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Extrait

Extrait ajouté par Underworld 2019-02-21T00:18:14+01:00

Janine regardait, hébétée, cet homme qui venait de lui faire cette stupéfiante déclaration.

— C’est une plaisanterie ? lança-t-elle dès qu’elle put reprendre ses esprits.

— Je ne plaisante jamais sur de tels sujets. Votre sœur, quand elle a accepté le poste, savait parfaitement à quoi elle s’engageait.

— Je ne vous crois pas. Jamais Reine n’aurait accepté un tel marché !

— Vraiment ?

— J’en suis sûre.

— Mais je vous affirme que votre sœur…

— Qu’importe ma sœur ! C’est de moi qu’il est question. Et je refuse cette ignominie.

— Impossible ! répliqua-t-il d’une voix dure. Vous avez signé le contrat.

— Ce contrat n’a aucune valeur !

Elle s’était levée d’un bond et n’avait plus qu’une idée en tête : fuir au plus vite cette maudite maison. Mais lui aussi s’était mis debout et il lui barra le chemin. Son regard noir brillait d’une lueur implacable.

— Pas de simagrées, mademoiselle. Vous avez signé cet accord de votre plein gré, vous devez le respecter.

Janine tremblait si fort qu’elle dut s’agripper à la chaise qu’elle venait de repousser.

— Vous ne pouvez pas m’imposer cela. Aucun tribunal au monde n’acceptera d’avaliser les termes d’un tel contrat !

— Aucun tribunal anglais, peut-être… Pero estamos en Españia, señorita, dois-je vous le rappeler ?

— Cela m’étonnerait que la justice espagnole cautionne une telle infamie ! Nous ne sommes plus au Moyen Age…

— Ne cherchez pas à m’intimider, mademoiselle. Ce contrat est bel et bien signé et vous ne pouvez plus vous rétracter.

Voyant qu’elle ne pouvait lui faire entendre raison, Janine essaya de l’apitoyer.

— J’ai signé sans savoir, señor, vous devez me croire !

— Mais je vous crois. Seulement, il ne faut pas me rendre responsable de ce quiproquo. C’est à votre sœur que vous devez vous en prendre.

Janine baissa les yeux, accablée par cette évidence : Reine, une fois de plus, l’avait trahie.

— Rappelez-vous, poursuivit Don Felipe, je vous ai laissé la possibilité de lire ce contrat avant de le signer. Et vous avez signé les yeux fermés !

— Je me suis conduite de façon stupide, c’est vrai. Mais pourquoi en profiter pour m’accabler ? Si vous tenez tellement à avoir un fils, qu’attendez-vous pour vous marier ?

— Je n’ai aucune attirance pour le mariage. Tout ce que je souhaite, c’est un fils, un hijo, à qui je puisse léguer mon titre et mes terres. Si je reste sans héritier, tout ce que je possède ira à des cousins qui ne portent même pas le nom de Rimados.

Janine soupira d’un air excédé.

— Je n’ai que faire de vos raisons, señor. Et je vais partir aujourd’hui même.

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