Extraits

"I told you, Noelle," I say into her hear. " Everybody has problems. Some people just hide their crap better than others. But people aren't going to look at you and run away. They're going to look at you and think that they can talk to you, and that you'll understand, and that you're brave, and that you're strong. And you are. You're brave and strong."

C'est à se demander si les fous ne sont pas tous dehors en fin de compte , et si les gens d'ici n'auraient pas leur place parmi eux.

-Je n'ai jamais été très enclin à la colère.

-Pourquoi?

-Elle est plus puissante dans ma tête qu'elle ne le sera jamais à l'extérieur.

Les gens d'aujourd'hui sont plus ou moins déglingués , tu sais. Je préfère être avec quelqu'un qui a conscience de l'être , plutôt que de côtoyer une personne qui semble parfaite mais qui est...prête à exploser.

Je ne voulais pas de cette vie , poursuit-elle. Je ne voulais pas faire partie de ce monde-là.

J'en ai ma claque , les regrets ne sont qu'une excuse pour les gens qui ont échoué.

Vois tous ces verbes que tu viens d'énumérer, Craig, et profite. Ils t'appartiennent. Tu les mérites car tu les as choisis. Tu aurais pu tout laisser tomber mais tu as décidé de rester en vie.Et maintenant, Craig, vis pleinement. Vis. Vis. Vis.

— Tu veux passer tes journées à jouer aux jeux vidéo ?

— Ou regarder quelqu’un le faire. Tout, plutôt qu’être moi. Dormir, jouer aux jeux vidéo, faire du vélo et même étudier. Ce que je veux, c’est prendre mes distances avec mon cerveau. C’est tout ce qui compte.

« Que s’est-il passé quand tu t’es réveillé ?

— J’étais en train de rêver. Je ne sais plus à propos de quoi ; mais quand j’ai ouvert les yeux, j’ai ressenti quelque chose de terrible : j’ai pris conscience que je ne dormais plus. Et c’était comme recevoir un coup de massue dans le bas-ventre.

— Un coup de massue dans le bas-ventre, je vois.

— Je ne voulais pas me réveiller. J’étais bien plus heureux dans mon sommeil. Et c’est vraiment triste en fait. On dirait un cauchemar à l’envers. Normalement, on est soulagé quand on sort d’un cauchemar. Mais moi, c’est dans le cauchemar que je me suis réveillé.

— Et quel est ce cauchemar, Craig ?

— La vie.

— La vie est un cauchemar ?

— Oui. »

Mais plus que tout , je sens mon cerveau , là-haut, irrigué par le sang , et doté de la capacité d'observer le monde , de percevoir l'humour, la lumière , les odeurs , les chiens, et tout ce qui le compose ; tout ce qui se passe dans ma vie transite par mon cerveau : il n'y a donc rien d'étonnant à ce que ma vie entière ait volé en éclats lorsqu'il a déraillé.