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— Tu as conscience du train d’enfer qu’il va mener ? Or, tu n’es pas un jockey professionnel. As-tu déjà galopé à fond avec lui ?

— Plusieurs fois. Jeff peut en témoigner. Boots et moi l’avons laissé loin derrière nous, l’autre jour. Crois-moi, Blake, ce cheval, c’est l’élite.

Blake continuait à hésiter. A la façon dont il la regardait, elle comprit qu’il se retenait pour ne pas la forcer à descendre de sa selle.

Elle se pencha vers lui et chuchota :

— Je ne suis pas Abigail, Blake. Je connais Boots. Je me connais. Si je vois que cela devient trop dangereux, je le freinerai. Ce qui compte pour moi plus que tout au monde, c’est toi et être avec toi. Je te promets que je ne prendrai aucun risque.

— Il te faut un casque et un gilet de protection. Hors de question que je te laisse aller sur la piste sans l’équipement adéquat.

— Regarde derrière toi. Jeff a apporté tout ce qu’il faut.

Blake se retourna.

— Tu étais de mèche ?

En maintenant une distance prudente avec Blake, Jeff tendit son équipement à Gillian.

— Je me suis contenté de la conseiller, répondit-il. C’est elle qui a fait le boulot. Elle est douée. Elle a tout repris à zéro avec Boots. Elle lui a appris à accepter une selle et un cavalier. Une cavalière, en l’occurrence.

Jeff se recula encore avant d’avouer :

— Il ne l’a désarçonnée que deux fois.

Blake se retourna vivement vers Gillian.

— Eh bien quoi ? répliqua-t-elle avant qu’il n’ouvre la bouche. D’où croyais-tu que venaient ces bleus sur mes jambes ?

— Mais bon sang, Gillian ! Tu aurais pu te blesser grièvement ou même te tuer ?

— Et toi ? Que faisais-tu tout à l’heure ?

Blake ne répondit pas. Il avait passé la matinée à dresser un nouveau cheval. L’animal s’était laissé seller sans difficulté, mais au moment où Blake avait posé le pied sur l’étrier, il s’était mis à ruer. Il avait failli se faire piétiner.

Inutile de s’acharner. Il perdrait son temps, avec cette tête de bois. Il fallait parfois savoir choisir ses combats.

— J’aurais dû rester au lit avec toi ce matin, grommela-t-il. Comme ça, ni l’un ni l’autre ne nous serions exposés au danger.

Gillian le regarda d’un air effaré.

— Blake ! Je te rappelle que Jeff est là.

— Oh ! Ne faites pas attention à moi, dit ce dernier avec un large sourire.

— On ne parle que de nous sur le ranch, tu sais, ma douce.

— Nous trouvons que Blake est un putain de veinard, précisa Jeff… avant de se mettre à rougir.

Blake le gratifia d’une bourrade dans le dos.

— Absolument ! C’est la plus belle femme de toute la région.

— Oui, et personne ne comprend ce qu’elle fabrique avec un type de ton espèce, rétorqua Jeff.

Sans relever la raillerie, Blake se tourna vers Gillian.

— Embrasse-moi avant d’aller te briser le cou.

Elle se pencha et lui déposa un baiser sur les lèvres. Beaucoup trop sage au goût de Blake ! Voyant sa déception, Gillian repoussa son Stetson noir, l’empoigna par les cheveux et l’attira vers elle pour une étreinte passionnée. Il dut se retenir de toutes ses forces pour ne pas la faire basculer de sa selle et la prendre sur le sol, là, maintenant.

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Contente d’être seule, Gillian flâna dans les rayons et choisit un peignoir court en éponge. Hors de question qu’elle prenne de nouveau son petit déjeuner à moitié nue sous le regard d’un homme qui remarquait le moindre détail. Par exemple, ses mamelons qui se durcissaient quand il lui adressait un de ses sourires narquois… Ou la chair de poule qui hérissait ses bras quand il la touchait…

— Je peux vous aider ? demanda la vendeuse.

— Je cherche des sous-vêtements tout simples.

— Quelle taille ?

Blake la rejoignit, un petit sourire aux lèvres, et jeta un coup d’œil appréciateur à la lingerie.

— Je ne te dérange pas, j’espère ? lança-t-elle sèchement.

— Pas du tout, rétorqua-t-il sans se laisser démonter.

La vendeuse se retourna.

— Blake ! Qu’est-ce qui t’amène ici ?

