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Je lui souris gênée. Il se met debout, et je reste les yeux écarquillés, la bouche formant un O parfait, je sais que j’ai l’air d’une andouille, mais ce mec doit bien mesurer deux mètres pour autant de muscles. Je baisse mon regard et me retrouve devant des pectoraux luisants de sueur digne d’un héros de comics.
— La vue vous plaît ? me questionne-t-il.
J’opine puis me reprends.
— Oui… je… non, enfin si… c’est que…
— C’est qu’elle est sensée se trouver derrière un bureau et non draguer les clients ! tonne la voix d’Alex juste derrière moi.
Je sursaute et me tourne automatiquement sur mon patron rouge comme une écrevisse.
— C’est que je…
— Vous allez travailler ici ? Demande superman.
— Effectivement…
— Sympa et vous vous appelez ?
— Viens au bureau !
— Non en vérité c’est Caroline pas viens au…
Je n’ai pas le temps de terminer par phrase qu’Alex me prend par le bras en soupirant excédé en me trainant de force à l’autre bout de la pièce.
Afficher en entierBordel, c’est grave, je suis en train de m’exciter au seul son de sa voix… et je ne m’en rends même pas compte…
Oh et puis zut… je laisse ma main échauffer mes sens et ferme les yeux en me laissant m’envahir par le désir qui me tenaille. Je réveille donc mes zones érogènes, mon autre main s’attarde vers mon bas ventre dessinant des arabesques avant d’atteindre mon intimité. Je réveille mon aine, mon index glisse tout le long de ma vulve pour se positionner sur mon clitoris et alterne petits mouvements circulaires de gauche à droite jusqu’à commencer à sentir les premières prémices du plaisir m’emporter.
Le désir s’installe doucement, je ressens d’abord cet échauffement qui remonte au creux de mes reins, je gémis sous la pression plus ou moins forte qui commence à m’emporter…
Quelques minutes plus tard, je remue mes hanches au gré des caresses que je me donne tout en jouissant de plus en plus fort. Je suis en feu, j’imagine aisément que la langue d’Alex me donne ce plaisir au lieu de mes doigts.
L’orgasme est fulgurant lorsque j’enfonce deux doigts et continue d’exciter en même temps mon bourgeon gonflé.
Quelques secondes plus tard, je reprends mon souffle et me remets difficilement de cette petite mort de bien-être. Mes yeux sont toujours fermés lorsque je crois entendre un gémissement rauque au loin.
Aussitôt je me raidis et m’assois dans le lit paniqué.
Une fois assurée d’être seule dans la chambre, je comprends d’où vient ce halètement…
J’ouvre le cache de mon portable et m’aperçois que cela fait maintenant plus de vingt minutes que je suis toujours en communication avec Alexandre.
Oh mon dieu… achevez-moi, c’est la honte complète cette fois-ci…
Mon cœur bat à tout rompre, une rougeur chaude s’installe sur tout mon corps.
Je viens encore de me ridiculiser… je suis désespérante de gaucherie…
— Al… Alex ? Interrogé-je d’une toute petite voix hésitante.
Un ange passe, je me sens de plus en plus mal… jusqu’à ce que sa voix résonne à l’autre bout de l’appareil : chaude, rauque et essoufflée.
— Bonne nuit Caro… je… c’était… merci… fait de beaux rêves…
Je suis tétanisée, pourtant je lui réponds :
— Bonne nuit Alex…
Afficher en entierJe m’étouffe avec la gorgée de vin que je viens d’avaler. J’ai dût mal comprendre ce que Caroline vient de me dire.
Coucher ensemble ?
Qu’est-ce qu’elle raconte ?
Si j’avais mis Carotte dans mon pieu je m’en souviendrais. Elle était à l’époque, beaucoup trop prude pour que je m’intéresse à elle, de cette façon du moins.
C’était une de mes meilleures copines et jamais je n’ai eu des idées comme ça avec elle.
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