Juli Zeh
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Note moyenne : 6.89/10Nombre d'évaluations : 27
0 Citations 21 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Un libre qui m'a beaucoup plus, l'ambiance qui se dégage du texte est très prenante et les personnage très attachant.
Afficher en entierUn livre que j'ai lu dans le cadre de mes cours d'allemand.
J'ai été pour le coup assez étonné par ce roman, à la fois complexe et simple. Quand je veux dire simple, je parle des personnages : ils ne sont pas abordés en profondeur, sauf peut-être Moritz. On ne connait par exemple quasiment rien sur leur famille. Il n'y a que très peu de lieux et de personnages. Ceci s'explique sûrement par le fait que Corpus Delicti était au départ une pièce de théâtre.
Mais même si j'ai apprécié le concept de la METHODE en tant qu'instance autoritaire (c'est effectivement une très bonne dystopie, n'en doutez pas), c'est vraiment Mia, qui pour moi, n'est pas très bien réussi. Je ne comprends jamais ses réactions, ce qui a le don de me frustrer et de m'énerver.
Par contre j'aime beaucoup Sophie, qui n'apparaît pourtant que très peu...
Afficher en entierOn a l'impression de prendre des vacances sur cette ile où les personnages s'entrainent à plonger. La mise en page du roman, des pages longues et serrées, nous donne la sensation de plonger aussi. C'est un triangle amoureux, mais il y a 2 points de vue, deux journaux intimes qui se croisent, celui de l'amant et celui de cette étrange actrice qui a besoin de cours de plongée. Les deux racontent les mêmes faits, les mêmes journées et pourtant tout est différent d'un point de vue à l'autre. Lequel ment ? Qui tronque la réalité ? Le lecteur est tenu en haleine et c'est lui seul, sans qu'aucun personnage ne le prenne par la main, qui va devoir se donner pour mission d'enquêter. Vous ne lirez pas ce roman, vous le vivrez ! Car c'est à vous seul de démêler le vrai du faux.
Afficher en entierUne dystopie donnant une impression de déjà-vu, ce qui n'est pas étonnant, puisque l'auteure elle-même reconnaît s'être inspirée de 1984 par George Orwell. Cependant, il ne s'agit ici non pas d'un "Big Brother" qui vous surveille, mais de la METHODE, un ensemble de règles visant au maintien de la santé de tous. Mais comme dans toute bonne dystopie, cette idéologie est poussée à l'extrême, classant ainsi l'organisation DAM (Droit À la Maladie) comme terroriste.
J'ai eu un peu de mal avec les différents personnages qui auraient pu être davantage fouillés et avec quelques flashbacks qui m'ont parfois perdue, mais Corpus Delicti reste une bonne découverte que je vous conseille !
Afficher en entierJ'ai trouvé ce livre ennuyeux et n'ai pas réussi à le terminer, après avoir vainement tenté de lutter jusqu'au bout. Je n'ai pas trouvé les personnages attachants et l'intrigue ne m'a pas plu. C'est certes un roman de société, qui aborde la société allemande avec un oeil critique (et notamment le "fonctionnement" des petites villes) et c'est un genre "lent" que, d'ordinaire, j'apprécie, mais j'ai vraiment eu beaucoup de mal avec ce roman là. Juli Zeh est un grand nom en Allemagne, donc je retenterai ma chance une prochaine fois!
Afficher en entierUn plaisant et curieux roman sur le refoulement des traumatises de l'enfance. Vacances d'un couple et enfants sur une île espagnole. L'homme décide de reprendre le vélo. C'est en grimpant sur une route de montagne qu'il fait le point sur son rôle de père. Mais surtout un événement va surgir de son passé. Oubli ? Imagination ? Original et doté d'une belle écriture où chaque coup de pédales augmente le suspens. Agréable surprise pour un roman talentueux.
Afficher en entier2,75/5 🌕🌕🌗
Lecture pour les cours
Juli Zeh a adapté son roman d'une pièce de théâtre et ça se sent. Autant le concept était intéressant bien que déjà pas très novateur, autant il ne se passe grand-chose et le personnage principal n'a pas beaucoup de relief. Le seul à qui on arrive à s'identifier un minimum et à ressentir de la compassion est déjà mort dès le résumé du bouquin, c'est un peu dommage...