— Salut, Mandy. Je fais des courses avec Gillian.

— Tu es sérieux ? Remarque, tu n’as jamais été du genre à rester seul très longtemps.

Blake détourna le regard. Serait-il gêné ? Gillian n’aurait pas cru cela possible. Quoi qu’il en soit, il ne contesta pas le sous-entendu de Mandy.

— Alors, Gillian, quelle taille ? répéta cette dernière.

Puisque Blake refusait de partir, elle n’avait pas d’autre choix que de ravaler une fois de plus sa fierté et de répondre.

— S pour le bas et 75C pour le haut.

Un bon point pour lui malgré tout : il ne s’autorisa pas une seule seconde à laisser son regard s’égarer vers ses seins.

— Il faudra que je m’en souvienne, murmura-t-il.

Pour son plus grand dépit, Gillian sentit ses joues et ses oreilles s’embraser.

Mais au fait, pourquoi serait-il le seul à jouer à ce petit jeu ?

— Toi ? M’acheter de la lingerie ? rétorqua-t-elle, moqueuse. J’aimerais bien voir ça !

Quelle imbécile ! Elle aurait dû deviner qu’il valait mieux ne pas provoquer Blake ! songea-t-elle en le voyant se diriger sur-le-champ vers un portant d’où il décrocha un ensemble soutien-gorge culotte à la bonne taille, en satin blanc crème bordé de dentelle rose.

— Eh bien ! s’exclama Mandy, en la regardant d’un air admiratif. D’habitude, c’est Blake qui lance les défis.

Gillian vit un éclair de tristesse et de honte traverser le regard de Blake, puis il se dirigea sans un mot vers une caisse, assez loin de celle où attendaient Bud et Dee. Pour leur cacher la nature de son emplette, sans aucun doute.

Gillian le suivit des yeux sans comprendre.

— Il ne faut jamais dire « chiche » à un cow-boy, lui expliqua Mandy, que l’attitude de Blake ne semblait pas perturber.

— Excusez-moi, mais j’ai trouvé ce qu’il me faut, dit précipitamment Gillian.

— Pas de problème, répondit Mandy en s’éclipsant pour aider une autre cliente au rayon chaussures.

Après avoir choisi en toute hâte quelques articles supplémentaires, Gillian fila vers les caisses. Blake l’intercepta, un petit sac blanc avec des poignées en ficelle à la main.

— Tiens ! C’est pour toi.

— Pourquoi ne le gardes-tu pas pour ton usage personnel ?

— La couleur ne sied pas à mon teint. Elle t’ira beaucoup mieux à toi.

— Qu’est-ce qui t’ira beaucoup mieux ? voulut savoir Bud.

Visiblement gêné, Blake ouvrit la bouche pour répondre mais Gillian lui sauva la mise.

— Une jolie écharpe que j’avais remarquée sur un mannequin. Blake me l’a offerte.

Elle arracha le sac des mains de Blake et le tint serré contre son ventre.

— Merci, ajouta-t-elle.

Elle venait de se rappeler la menace de son grand-père de renvoyer quiconque l’importunerait. Elle ne voulait pas attirer d’ennuis à Blake. C’est elle, par sa remarque stupide, qui l’avait poussé à cette folie.

— Ah d’accord ! dit Bud en dévisageant Blake qui soutint son regard sans ciller. Apporte le reste de tes affaires à la caisse, Gillian.

Là-dessus, il rejoignit Justin et Dee dans la queue.

Gillian s’apprêtait à le suivre lorsque Blake l’arrêta.

— Merci d’avoir volé à mon secours et de m’avoir épargné une explication potentiellement fatale, dit-il. Si quelque chose d’autre te fait envie, il te suffit de demander.

Seigneur ! Ce sourire la conduirait à sa perte ! Certes cet homme ne manquait pas d’air. Mais quel charme ! Quel humour ! En outre, il savait comment traverser ses défenses et quand ne pas insister. Et, de plus, elle le trouvait sympathique.

Oui, vraiment extrêmement sympathique…

— J’ai tout ce qu’il me faut. Merci.

— Laisse-moi porter tout ça, proposa-t-il en joignant le geste à la parole quand elle ne protesta pas.

— En fait, tu meurs d’envie de tripoter ma petite culotte.

Elle n’avait jamais flirté. Pas de cette façon, du moins. Peut-être un jour avait-elle osé un sourire ou un regard. Mais avec Blake, elle se sentait différente. Il lui semblait tout naturel de le taquiner.

