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« D’un pas soutenu, une jeune femme marchait dans une forêt domaniale qui s’étendait à n’en plus finir vers l’horizon. La tiédeur de l’air, les rayons du soleil qui filtraient au travers du feuillage des grands arbres apportaient une couleur chaude dans le sous bois. La jeune femme respirait à plein poumons, le sourire aux lèvres, détendue, écoutant la nature s’épanouir sous le soleil.

Cependant, cette quiétude ne dura pas : car tout s’assombrit. Des nuages noirs s’agglutinaient au dessus de la cime des arbres. Les oiseaux se turent, plus un bruit ne dérangeait l’ambiance glaçante que dégageait à présent la forêt. La jeune femme s’arrêta, en proie à une peur indéchiffrable. Que se passait-il ?

Une onde étrange, froide et effrayante s’insinua dans ses membres ainsi que dans tout son être, augmentant son malaise.

Les tremblements de ses mains se firent plus forts, son cœur se mit à cogner violemment contre sa poitrine. Sa raison lui criait de s’enfuir, mais ses jambes ne lui répondaient plus. Elle entendit dans le silence, des pas qui crissaient sur les feuilles mortes. Une onde froide, puissante et écrasante, émanait de la créature qui s’avançait lentement vers elle, encapuchonnée d’une longue cape noire.

La jeune femme recula malgré la lourdeur de ses membres. Le cœur au bord de l’implosion ; elle hurla d’effroi en voyant le visage que lui dévoilait la créature. »

Elawen s’agitait dans son sommeil ; de nombreuses images passaient et repassaient dans sa tête, toutes plus étranges les unes que les autres. Mais une image effrayante finit par la réveiller en sursaut. Elle ressentait une brûlure soudaine au plexus solaire. Elle était transpirante et essoufflée d’avoir tant bougé dans son lit et dû se lever pour ouvrir la petite fenêtre de son appartement et prendre un bol d’air frais.

Elle observait, pensive, les lumières de la rue piétonne, en bas de son vieil immeuble. Quelques passants rentraient chez eux d’un pas rapide, emmitouflés dans leur parka.

Elle resta un petit moment à réfléchir à ce rêve étrange, ce cauchemar plutôt… La dernière image commençait déjà à s’estomper.

Elawen soupira, envoyant une fumée blanchâtre dans la nuit noire. Elle se massa le plexus, un peu inquiète, puis elle referma la fenêtre, commençant à frissonner. L’air était glacial pour un mois de mai. Elle se dirigea vers sa kitchenette et se prépara une tisane menthe réglisse pour se calmer et peut-être se rendormir.

Le plus étrange fut que cette image glaçante était déjà apparue dans ses songes, elle en était persuadée. Elle secoua sa chevelure rousse, remettant ses idées en place ; Ce n’était qu’un cauchemar après tout, il n’y avait donc pas de quoi s’affoler.

Cependant, elle ne réussit pas à s’endormir ce soir-là.

Lorsque le soleil se leva enfin, Elawen décida de s’octroyer une randonnée en forêt afin d’apaiser ses inquiétudes.

Elle vivait en ville depuis sa naissance et le fait d’aller se promener en forêt lui procurait toujours la même sensation enivrante. Elle se sentait reposée, insouciante en symbiose avec la nature et les chênes gigantesques de cette forêt domaniale qui s’étendait à perte de vue vers l’horizon, entourée de grands champs cultivés.

Elle pouvait y rester des heures, seule, à marcher, randonner, sentir l’herbe fraîche du matin qui poussait dans les prairies entourées de jeunes arbres. Les fleurs qui, à cette époque de l’année, débutaient leur floraison, donnaient des touches de couleurs çà et là.

L’odeur des feuilles mortes de l’automne précédent, mélangé aux effluves du feuillage des arbres printaniers humidifiés par la rosée du matin donnait un parfum boisé et frais.

