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« C’est la règle cardinale de la lutte contre les feux de forêt : ne jamais se laisser enceindre, sinon c’est la mort assurée. Créer un coupe-feu implique trois tâches principales. Le scieur utilise des tronçonneuses ou scies pour couper les arbustes et les arbres du futur coupe-feu. Ensuite, le balayeur arrive avec un McLeod – un outil ressemblant à un râteau à grosses dents – pour balayer toutes les aiguilles de pin, feuilles et les petites brindilles. Enfin, c’est au tour du remueur avec sa Pulaski, un outil spécial doté d’une lame de hache d’un côté et d’une houe de l’autre. Le remueur laboure la terre, faisant remonter à la surface la terre minérale afin de mélanger l’humus frais et humide à tout le reste. »
Afficher en entier« Je m’entends bien avec la plupart des mecs. Ils disent des conneries, et je leur rends la pareille. On s’envoie des vannes qui créent des liens à long terme… Parfois, j’ai l’impression de marcher sur une corde raide. Si je ne réponds, les gars penseront que je me vexe facilement et que je suis fragile. Si je les taquine trop, ils me traiteront de salope. »
Afficher en entier« La façon dont elle a bondi pour me défendre au bar, comme une amie qui chercher à me protéger… Elle est en pleine forme. Elle est compétente. Et j’ai un énorme faible pour elle. »
Afficher en entier« Elle est drôle et a une sacrée répartie. Contrairement à d’autres sauteurs de Redding, elle est généralement positive. Elle voit le bon côté des choses plutôt que le mauvais. En outre, elle excelle dans son travail. Et je ne parle même pas de sa silhouette. »
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Haley
J’ai beau ne pas en être à mon premier saut en tant que pompière parachutiste, me lancer dans le vide d’un avion me terrifie à chaque fois.
Assise sur un strapontin aux côtés de mes collègues pompiers parachutistes, je rebondis au gré des turbulences des courants ascendants tout en faisant mon possible pour garder mon calme. Pas facile, quand on sait ce qui suit.
La lumière rouge s’allume à l’avant de l’avion. « Deux minutes ! » rugit le guetteur par-dessus le bruit des moteurs.
L’adrénaline traverse mon corps telle une drogue, électrisant chaque terminaison nerveuse. La sensation est intense, à fleur de peau. Je la ressens à chaque saut, tout comme ma peur. Malgré cela, mon estomac se noue, une boule se forme dans ma gorge et des frissons descendent le long de ma colonne vertébrale. Pendant une fraction de seconde, je me demande ce qui m’a pris de m’inscrire à l’école de pompiers parachutistes.
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