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Livres - Bibliographie

Mark Twain


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Toutes les séries de Mark Twain

48 livres
237 lecteurs

LE TOUR DU MONDE EN 80 JOURS

Jules Verne

1828 - 1905

Faire le tour du globe en 1 920 heures, ou 15 200 minutes, c'est le pari fou que le gentleman anglais Phileas Fogg relève en 1872 contre les membres du Reform Club de Londres. Il entraîne Passepartout, son valet, dans une course effrénée. Il est poursuivi, de steamboat en railroad, par les polices anglaises qui voient en lui le cambrioleur qui vient de dévaliser la banque d'Angleterre ! Une grande aventure où l'on croise une belle Indienne à sauver du bûcher, où les ponts s'effondrent, les navires flambent...et où un gentleman dépense et se dépense pour atteindre son but à l'heure exacte !

1 livres

Durant la seconde moitié du XIXème siècle, une quantité impressionnante de nouvelles fantastiques ou de science-fiction furent publiées aux Etats-Unis dans des magazines, non spécialisés, tels Harper’s, The Black Cat, ou encore le Modern Electrics du célèbre Hugo Gernsback.

Le lecteur pouvait y découvrir des auteurs méconnus – voire totalement inconnus -- qui se lançaient dans des récits faisant preuve d’une imagination débridée. Les styles, variés eux aussi, témoignent de la liberté des éditeurs qui n’hésitaient pas à publier des nouvelles échappant à tous les critères traditionnels de la littérature de l’époque.

Dans cette première anthologie consacrée à la proto-science-fiction américaine, nous vous invitons à découvrir un florilège de nouvelles fleurant bon la Belle Epoque, publiées entre 1874 et 1914, dans lesquelles la science-fiction se mêle volontiers au fantastique.

2 livres
5 lecteurs

Le jeune Samuel Clemens, alias Mark Twain (1835-1910), rêvait de voyages fabuleux. En 1859, le voici à la barre sur son premier bateau pour sillonner le Mississippi. Voyage de milliers de kilomètres haut en couleur, parmi les écueils et les hauts-fonds, les sabotages et les vols, les escrocs et les hors-la-loi. Dur métier que celui de pilote ! Mais c’est aussi un métier de prince dans les paysages grandioses de l’Amérique.

La guerre de Sécession obligera le futur écrivain à s’enfuir dans l’Ouest, mais il gardera toujours pour le Mississippi une nostalgie immense, au point de se choisir comme pseudonyme le cri de « Mark Twain », qui signifie « par deux brasses de fond ! »

2 livres
2 lecteurs

On a rencontré Huckleberry Finn dans Les Aventures de Tom Sawyer où il figurait parmi les personnages principaux du roman. Cette fois, c'est lui le héros. Huckleberry, Huck pour les amis, est un jeune vagabond livré à lui-même, son père, alcoolique et violent, ne faisant que de brèves apparitions dans sa vie. Au début de l'histoire, on le retrouve adopté par une veuve riche et charitable, qui tâche de faire de lui un gentleman. Un véritable défi pour qui connaît Huckleberry. Pourtant, le sauvageon se civilise, apprend à lire... mais son père réapparaît, et Huck prend la fuite, en compagnie d'un esclave noir. C'est le début d'une série d'aventures au fil des eaux tumultueuses du Mississippi, au cours desquelles on rencontrera une foule de personnages pittoresques, et bien sûr l'ami Tom Sawyer... On se laissera prendre en tout cas au charme de la plume alerte de Mark Twain, qui file au gré de son imagination débordante et ouvre au lecteur les portes d'un monde enchanté où les enfants sont rois, où leurs rêves font foi, même lorsqu'ils sont confrontés aux cruautés des adultes. Un récit plein de suspense et d'humour, enlevé, entraînant, irrésistible. --Pascale Wester

Tous les livres de Mark Twain

«On ne peut que regretter que le succès des Aventures d'Huckleberry Finn et des Aventures de Tom Sawyer ait laissé croire que Mark Twain est un écrivain pour les enfants et fait oublier la plus grande partie de son œuvre. Or c'est bien la publication d'une nouvelle, La célèbre grenouille sauteuse de Calaveras, en 1865, qui l'a fait connaître du grand public. Il a introduit dans la littérature américaine, jusqu'alors dominée par les écrivains de la Nouvelle-Angleterre, un accent nouveau et y a fait entrer l'Ouest, ses paysages, la rudesse de ses mœurs, son esprit d'aventure et son langage imagé et direct. Ses histoires humoristiques, et parfois acides, le classent aux côtés des plus grands écrivains.» Julie Pujos.