— C’est quand tu veux, répondit-il.

Plus trace de plaisanterie dans sa voix. Il était sérieux et voulait qu’elle le sache. Impossible de se tromper sur le regard qu’il lui adressa avant de se diriger vers la caisse où Bud régla sans broncher, sans même un battement de cils, la note astronomique de tous ces achats.

— Euh…

— Remercie-le, c’est tout, lui murmura Blake à l’oreille.

— Merci, grand-père. Je te suis infiniment reconnaissante. Qu’est-ce qu’on dit, Justin ?

— Merci ! Maintenant, je vais être comme papy Bud et Blake !

Le petit garçon remplaça aussitôt ses vieilles baskets élimées par des bottes de cow-boy marron foncé. Il se balança alors d’arrière en avant pour en éprouver l’effet. Satisfait, il leva un visage radieux vers Blake qui lui ébouriffa les cheveux d’un geste affectueux.

— Allez cow-boy, en route !

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Elle tendit la main vers Boots qui, au bout d’une minute, baissa la tête pour la sentir. Quand son haleine chaude lui caressa la paume, elle sourit, heureuse de cette petite victoire.

— C’est bien, mon grand. Je ne te ferai pas de mal, tu sais.

Elle croisa le regard douloureusement triste du cheval. Une âme sœur…

— Pauvre chou.

Elle lui ouvrit ses bras, sans croire qu’il répondrait à l’invitation. Aussi faillit-elle s’écarter quand il avança vers elle. Mais, puisant du courage dans leur mélancolie partagée, elle lui entoura le cou et sentit bientôt le long soupir de Boots se répercuter dans sa propre poitrine.

— C’est bien, mon grand. Ça va aller.

Du bout des doigts, elle lui caressa l’encolure, indifférente à la piqûre des épines plantées dans sa robe. Elle voulait tellement qu’il sente sa présence ! Qu’il sache qu’elle ne le brutaliserait jamais.

— Mince alors ! s’exclama Blake qui, de l’autre côté de la clôture, avait observé la scène. Je n’y crois pas !

Elle a réussi à se faire accepter.

Dee et Bud le rejoignirent, avec Justin fièrement perché sur sa jument.

— Quand je pense que j’ai passé quasiment trois semaines à essayer d’amadouer ce cheval ; et elle, la première fois qu’elle entre dans son enclos, il lui fait suffisamment confiance pour la laisser l’embrasser ! renchérit Bud.

— Elle s’est contentée d’ouvrir ses bras et il s’y est blotti ! poursuivit Blake, incrédule. Cet animal voulait juste un câlin.

— Gillian sait bien faire les câlins, déclara Justin.

Il aimerait bien le vérifier par lui-même ! songea Blake pendant que Justin continuait :

— Elle sait s’y prendre avec les animaux. Une fois, elle a sauvé un oiseau sur le port. Il s’était emmêlé le cou et les pattes dans une ligne de pêche. Il ne laissait personne approcher. Gillian lui a parlé tout bas et elle a tendu la main vers lui, très lentement, jusqu’à ce qu’elle le touche. Elle a démêlé le fil sans qu’il se débatte et après, elle l’a ramassé, l’a emmené au bout de la jetée et l’a lancé dans les airs. Il s’est envolé. Elle fait sans arrêt ce genre de trucs. Elle n’aime pas voir des animaux souffrir.

Pas difficile de comprendre pourquoi ! se dit Blake.

Le pauvre Boots avait été gravement maltraité. Comme il appartenait à une lignée de champions, son propriétaire précédent l’avait utilisé pour la reproduction jusqu’à ce qu’il acquière un meilleur étalon. Il avait alors mis Boots au rancart dans un pré, sans soins et quasiment sans nourriture. Quand Boots se rebellait, il le fouettait pour le dompter. Blake ne croyait pas à cette méthode. A Three Peaks Ranch, toute violence était interdite, même avec un cheval particulièrement récalcitrant et agressif.

— Gillian ! appela Blake assez fort pour qu’elle l’entende, mais pas trop afin de ne pas effrayer Boots. Essayez de l’emmener vers le tas de fourrage. Peut-être qu’avec vous il consentira à manger.

Sans interrompre ses caresses, Gillian lança par-dessus son épaule :

— Vous voulez que je le pousse au derrière, peut-être ?

Blake réussit à retenir un rire mais pas un sourire. Cette femme ne manquait pas de repartie !

