Brian Hurtt

Un bon comics, même si le dessin laisse plus penser à une bande dessiné. L'intrigue est intéressante mais on ne sait pas où elle veut nous mener.

Je reste sur mon idée que cela est un bon comics mais je suis un peu déçu par l'avancement de l'intrigue qui ralenti de plus en plus.

Un scénario malin, pour une bonne petite BD Weird wild west. Les caractéristiques des six guns sont bien trouvés, même si leurs servants manquent peut-être un peu de personnalité dans les secondes gâchettes. Parfois un peu bavard (mais c'est peut-être un problème de traduction) mais on se laisse emporter par le rythme trépidant. Mention spéciale pour l'arbre des pendus. J'adore l'idée.

Il fallait bien que les six guns aillent faire un tour à la Nouvelle-Orleans... Difficile avec un sujet aux connotations fantastiques si marquées de passer à côté du vaudou. Et on n'est pas déçu ! Sorcières et loas sont plus qu'à la hauteur. Rajoutez un voleur charmant et on a une intrigue qui se prolonge très efficacement. Une bonne série, rien à dire !

Un épisode un peu plus longuet que les deux précédents. Le rythme est un peu cassé par les deux longues digressions sur le passé d'Asher Cobb et de Gord Cantrell. Dommage, parce que la malédiction du premier est plutôt intéressante, et le destin du second carrément tragique. Mais le récit manque de rythme et l'intrigue principale stagne. Voyons voir ce que nous réserve le dernier tome...

Le village de Penance constitue le cadre angoissant de ce quatrième volume de sixth guns. Sinclair y retrouvent ce qui semble être de vieux amis... Cet épisode vaut surtout pour le décor, bien construit, dérangeant et riche en surprises. A signaler, la belle prouesse d'un chapitre entier sans le moindre phylactère ou onomatopée, qui passe très bien.

L'histoire se dilue un peu et on se laisse moins emporter. Là où le récit reste intéressant, c'est dans le regroupement de personnages obligés de faire cause commune malgré leurs objectifs divergents. Drake est toujours aussi ambigu, mais au contact de son gun, Becky commence à le devenir pas mal également. On a quand même très envie de savoir comment tout cela va se terminer.

On progresse dans la trame globale du récit avec un sentiment mitigé. D'une part, tout cela semble fort complexe et alambiqué, d'autre part, on a très envie de savoir comment cela finit. Bunn a un peu trop tendance à rajouter sans cesse de nouvelles factions dont on se demande un peu d'où elles tombent. Dommages, parce que le récit reste échevelé et le dessin intéressant. L'ouverture vers des réalités parallèles rend la fin de plus en plus difficile à deviner.

Point final de la série. Je dirais à propos de "Sixth gun" que "qui trop embrasse, mal étreint". Bunn part avec une belle idée de départ, six pistolets maléfiques aux pouvoirs effrayants, mais il fourre tellement de chose dans son scénario que ça tourne à l'indigestion : templiers, mort-vivants, vaudou, shamanisme, horreur, Pinkerton, fin du monde, univers parallèles, dragons, moyen-âge... On court dans tous les sens à toute allure, on ne comprend plus grand chose, noyé que l'on est par l'arrivée incessante de nouveaux protagonistes. Donc, c'est plaisant, mais bordélique et finalement assez décevant. Je repasse le tout en argent.

L'intrigue de The Sixth Gun se concentre sur six pistolets possédant chacun un pouvoir obscur. Les détenteurs d'un de ces pistolet acquièrent le pouvoir lié à cette arme, et cela jusqu'à leur mort. La sixième arme, qui était liée au défunt et malveillant Général Hume, se trouve maintenant dans les mains de Becky Montcrief. Cette dernière ignore les secrets que recèle cette arme. Elle sera aidée par Drake Sinclair pour tenter d'échapper au général Hume qui veut récupérer son bien par de-là la mort.

The sixth gun est une BD classique, dans le sens où elle respecte plusieurs codes du genre, mais l'intrigue reste originale et intéressante. Je n'ai pas trouvé de lourdeurs dans ce tome. L'histoire est vraiment divertissante et on passe un bon moment lors de sa lecture