Ce bon vieux livre de médecine ? Le plus sûr moyen d'envoyer des générations entières engraisser l'herbe des cimetières ! Et que penser de ces milliardaires qui décident de voir si on peut vivre un mois entièrement à crédit ? Vous croisez l'ami auquel vous étiez en train de penser, est-ce une simple coïncidence ou une manifestation de " télégraphie mentale " ? Vous aimez les histoires cocasses et surprenantes ? Mark Twain est l'auteur qu'il vous faut !

À Domrémy, en pleine guerre de Cent Ans, une jeune enfant rêveuse et mystique prend les armes pour sauver la France. Un de ses amis d'enfance et futur compagnon d'armes, le sieur Louis de Conte, raconte l'épopée de sa chère Jeanne, l'émouvante petite bergère qui connaîtra une fin tragique, devenant l'une des plus grandes figures de l'Histoire de France.

Cette biographie romanesque, échevelée, magique, inspirée, pleine de fées et de batailles, était considérée par Mark Twain lui-même comme son chef-d'oeuvre : « Ce sera un livre sérieux. Il me tient plus à coeur que tout ce que j'ai entrepris. » Le regard que portait Mark Twain sur Jeanne lui inspira des pages d'un lyrisme aussi fervent que sublime ; et le soin qu'il prit à consulter ses sources en particulier les minutes des Procès de condamnation et de réhabilitation de Jeanne d'Arc que venait de publier Jules Quicherat lui a permis de respecter la vérité historique tout en donnant libre cours à son fabuleux talent de conteur.

Des diamants disparus, des voleurs volés, un fantôme à lunettes, un pasteur devenu fou...

Tom et son fidèle ami Huck vont avoir du pain sur la planche pour résoudre tous les mystères de cette nouvelle aventure, qui les mènera de Saint-Louis, dans le Missouri, à la ferme de l'oncle Silas en Arkansas. Mais pour commencer, embarquement immédiat en bateau à aube, sur le Mississipi !

C'est l'histoire d'un chercheur d'or nommé Mark Twain, parti de Saint-Louis, Missouri, arrivé à Virginia City, Nevada, quelque part entre 1856 et 1865. Un voyage qui devait se faire en trois mois aller-retour, dont quatre semaines en compagnie de son frère. Et qui se transforma en un périple de sept ans, semé d'incroyables aventures, tout au long des 3000 kilomètres qu'une diligence faisait alors en 22 jours, et qu'une voiture ou un train parcourent aujourd'hui en seulement 26 heures. Samuel Langhorne Clemens (1835-1910), plus connu sous le nom de Mark Twain, pseudonyme qu'il choisit peu après le voyage objet de ce livre. A la dure n'est pas seulement un récit de voyage plein d'imprévus, c'est un guide de la vie quotidienne au Far-West.

Nouvelle titre du premier livre publié par Mark Twain, The Celebrated Frog of Calaveras County rédigée en 1865, témoigne de la liberté qui se manifeste dans la multitude de récits brefs que l'essayiste et romancier américain a donnés tout au long de sa carrière aux journaux. Un vieil homme raconte avec un sérieux de patriarche une histoire de bêtes et de paris qui ne semble jamais devoir s'arrêter. L'anecdote vaut pour elle-même, le portrait aussi. Il n'est pas question de faire de la littérature ; il suffit de savoir, entre fiction et document, recueillir l'instantané dans les mots justes, aptes à recréer les choses telles qu'elles ont été.

La grenouille de Twain est, dans la bouche de ce bon vieux raseur de Simon Wheeler, de celles qui pourraient occuper bien des parlottes d'après dîner, absurdes mais peut-être moins qu'il y paraît puisqu'en elles se love quelque chose de bien vivant.

Mark Twain - quelles que soient les qualités de Tom Sawyer et de Huckleberry Finn - mérite sûrement mieux que sa réputation d'auteur de romans pour enfants. De son vivant, il s'était acquis une réelle gloire comme humoriste, et il est facile de constater aujourd'hui, à un siècle de distance, que cette gloire était largement méritée. Les contes rassemblés dans ce recueil offrent un éventail fascinant du talent multiple de Mark Twain. Le raffinement de son humour n'a d'égal que sa prodigieuse vivacité d'imagination ; Mark Twain n'a cependant pas pour but de nous faire éclater de rire à chaque réplique : son ambition est de nous faire sourire du début à la fin de chacune de ses histoires. Il va sans dire qu'il y réussit à merveille. Pourquoi relire Mark Twain aujourd'hui ? Parce que, comme beaucoup de grands humoristes, il est avant tout un moraliste, qui use de la dérision pour, en définitive, tenter de nous élever à notre vraie dignité. Ses histoires sont, avant tout, celles d'un compagnon chaleureux, dont le message est plus actuel que jamais.

