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Je perçus une douceur nouvelle dans les yeux de mon employeur qui écarta de mon visage une mèche égarée. Ses doigts caressèrent ma joue et se refermèrent autour de mon menton. Je retins mon souffle, fondis à ce contact et m'appuyai sur sa main. Il la retira aussitôt. Déséquilibrée, je dus me retenir à la table, tandis qu'il s'écartait et me couvait d'un regard sombre.
- Il est de mon devoir qu'il ne vous arrive rien, déclara t'il d'une voix de nouveau glaciale.
Quand il fit mine de reprendre son travail, ma colère monta.
- Je suis en droit de franchir cette porte, rien ne vous autorise à m'en empêcher !
Au moins, ces paroles eurent le mérite de retenir toutes son attention. Il me fit face, une expression furieuse sur son beau visage. Je ne flanchai pas.
- Vous avez fait de moi une prisonnière, poursuivis-je, j'en ai plus qu'assez !
- Vous avez signé un contrat stipulant que vous feriez tout ce que je voudrais, gronda-t-il avec férocité. Vous ne partirez pas d'ici !
Afficher en entier[...] Je promenai un doigt léger comme une plume au-dessus d'un de ses sourcils, ne m'arrêtant que quand il bougea. Il était si beau, et il était tout à moi.
Pour l'instant.
Afficher en entier- Et moi, soufflai-je, voulez-vous savoir ce que je vois ?
Un tel désir brûla dans ses yeux qu'il me tordit le cœur.
- Je vois un bel homme exaspérant dont les rêves ont été réduits à néant. Je ne demande qu'à réparer les choses, sauf que je n'en ai pas le pouvoir.
Afficher en entierDe nouveau, il se tendit, se figea même. Si je crus discerner du désir dans ses yeux, ce fut très bref. En se dégageant doucement, il m'obligea à m'allonger.
- Vous avez besoin de vous reposer, chuchota-t-il.
" C'est de vous dont j'ai besoin', pensai-je. [...]
Afficher en entier- Vous ne m'abandonnez pas ? murmurai-je en me glissant sous les draps.
Son expression s'adoucit.
- Je ne m'éloignerai pas, promit-il.
Afficher en entierLes yeux pleins de larmes, je le vis quitter la chambre. Quelle idiote ! Les affaires et la vie continuaient. N’empêche, j’avais du mal à accepter qu’il s’éloigne tellement sa présence me donnait un sentiment de sécurité bien supérieur à celui que me procurait son garde du corps.
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