— Non. Gardez un bras autour de son cou et commencez à marcher. On verra s’il vous suit.

— Tu as faim ? chuchota-t-elle à l’oreille de Boots tout en continuant à le caresser. Je parie que oui. Que dirais-tu d’aller casser une petite graine ? Je resterai avec toi. Personnellement, je n’aime pas manger seule. Toi non plus, j’en mettrais ma main au feu. Allez ! Viens !

Suivant les instructions de Blake, elle avança de deux pas. Boots ne bougea pas. Il observait chacun de ses mouvements.

— Allez, viens ! Tu ne risques rien, insista-t-elle en l’incitant à la suivre par une pression sur son encolure.

Quand Boots céda enfin, de l’autre côté de la clôture tout le monde poussa un soupir de soulagement.

— C’est bien, mon grand. C’est par là.

Elle le mena jusqu’à la mangeoire. Comme il restait là à la regarder sans toucher aux aliments, elle se baissa pour en prendre une poignée qu’elle lui tendit. Après l’avoir reniflée, du bout des lèvres il en happa une bouchée et s’arrêta. Une minute se passa avant qu’il se décide à manger le reste. Elle lui tendit une deuxième poignée qu’il attaqua avec moins d’hésitation. Elle se baissa de nouveau pour ramasser du fourrage et, impatient, Boots lui donna un petit coup de tête. Déjà en équilibre précaire à cause de l’attelle, elle tomba… sur son bras plâtré. Un cri de douleur lui échappa.

Aussitôt, Blake sauta par-dessus la clôture et se précipita vers elle. Elle l’arrêta d’un geste de la main.

— Ça va.

Puis, se tournant vers Boots, elle ajouta :

— Allez ! Mange, maintenant !

Boots se mit à mastiquer bruyamment l’avoine qu’il prenait de lui-même dans la mangeoire.

Après quelques contorsions, Gillian s’assit à côté de lui. Les muscles de son dos se contractaient en spasmes violents. Elle ferma les yeux et se concentra sur sa respiration pour surmonter la douleur qui irradiait le long de sa colonne vertébrale et dans son bras.

Blake, à quelques mètres d’elle, l’observait.

— Tu es une sacrée tête de mule, Boots ! lança-t-elle quand elle eut recouvré ses esprits.

L’animal approcha ses naseaux de sa joue et souffla doucement. Elle ne put retenir un rire.

Son premier rire.

Blake se sentit fondre.

— Ben voyons ! Tu essaies de te faire pardonner pour m’avoir bousculée !

Boots souffla sur ses cheveux, la faisant de nouveau rire, avant de retourner à son repas.

Blake n’en croyait pas ses yeux. Ce satané cheval avait eu le coup de foudre pour Gillian !

Comment aurait-il pu en être autrement ?

— Je crois que Boots est tombé amoureux de vous, dit-il.

— Il est comme un gros chien.

— Qui pourrait vous piétiner à mort.

Boots s’arrêta un instant de manger pour lui souffler une nouvelle fois dans le cou.

— Effectivement, reconnut-elle. C’est un dangereux meurtrier. Il va m’étouffer de ses baisers.

— Si seulement je pouvais en faire autant, marmonna Blake entre ses dents.

— Pardon ? Je n’ai pas entendu ce que vous disiez.

— J’admirais le beau temps !

Quel mensonge pitoyable !

— Voulez-vous venir admirer les talents de cavalier de Justin ? enchaîna-t-il vivement.

— D’accord !

Elle se leva lentement et entoura de nouveau le cou de Boots.

— Sois gentil. Termine ta mangeoire.

Blake aurait volontiers ironisé sur le fait qu’elle adoptait la même attitude avec Boots et avec son frère. Mais difficile de se moquer quand l’animal avait enfin accepté de manger après des semaines à se nourrir de l’herbe qu’il broutait dans l’enclos.

— Avant, quand il aura fini de manger, pourriez-vous emmener Boots dans ce box, là-bas ? Je vous y rejoins. Quand nous serons allés voir Justin, voudriez-vous m’aider à brosser Boots ? Si vous vous en sentez la force.

— Je peux toujours essayer, répondit-elle en levant sa main bandée pour lui montrer que la tâche ne serait pas facile.

Mais il aurait mis sa tête à couper qu’elle était prête à tout pour aider Boots à récupérer.

Lui-même aurait déplacé des montagnes pour elle… si elle avait accepté.

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