Note : le texte qui a été publié en revue et en livre sous le titre de Tom Sawyer Abroad (1894) a été vivement critiqué par Twain. Des passages du texte anglais original ont en effet été supprimés ou réécrits. Il n’existe à notre connaissance aucune édition du véritable texte original.

Au cours d'une bagarre dans une de ses usines, un Yankee, self-made man audacieux, Hank Morgan, se retrouve subitement projeté treize cents ans en arrière, à la cour du roi Arthur. « Que peut faire un homme entreprenant, opportuniste et inventif, au milieu d'individus comme sire Galaad, sire Lancelot ou Merlin l'Enchanteur, ce magicien de pacotille ? » Telle est la question qui se pose à lui dès son arrivée. Immédiatement, la réponse lui apparaît : « Devenir le Sire le boss ! » Il n'aura de cesse, dès lors, de reconstruire son paradis perdu, et de faire de cette Grande-Bretagne, médiévale et confite en religion, une Amérique laïque des débuts de l'ère industrielle. Roman satirique et humoristique, grand précurseur de la Science-Fiction moderne, et en même temps, à la lisière de l'uchronie et du steampunk. Réédité ici avec les illustrations de la première édition américaine de 1889, voici un livre qu'il faut lire ou relire, jubilatoire et prémonitoire d un certain antagonisme culturel (voire plus...) entre une certaine vieille Europe et un certain nouveau Monde...

(Éditions des Régionalismes & PRNG Éditions - nouvelle traduction par Freddy Michalski)

J’ai conçu l’idée stupéfiante de réorganiser les climats du globe au gré des populations intéressées. C’est-à-dire que je leur fournirai des climats sur commande, contre bon argent ou bons négociables, en reprenant comme il se doit, avec une réduction substantielle, les anciens climats qui serviront d’acompte, là où ils sont encore en bon état et susceptibles d’être réparés, afin de les louer par la suite à de pauvres communautés lointaines ne disposant pas des moyens nécessaires pour s’offrir un climat digne de ce nom […]. Je suis absolument convaincu que cela s’est d’ailleurs pratiqué par le passé ; dans la préhistoire par des civilisations aujourd’hui oubliées et disparues sans laisser de traces. Je trouve partout de vénérables preuves de manipulations climatiques artificielles en des temps lointains. Prenez la période glaciaire. Se serait-elle produite par accident ? Que non pas. Elle s’est faite contre paiement.

Un récit où Twain pousse l'humour jusqu'à la tragédie. La conception pessimiste de l'homme, sous-jacente dans son oeuvre, prend ici une forme particulièrement implacable

" Le nouvel être à longs cheveux est plutôt encombrant.

Toujours à rôder dans les parages, toujours à me suivre, je n'aime pas cela : je ne suis pas habitué à vivre en société. Si seulement il restait à sa place avec les autres animaux...Aujourd'hui, ciel couvert, vents d'est modérés : nous aurons sans doute de la pluie. Nous ? Où ai-je pris ce mot ? Ah ! j'y suis : c'est le nouvel être qui l'emploie ". Extraits du journal d'Adam " Je crois que c'est un homme.

Je n'en avais jamais vu, mais ça en a tout l'air, et je suis certaine d'avoir raison. Il pique ma curiosité, je m'en rends bien compte, plus qu'aucun des autres reptiles. Si c'est bien un reptile, comme je le pense les cheveux ébouriffés et les yeux bleus, tout à fait l'allure des reptiles. Ca n'a pas de hanches, c'est taillé en pointe comme une carotte : dressé ça se dandine comme un ours : c'est pourquoi je crois que c'est un reptile ; à moins qu'il soit là seulement pour décorer " Journal d'Eve

À la suite d'une expérience qui tourne de manière inattendue, le narrateur, nommé B.b. est transformé en germe du choléra et se retrouve dans le corps d'un vieil ivrogne vagabond qui devient son univers. Il raconte 3000 ans de sa vie, à quoi s'ajoutent des notes rédigées 7000 ans plus tard.

Ce roman a connu une carrière posthume extrêmement troublée, en raison à la fois de la censure exercée par la famille et l’exécuteur littéraire de Twain, mais aussi de la dispersion de ses papiers.

