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Liste des extraits

Catherine avait toujours pensé qu'elle avait appartenu à la maîtresse d'un officier français, qui la lui avait fait faire spécialement à Paris. Mais elle n'avait aucun moyen de s'en assurer. Le pistolet était léger, bien plus que celui de son père. Tout au fond du tiroir, elle trouva des munitions. Elle chargea l'arme avec des gestes sûrs et précis, forte d'une longue pratique. C'était son père qui le lui avait appris.

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La vérité. C'était la carte de visite de A. W. Euman, le nom de plume de la jeune femme. Quand elle écrivait sur Newgate, les lecteurs pouvaient être certains qu'elle avait enquêté elle-même dans la célèbre prison. Mais elle devait se faire passer pour un homme.

Les femmes n'étaient prises au sérieux que quand elles traitaient de sujets futiles — tâches domestiques ou ouvrages de dames. Si elles cherchaient à quitter leurs fourneaux pour exploiter leurs dons naturels, on les tournait en ridicule. C'était inique, mais ainsi allait le monde. Si l'on apprenait que A. W. Euman était en réalité une femme, personne ne lirait plus ses articles, et elle perdrait son emploi.

Fronçant les sourcils, elle reporta son attention sur le problème qui la préoccupait. Quelque chose clochait dans son article. Soudain, elle comprit. Le ton n'était pas le bon. Trop sérieux, trop moralisateur.

Ce n'était pas la voix de A. W. Euman. Le journaliste avait en effet l'habitude de faire passer ses idées sur le mode de l'humour et de l'ironie. Il ne lui restait plus qu'à tout recommencer.

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Angleterre, août 1815

Catherine poussa un long soupir et, se redressant sur son siège, massa ses reins douloureux. Elle remit en place plusieurs mèches de cheveux roux échappées de son chignon. A ses pieds gisaient des boules de papier froissé. Elle avait les doigts tachés d'encre.

Cela faisait des heures qu'elle écrivait, sans obtenir de résultat satisfaisant. Elle aurait voulu s'arrêter, mais il lui fallait persévérer. Son employeur, Melrose Gunn, rédacteur en chef du Journal, voulait voir son article sur son bureau au plus tard le lendemain après-midi. Mais il y avait une autre raison à sa détermination : elle avait vraiment besoin d'argent. Certes, elle n'était pas pauvre.

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Il l'embrassa, mais plus comme avant, quand il révérait son innocence. Lui renversant brutalement la nuque en arrière, il prit possession de sa bouche.

Elle tressaillit, puis s'abandonna. Il glissa la main sur sa taille et l'attira contre lui. Les partisans virent deux amoureux unis dans une étreinte passionnée et clamèrent leur approbation.

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Alors, comme frappé par la foudre, il comprit enfin son manège. Ce n'était pas la première fois qu'une femme essayait de le compromettre, mais aucune n'avait jamais réussi. Sa lèvre ensanglantée, la jupe déchirée de la jeune fille, la marque de sa gifle qui lui brûlait la joue... Les apparences étaient indiscutablement contre lui.

Il se rua sur elle au moment où la porte s'ouvrit.

Laissant tomber son poignard, elle se précipita dans les bras du nouvel arrivant. Christopher distingua un homme jeune, plus jeune qu'elle, aux airs ténébreux.

Puis plusieurs partisans armés entrèrent de force et plaquèrent Christopher contre le mur. Furieux, il se débattit comme un beau diable, oubliant ses blessures. Il ne ressentait plus aucune douleur. Chaque muscle de son corps se tendait tandis qu'il s'efforçait de se libérer pour se jeter sur la jeune fille. Ils durent se mettre à trois pour l'immobiliser. Il ne se calma que lorsque la pointe d'un couteau lui entailla la gorge.

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PROLOGUE

Espagne, décembre 1812

La scène était troublante : assise à une table devant le feu, la jeune fille semblait absorbée par sa tâche.

Christopher, allongé sur sa paillasse, faisait semblant de dormir. Immobile, il la regardait tremper sa plume dans l'encrier. Sans la pluie qui tombait par les trous de la toiture et les murs calcinés de ce vieux monastère espagnol, il aurait pu se croire chez lui, en Angleterre. Christopher y songeait souvent lorsque ses blessures l'empêchaient de trouver le sommeil.

La petite cellule de prêtre se transformait alors en un élégant salon. Devant son écritoire, la jeune fille était occupée à sa correspondance ou répondait à

diverses invitations. A cette époque de l'année, ils seraient à Wrotham pour fêter Noël. Il y aurait des dîners, des bals, avec des femmes superbes vêtues d'élégantes toilettes aux tons pastel, aux cheveux parfumés et à la peau douce. Toutefois, ces blondes Anglaises ne pourraient jamais rivaliser avec cette femme-là.

La pluie battant sur les tuiles se transforma en déluge. Les douces rêveries du jeune homme s'envolèrent. Christopher n'était pas en Angleterre, mais dans un monastère incendié, au sommet d'une colline surplombant la frontière portugaise, derrière les lignes ennemies. Par chance, il était encore en vie, 5 sauvé d'une patrouille française par El Grande et sa bande de guérilleros. La jeune femme qui écrivait avec tant d'application était selon toute probabilité

en train de comptabiliser les munitions utilisées par son groupe de partisans dans la guerre impitoyable qu'ils menaient contre les Français.

C'était une guérillera aussi belle que dangereuse.

Le pistolet posé sur la table, près de sa main droite, n'était pas une menace en l'air, pas plus que le poignard effilé qu'elle portait à la ceinture. Ces femmes se battaient aux côtés des hommes, et leur férocité

envers l'ennemi était sans pareille. Cependant, il n'avait rien à craindre. Les Britanniques étaient leurs alliés.

Catalina. Il aimait la sonorité de son nom. Il aimait aussi le son de sa voix. Depuis combien de temps se trouvait-il en ce lieu, sombrant parfois dans l'incons-cience ? Il l'ignorait. Mais c'était Catalina qui l'avait soigné et ramené à la vie. Catalina. Quand elle posait les mains sur son corps, ce n'était plus la combat-tante qu'il voyait en elle. Elle était douce et féminine, et il avait envie de sa chaleur.

Feignant toujours le sommeil, il gémit, non pas parce que ses blessures à l'épaule et à la cuisse le faisaient souffrir, mais pour attirer son attention.

Elle ne s'approchait jamais de lui quand il était complètement réveillé. S'il l'appelait par son nom, elle quittait la pièce et, quelques instants plus tard, Juan prenait sa place.

Sentant la main fraîche de la jeune fille sur son front, il cligna des paupières pour mieux la voir. Elle était superbe avec ses longs cheveux bruns, ses traits énergiques et réguliers dans un visage ovale. Ses yeux étaient profonds et ourlés de longs cils noirs.

Elle était vêtue d'une chemise d'homme et d'une jupe-culotte, de celles que seules portaient les partisanes. Toutefois, sa tenue masculine ne lui enlevait rien de sa féminité, la mettant même en valeur.

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