Bref, une lecture un peu plus que mitigée, mais une attente jusqu'au bout qu'il y ait une révélation qui n'arrive finalement pas, oups
Afficher en entier(Lu en VO allemand)
Un livre que je n'ai pas du tout apprécié lors de ma lecture. Les personnages sont fades et ne présentent aucun intérêt ; on ne sait quasiment rien d'eux, ils ne sont pas approfondis et l'affaire de Mia Holl ne leur donne pas plus de profondeur qu'au début de l'histoire (pourtant, chambouler un régime politique, il y a de quoi remuer les adhérents !). Les personnages ne sont pas attachants, encore moins Mia, le personnage principale. Elle est agaçante de bout en bout : pendant les 3/4 du roman, elle ne parle que de la mort de son frère, sans y apporter grand chose de plus. Elle est en deuil, et c'est tout. Aucun sentiment ne m'a touchée à son égard ; j'ai eu l'impression qu'elle se forçait à être triste indéfiniment pour se sentir bien et faire bonne figure, et plus la Méthode cherchait à l'aider dans son deuil, plus elle s'y enfonçait avec acharnement. Au final, lorsqu'elle apprend que son frère n'est pas coupable et est mort pour rien, elle décide de s'en prendre à la Méthode, alors qu'elle a toujours dit ne jamais être contre le gouvernement et que celui-ci puisse faire des erreurs. Elle s'imagine donc devenir une figure de la Résistance (R.A.K), en sabotant son procès pour que la Méthode la transforme en martyr. C'est un personnage, à mon sens, pathétique qui ne présente aucun intérêt et aucune émotion à part de l'ennui et l'envie de la secouer ou de lui administrer une bonne baffe, histoire de lui remettre les idées en place.
Les autres personnages sont tout aussi fades, sauf peut-être Kramer, qui, à la fin, m'a fait plaisir lorsqu'il se moque de Mia et de ses espérances d'héroïnes -je me suis bien reconnue dans sa réaction, car j'ai de (trop) nombreuses fois eu envie de rire au nez de Mia. De plus, je trouve dommage qu'aucun d'eux ne soit réellement approfondis (seul Hutschneider a droit à une présentation en dix lignes de sa situation personnelle, alors qu'il n'intervient que dans les cinq derniers chapitres du roman) : je pense qu'il aurait été utile dans l'attachement à Mia d'évoquer un peu ses parents, mais aussi de creuser un peu plus dans sa relation avec Moritz, qui est tout aussi agaçant que sa sœur. D'ailleurs, leur relation m'a parue très étrange, comme s'ils étaient amoureux ou se forçaient à s'apprécier. J'ai eu l'impression que l'auteure rajoutait inutilement ces scènes de flashbacks pour tenter de donner un côté dramatique à son livre.
Je trouve également dommage que l'univers dystopique ne soit pas plus décrit que cela : on ne sait que le strict minimum, et rien n'est ajouté ; il aurait pourtant été intéressant de parler de la situation dans le monde et du positionnement de celui-ci par rapport à la méthode, étant donné que Paris et New York sont brièvement évoqués.
A cela s'ajoute les nombreuses répétitions de Juli Zeh dans son roman (je ne compte plus les "[...], sagte untel" auxquels on a eu droit. Globalement, son roman garde un schéma circulaire tout du long, sans action ni rebondissement particulier : on lâche une information importante tous les huit chapitres et on comble avec du blabla qui ne fait que décrire ô combien Mia est torturée par le suicide de son frère. La levée du mystère sur la culpabilité de Moritz est faite très rapidement, et en connaissant le mode de fonctionnement du gouvernement, je trouve que l'erreur est stupide et incohérente : chaque personne est équipée d'une puce, toutes ses informations médicales (puisque c'est THE occupation principale de l’État) devraient y être stockées, et donc l'évocation de sa leucémie. Bref, j'ai commencé à être entraînée dans ma lecture à la page 202 (sur 263 pages totales...) mais la fin m'a déçue : rapide et concise, alors qu'on nous la prépare depuis le début ; au final, on est censé suivre la façon dont une citoyenne ordinaire devient une résistante, poussée par le gouvernement, et quand on arrive au dernier arc, il se termine en 20 pages. Décevant. Je ne l'aurais certainement pas terminé si je n'avais pas été obligée de le lire dans le cadre de mes études universitaires.
Afficher en entierCelle dystopie est glaçante. Britta est à la tête d'une entreprise florissante qui repère les candidats au suicide et les vend à des organisations terroristes. Les citoyens ne s'intéressent plus du tout à la politique, c'est la faillite de la démocratie.
Afficher en entierCa occupe mais l´histoire n´est pas très intéressante, c´est du réchauffé. L´héroine est pénible et elle retourne sa veste toutes les deu minutes. Je n´ai même pas tout compris....
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Biographie
Née en 1974, Juli Zeh a suivi des études de droit international et de littérature. Son oeuvre d'essayiste et de romancière a été récompensée par une dizaine de prix. Elle compte parmi les auteurs les plus importants de sa génération. Les droits cinématographiques de Corpus delicti ont été cédés. En France, La Fille sans qualités (Actes Sud, 2007 ; Babel n° 912) a reçu le prix Cévennes du roman européen en 2008. La même année. L'Ultime Question est paru chez Actes Sud. Juli Zeh est également l'auteur de l'essai Atteinte à la liberté
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