Ce sont des versions amputées (voire réécrites !) qui avaient paru jusqu’à la publication récente, par l’université de Californie, du véritable manuscrit. C’est donc cet inédit, sous copyright, que le lecteur français va découvrir aujourd’hui. Son étonnement sera considérable à la lecture d’un texte d’une noirceur et d’un nihilisme absolus, même si le récit, situé dans la montagne d’Autriche au 15e siècle, est à nouveau l’occasion de vérifier les fabuleuses qualités de conteur de Twain. Le fait qu’au coeur de cette histoire, et de ce roman testamentaire, il soit question de l’imprimerie et de la naissance du livre sous la forme que nous lui connaissons encore actuellement, ajoute une dimension particulière à ce chef-d’oeuvre crépusculaire. Jack Kerouac, qui le plaçait plus haut que tout, disait de Numéro 44, le Mystérieux Etranger qu’il était même « supérieur au Billy Budd de Melville ».

Que faire maintenant ? Après avoir vécu mille aventures comme pilote sur le Mississippi (La Vie sur le Mississippi, Payot), fui la guerre de Sécession, traversé la Prairie, tâté de la rude vie des chercheurs d'or (À la dure, Payot), voilà le jeune Samuel Clemens, alias Mark Twain, de nouveau sans le sou, à New York. Une proposition de l'Alta California vient lui sauver la mise : suivre pour ses lecteurs le premier voyage touristique organisé depuis l'Amérique. Et c'est ainsi que Mark Twain, qui rêvait enfant d'explorer l'Amazone, s'embarque le 8 juin 1867 sur le Quaker City, direction l'Europe. Au programme : les Açores, Gibraltar, la France, l'Italie, la Grèce, Constantinople, la Crimée, Smyrne, la Terre Sainte et l'Égypte... Mark Twain, l'homme de l'Ouest, face à la vieille Europe ! Le choc va faire des étincelles. Car, l'oeil féroce et la langue bien pendue, il n'est pas disposé à s'en laisser compter et campe fièrement sur ses valeurs d'homme de la frontière. Ce qui nous vaut un assez étonnant feu d'artifice de blagues énormes, de descriptions décapantes, d'anecdotes cocasses et de réflexions plus sérieuses qu'on n'imagine d'abord - avec, en prime, quelques ânes, des chameaux et une course échevelée à travers l'Europe, à la recherche d'un fantomatique morceau de savon...

Le succès du Voyage des innocents fut immense dès sa parution en 1869 - sans doute parce que s'y marquait, symboliquement, une inversion du regard entre Vieux et Nouveau Monde. En ce sens, Mark Twain est bien, comme l'écrivait Hemingway, le père du roman américain, le premier à le fonder, sans plus de références à l'Europe, sur les traditions et les valeurs de l'Amérique.

Un recueil de nouvelles dans le pur style de Mark Twain, où l'observation de ses contemporains se mêle à un sens de l'humour irrévérencieux.

{MOT DE L'AUTEUR}

Quiconque n’est pas très au courant des choses de la basoche risque toujours de faire des erreurs, s’il s’avise d’essayer de croquer à la plume une cour de justice.

Je n’ai donc pas voulu remettre aux typos les chapitres de ce livre, où un procès est raconté, sans les avoir soumis au préalable à la révision correctrice, austère et rigoureuse d’un membre du barreau — si c’est bien ainsi qu’on dit.

Bref, maintenant ces chapitres sont d’une exactitude scrupuleuse, jusqu’au moindre détail, car ils ont été réécrits sous l’œil même de William Hicks, qui a étudié le droit un bon moment dans le Missouri sud-occidental, il y a trente-cinq ans, et est ensuite venu ici à Florence pour raison de santé, tant pour faire de l’exercice que pour s’assurer le gîte et le couvert. Il travaille encore à l’heure qu’il est comme domestique dans le hangar à ravitailler les chevaux de Macaroni Vermicelli, situé dans la ruelle que l’on trouve au coin, en sortant de la Piazza del Duomo, juste après la maison où est encastrée cette fameuse pierre, sur laquelle le Dante avait coutume de s’asseoir, il y a six cents ans, d’où il regardait construire le campanile de Giotto ; il se sentait invariablement fatigué de cette contemplation, dès que Béatrice passait pour aller chercher un pavé de gâteau aux marrons pour se défendre si une échauffourée généalogico-gibeline éclatait avant qu’elle n’arrivât à l’école — gâteau-projectile qu’elle achetait précisément à l’échoppe où l’on en vend encore aujourd’hui, tout aussi léger et délectable qu’à l’époque, soit dit sans flatterie, loin de là.

