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« — Duchesse, vous me faites chavirer, dit-il d’une voix rocailleuse, le sourire aux lèvres.

Des passants les observaient avec curiosité.

Elle replaça le cache-œil et l’embrassa de nouveau, puis elle déposa des baisers sur son œil valide et ses joues et sa bouche encore.

— Oh, non, vous êtes insubmersible ! »

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« — Le véritable propriétaire de cette bague n’est pas de votre sang.

Les épaules d’Arabella s’affaissèrent, mais elle redressa son menton délicat.

— Maman l’a confiée à Eleanor avant de nous faire embarquer sur ce navire en partance pour l’Angleterre. Si elle appartient à un prince, pourquoi notre mère l’avait-elle en sa possession ? Ce n’était pas une princesse.

Loin de là, si les soupçons du pasteur étaient fondés.

La diseuse de bonne aventure ferma de nouveau les paupières. 

— Je ne parle pas du passé, mon enfant, mais du futur.

Eleanor jeta un regard exaspéré à Arabella, qui l’ignora.

— Dans ce cas, qu’avons-nous à voir avec ce prince ?

— L’une d’entre vous…

La femme n’acheva pas sa phrase. Elle fit planer de nouveau la main au-dessus de la bague, doigts écartés.

— L’une d’entre vous épousera ce prince, lâcha-t-elle en rouvrant brusquement les yeux. À l’occasion de ce mariage, le secret de votre passé vous sera révélé.

— L’une d’entre nous épousera un prince ? s’écria Eleanor, incrédule.

Arabella agrippa la main de sa sœur pour la faire taire. La bohémienne avait incontestablement le sens du drame et des effets de manche, mais ses paroles étaient trop merveilleuses.

— Qui est-ce ? Qui est ce prince, grand-mère ?

La femme écarta la main. La bague scintilla sous l’éclairage tamisé.

— À vous de le découvrir.

La gorge d’Arabella la picota soudain. Non pas qu’elle eût envie de pleurer – cela lui arrivait rarement –, mais elle avait tout à coup la certitude que la bohémienne avait dit la vérité. »

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— Vous allez me dévêtir ici, alors que n’importe qui peut me voir ?

— Tout le monde dort.

Il se pencha pour goûter son cou satiné, et elle laissa échapper un soupir.

— Je serai le seul à vous voir.

— Je ne suis pas belle, l’avertit-elle. Ni ronde ni voluptueuse. Vous serez déçu.

— Vous n’êtes pas belle, mentit-il, car il savait que tenter de la convaincre du contraire serait inutile

Il fit glisser les manches de sa robe le long de ses bras, la débarrassa de son corsage.

— Vous êtes trop mince. Une femme doit être plus pulpeuse.

Il plaqua les mains sur son ventre pour la ramener à lui. Ses fesses douces et rondes accueillirent son érection.

— Beaucoup plus.

— Vous ne faites aucun cas de ma vanité.

Elle arqua le cou et il laissa ses doigts descendre plus bas. Elle retint son souffle.

— Depuis le début, ajouta-t-elle.

— La vanité n’est pas le pire de vos défauts, duchesse.

Il inclina la tête pour inhaler son parfum.

— C’est l’orgueil.

http://lachroniquedespassions.blogspot.fr/

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- Je suis simplement un homme qui a envie d’embrasser une femme qui a envie d’être embrassée -par moi, j’entends- et qui prétend que ce n’est pas le cas.

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Arabella n’avait pas l’habitude de rester inactive. Le troisième matin, elle s’aventura hors de la cabine pour se dégourdir les jambes et chercher un endroit qui ne la placerait ni dans la ligne de mire du capitaine, ni de l’eau qui constituait désormais leur seul horizon.

C’était lâche de sa part que de se terrer dans un coin, mais elle était déjà experte en la matière. Elle avait fui, esquivé et évité les attentions inopportunes de toutes sortes de domestiques amoureux de rang supérieur, d’invités ivres, et de fils de famille qui considéraient les servantes comme un gibier légitime. En une seule occasion, la toute première, elle avait été assez naïve pour croire que l’homme lui proposait son amitié, et assez sotte pour être blessée en découvrant qu’il lui offrait quelque chose de tout à fait différent.

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À bord, tout le monde semblait à l’aise et actif. Adossé au rouf, un garçon taillait un bâton avec un canif. Les autres s’affairaient qui aux cordages, qui aux bordés, qui aux voiles, la plupart actionnant une structure massive composée d’un treuil et d’une poulie, afin de hisser des barriques à bord. Le tout en chantant une chanson qui s’accordait au rythme de leurs pas. Aussi burinés que le Dr Stewart et vêtus simplement, ils évoquaient une bande de ruffians avec leurs dents manquantes et leurs favoris en broussailles. Mais ils travaillaient avec zèle tandis que la brise soufflant du chenal faisait claquer les cordes et les voiles. Ils lui jetèrent un coup d’œil et certains portèrent la main à leur bonnet pour la saluer. Seul un jeune homme s’en abstint. Son attention ne dévia pas de la pile de toiles qu’il recousait de ses mains osseuses.

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M. Miles, le valet de chambre du capitaine, était un petit homme soigné, portant un foulard de cou amidonné, une veste à revers en velours et des brodequins à talons. Lorsqu’il accueillit Arabella à bord du Retribution, il examina sa robe comme si elle avait été taillée dans un sac à patates.

— Vous n’avez pas de bagages, madame ?

— Ma malle est partie pour Saint-Malo sans moi. Je vais devoir m’acheter de nouveaux vêtements à Saint-Nazaire.

Avec de l’argent qu’elle ne possédait pas. Après avoir payé la traversée au capitaine Andrew, il ne lui resterait qu’une livre et trois shillings en poche, juste de quoi louer la voiture qui l’emmènerait au château. Elle se présenterait dans des habits sales et froissés, mais à l’heure.

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Luc n’avait pas cru aux diatribes de son tuteur concernant les tentations impures liées à la chair féminine. Du reste, passé les premiers mois, il n’avait plus rien cru de ce que pouvait raconter le révérend Absalom Fletcher. Les hommes mauvais mentaient souvent. Il s’était donc sauvé de nouveau le lendemain et avait couru jusqu’à l’école dans l’espoir de croiser la directrice, puis le jour d’après, et ainsi de suite, cherchant en elle une alliée. Ou simplement un refuge. Chaque fois que le valet de pied le ramenait par la peau du cou, sa punition était plus sévère.

Il avait enduré les sanctions sans broncher, des larmes de défi roulant sur ses joues. Jusqu’à ce qu’Absalom découvre sa véritable faiblesse. Alors, Luc avait cessé de désobéir pour devenir un pupille modèle.

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Plymouth, août 1817

Luc Westfall, ancien capitaine de frégate du HMS Victory, comte de Rallis et héritier du duché de Lycombe, était assis dans un coin de la taverne. Il avait appris voilà fort longtemps que cette position permettait de voir venir le danger de n’importe quelle direction. Ce jour-là, elle présentait l’avantage supplémentaire de restreindre la taille du paysage à étudier.

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Ravenna attrapa le chiot et courut vers le garçon qui s’avançait d’un pas nonchalant. Sa peau hâlée luisait d’un éclat chaud dans les rayons du soleil qui s’insinuaient entre les branches de l’immense chêne. À quatorze ans tout au plus, il était dégingandé et émacié, mais son regard de jais recélait une méfiance qui n’était pas celle d’un enfant de son âge.

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