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Extrait

Extrait ajouté par strawberry56 2010-09-21T20:55:29+02:00

Mon père a construit une maison tout près pour qu'on soit à côté et que Maurice Lepoivre nous apprenne plus de trucs. Tous les élèves les plus proches de Maurice Lepoivre ont acheté les mai­sons les plus collées à la sienne, même le presby­tère il a été acheté par Patricia qui est anglaise. Elle est venue exprès pour Maurice Lepoivre avec sa fille Jocelyne qui est aussi ma copine.

On est tous bien serrés autour de la grande mai­son et tous ensemble on fait une famille. Il y a aussi ceux qui habitent dans les maisons en face du grand portail vert ou ceux qui sont dans les sentes autour du verger de la grande maison, ou encore dans la rue, derrière, là où j'habite : on est tous de la famille secrète de Maurice Lepoivre. Il y a l'école, la mai­son de Maurice Lepoivre et la boulangerie en face. On est bien. Juste à côté de l'église.

Maurice Lepoivre a dit qu'il fallait que ses élèves fabriquent un coq à la forge de la grande maison et aillent le poser tout en haut du clocher de l'église du village. Et c'est ce qu'ils ont fait. Nous on a regardé Claude, le père de Matthieu, qui montait au clocher, tout en haut pour accrocher le coq. Tout le monde était en bas et on avait peur qu'il tombe, c'était drôle. Mais il n'est pas tombé et il a accroché le coq. Tous les gens du village étaient d'accord, même le curé, le maire et la garde champêtre. Tout le monde était très content qu'on ait un nouveau coq qui montre le nord tout en haut du clocher. Les gens du village ont beaucoup de chance qu'on fasse ça pour eux.

Maurice Lepoivre habite cette grande maison où il y a son appartement avec sa femme et puis tout un tas de pièces où nous, les enfants, on n'a le droit d'aller sous aucun prétexte. Ces pièces-là sont pour les grandes personnes et ça fout la trouille de se tromper et d'entrer dans la mauvaise pièce. Souvent on est seuls ou bien quelqu'un est là qui nous occupe, mais on n'a pas de jouets, c'est ordinaire les jouets. On n'a pas de vélos, pas de poupées, pas non plus de billes ou de ballons. On n'a pas besoin de ça pour s'amuser le week-end. Des jouets, on en a chez nous. Là-bas c'est pas pareil, soit on travaille soit on fait rien.

Nous les enfants, on a un chalet spécialement pour nous chez Maurice Lepoivre. Il y a plein de maisons chez lui tellement c'est grand. Au moins cinq. Et quand on se déplace dans les grandes mai­sons de Maurice Lepoivre on n'est jamais seuls, on est toujours avec un adulte, mais il ne nous tient pas la main. Pas la peine. On n'est pas des enfants ordinaires. On sait marcher sans qu'on nous tienne la main et pareil pour les cartables : on n'a pas besoin qu'on nous les porte.

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