant moi… un homme sans cœur et inflexible qui desséchait mon monde et obscurcissait mon ciel.
Il se pencha encore, plus près. Il essaie toujours de se rapprocher.
— Tu ne crois pas que c’est pareil pour moi ? Tu ne crois pas que je deviens fou moi aussi ?
Sa voix semblait peinée, mais je secouai la tête. C’était impossible. Mon obsession pour Erik était forcément à sens unique. Il n’était pas contaminé… c’était lui, la maladie.
Afficher en entierToute la journée, il m'avait traitée comme une merde, et maintenant, il me mettait dehors pour pouvoir se rendre à un rendez-vous ? Je détestais l'idée qu'il ait un rancard. Il était censé se concentrer sur nous et notre entrainement.
Je secouais la tête et descendis.
- Merci de m'avoir raccompagnée, coach. Peut-être que demain, une fois que vous aurez baisé une nana au hasard, vous arriverez à me regarder dans les yeux pendant l'entraînement.
Afficher en entierChapitre 7 : Erik :
" Je secouai la tête et me penchai en avant.
- Tant que vous êtes chez moi, vous suivrez mes règles. Pas de sortie. Pas de fête.
Elle fronça les sourcils.
- Autre chose, coach ?
Il était de retour, le feu. Je ne pourrais jamais savoir si je voulais attiser la flamme ou l’étouffer. Au lieu de cela, je passai près d’elle.
- Va te changer.
Elle rit doucement.
- Tout de suite, monsieur."
Afficher en entierChapitre 1 : Erik :
"- Pourquoi es-tu là si tôt ? demandai-je d’un ton bourru, sans m’embarrasser des salutations d’usage.
Elle haussa un sourcil, parcourant brièvement mon torse nu des yeux avant de détourner le regard. Je me fichais de faire sa connaissance sans T-shirt. Elle s’était pointée en avance et sans prévenir, et j’étais en manque de caféine et énervé après avoir lu les commentaires de mon père, sans parler du fait qu’il y avait une Miss Anniversaire à moitié nue chez moi. Voir une gymnaste arriver en avance avec un sourire suffisant plaqué sur le visage, c’était la dernière des choses dont j’avais besoin.
- C’est comme ça que vous accueillez toutes les filles ? Torse nu et de manière aussi impolie ? Parce qu’à ma montre, je suis juste à l’heure, dit-elle en regardant à son poignet.
- Soit ta montre a cinq heures d’avance, soit tu es incapable de lire l’heure.
Elle fronça les sourcils.
- Vous n’avez pas eu mon mail ?
- Je n’ai rien reçu de ta part.
- Je vous l’ai envoyé il y a deux semaines, protesta-t-elle en sortant son téléphone de sa poche de derrière et en avançant vers moi. Vous voyez ?
Je baissai les yeux sur l’écran où se trouvait le mail. Il ne me fallut qu’une seconde pour voir son erreur.
- Tu t’es trompé en tapant mon nom dans l’adresse mail.
- Quoi ? Je l’ai copié directement du document que l’USGA a envoyé.
Elle semblait vraiment bouleversée par sa bévue, mais je ramassai la tasse de café sur le perron et me tournai vers la porte.
- Tu peux attendre dehors jusqu’à ce que le reste de l’équipe arrive.
- Quoi ? Vous vous moquez de moi ? Elles n’arriveront pas avant des heures.
Ses paroles me prirent au dépourvu. Avec ses traits fins et sa carrure délicate, j’aurais pensé qu’elle était tout aussi douce, mais son ton assuré prouvait le contraire.
Je fermai la porte grillagée assez brusquement pour qu’elle claque contre l’encadrement. Elle me hurlait dessus, mais je secouai la tête et continuai à entrer sans elle. Ma gueule de bois était trop puissante pour supporter ça."
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