Etait-ce parce qu’elle ressentait étrangement cette onde de chaleur que dégageaient les arbres alentours ? Elle ne se posait pas la question, pour elle, c’était normal, c’était une sorte de relaxation. Ces collègues allaient voir des sophrologues, se faisaient dorloter dans des instituts de beauté, ou bien, le plus souvent, allaient faire du shopping… Elawen ne comprenait pas cet engouement à acheter tout et n’importe quoi pour se faire plaisir, se faire du bien, pour finalement regretter ensuite en voyant son compte en banque proche du négatif. Alors que tout près, à porté de main, des choses simples pouvait suffire à se revigorer, ou se calmer.

« Je préfère sortir avec mes amies ! Tu n’en as pas marre d’être tout le temps seule, Ela ? Moi, j’attraperais le bourdon à ta place ! » Disait sa collègue Jessica.

Mais ce qu’elle ignorait, c’est qu’Elawen avait toujours eu l’habitude d’être seule ; c’était une solitaire, une débrouillarde, avec un caractère déterminé depuis son enfance.

Alors qu’elle lisait son livre, assise sur un tronc d’arbre mort, elle entendit un jappement non loin d’elle suivit d’un gémissement caractéristique d’un chien en détresse. Elle rangea son livre et se leva, recherchant le chien en poussant les arbustes et les branchages.

Elle le trouva allongé sur le flanc, derrière un buisson épineux ; c’était un énorme chien, plein de poils d’une blancheur étonnante, presque bleutée, elle ne sut quelle était sa race ; un Golden Retriever ou un Labrador peut-être, mais son pelage n’était pas courant. Il paraissait exténué :

— Et bien, que t’arrive-t-il mon chien ? Lui demanda-t- elle, avec douceur, tout en s’approchant lentement.

Elle s’accroupit à la hauteur de sa tête. Le chien ne parut pas apeuré, il la regardait.

— Tu ne me connais pas, mais je ne te ferai aucun mal… Dit-elle en approchant sa main de sa truffe.

Le chien renifla la main d’Elawen et se redressa difficilement, se mettant sur ses quatre pattes. Elawen constata que l’une d’elles était blessée, surement un piège à lapin posé par un chasseur. L’animal avait dû se débattre pour en sortir car sa patte était méchamment meurtrie.

— Et bien, et bien, dit-elle, embarrassée ; tes maitres ne sont pas ici, j’imagine… Un gros chien comme toi ne se balade pas seul à moins qu’il ne soit perdu ou…

Elle s’interrompit soudain, une chose brillait autour du cou du chien, enfoui dans ses poils :

— Tiens ! Tu as un collier, c’est déjà ça, on va peut-être pouvoir te ramener à tes maitres !

Elle tâta, avec des gestes doux pour ne pas le brusquer, son cou et sentit dans l’épaisseur de son pelage un collier en cuir retenant l’objet ; un pendentif étonnant, d’environ cinq centimètres, en forme de feuille de chêne et de couleur cuivré mais ne portant aucun nom, aucun numéro de téléphone où joindre ses maitres.

Au moment où elle le lâcha, il s’illumina d’une lumière elle aussi cuivrée… Elle ne remarqua pas cette réaction étrange du pendentif, qui retrouva sa place entre les poils épais du chien.

Elawen soupira en regardant le chien.

— Bon, il ne me reste plus qu’une chose à faire ; t’emmener avec moi !

Le chien poussa un jappement comme pour lui répondre, il la regardait de ses yeux noisettes, visiblement ravi.

Ne pouvant le porter, ils marchèrent lentement, sur le chemin longeant la forêt.

Le chien se mit soudain à grogner, regardant dans la direction opposée, Elawen dû lui dire plusieurs fois de se calmer et d’avancer :

— Ne t’inquiète pas, c’est sûrement un lapin ! Le rassurait-elle.

Cependant, une onde froide et malsaine la traversa soudain, ce qui l’inquiéta davantage. Le chien grognait de plus belle en montrant les canines, ce qui n’arrangea pas son malaise..."

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