La science du droit était bien un peu rouillée chez William ; mais il l’a fourbie en vue du présent livre, et les trois chapitres de jurisprudence sont d’une rectitude parfaite à cette heure.

Il me l’a lui-même assuré.

Donné sous mon sceau ce deuxième jour de janvier 1893, en la villa Viviani, village de Sestignano, à trois milles derrière Florence, sur les hauteurs — lesquelles offrent certainement le panorama le plus charmant sur cette planète, panorama où l’on peut voir les couchers de soleil les plus enchanteurs qui se puissent trouver dans n’importe quelle planète et même dans n’importe quel système solaire.

Donné de plus en la pièce d’honneur de la maison, tandis que les bustes des sénateurs Carretani et autres notables de cette lignée me regardent d’un air approbateur, comme ils regardaient le Dante, en me demandant muettement de les adopter dans ma famille, ce que je fais avec plaisir, car mes aïeux les plus reculés n’étaient que poulets de printemps en comparaison de ces antiques drapés et majestueux, et ce sera pour moi un enrupinage pas ordinaire et diantrement félicitatoire.

Mark Twain

Mark Twain était tin personnage plus grand que nature colossal par le talent, volcanique par le tempérament, imprévisible par le comportement. En écrivant cette autobiographie sur son lit de mort, Twain avait juré de relater sa vie et ses expériences d'une plume libre, franche et dépourvue de gêne. Il n'était pas, loin s'en faut, homme à se laisser dépasser par l'Amérique en pleine expansion des bateaux à vapeur, des ruées vers l'or et de la vaste conquête de l'Ouest, qui lui fournirent la matière de ses romans et lui inspirèrent aussi cette irrésistible autobiographie, véritable quintessence de l'âme américaine.

" En écrivant cette autobiographie, je ne perdrai jamais de vue le fait que je parle d'outre-tombe. L'expression est à prendre au sens littéral, puisque je serai mort quand le livre sortira des presses. " Et si je parle d'outre-tombe plutôt que de vive voix, c'est pour une bonne raison : de l'autre monde, en effet, je puis m'exprimer cri toute liberté. Quand titi homme écrit titi livre qui traite de sa vie privée - un livre lait pour être lu de son vivant -, il répugne à dire franchement et entièrement ce qu'il pense ; il peut essayer autant de fois qu'il veut, il n'y parvient pas ; il finit par comprendre que ce qu'il tente là est tout à fait impossible à un être humain. Ce que l'esprit de l'homme peut produire de plus franc, de plus libre et de plus personnel, c'est unie lettre d'amour ; une lettre dont l'auteur doit sa liberté illimitée de pensée et d'expression ait sentiment qu'aucun tiers n'aura l'occasion d'en parcourir les lignes. [...] " Il m'a paru que je pourrais, quant à moi, être aussi franc, aussi libre, aussi dépourvu de gêne que quelqu'un qui écrit une lettre d'amour, si je savais que le résultat de mon labeur ne serait vu de personne avant que je ne sois mort et, partant, inconscient et indifférent. "

On croisera une grenouille de compétition, une montre hystérique, un fantôme maladroit et encombrant, une dinde facétieuse, une foule de personnages pittoresques, des situations absurdes nées de l'imagination fantaisiste de l'auteur, qui prouve avec ces soixante nouvelles qu'il est, bien plus qu'un écrivain pour la jeunesse, un humoriste d'une étonnante modernité. Ernest Hemingway ne s'y était pas trompé en désignant Mark Twain comme le père fondateur de toute la littérature américaine.

Ce court recueil de nouvelles policières fait figure de " chef-d'œuvre inconnu " dans l'œuvre de Mark Twain. L'auteur s'y joue avec maestria des règles du genre en les moquant, en dépoussiérant les codes en vigueur dans l'ancien monde - celui que Sherlock Holmes incarne à merveille ! Et il se donne autant de prétextes pour afficher la fraîcheur, la force et la jeunesse du Nouveau Monde, le sien, et le lieu de cette aventure réelle.

Fascinants, gracieux, indépendants, mystérieux les chats ont toujours inspiré les écrivains, don ils sont bien souvent les fidèles compagnons. De Patricia Highsmith à Théophile Gautier, d'Émile Zola à Saki, les plus grands auteurs classiques ou contemporains célèbrent ici le chat dans toute sa diversité. En vingt-cinq histoires courtes, étranges comme Le Chat du Cheshire de Lewis Carroll ou Le chat qui s'en va tout seul de Kipling, irrésistiblement drôles avec Le Chat de Dick Baker de Mark Twain ou L'Histoire de Webster de P.G. Wodehouse, émouvantes comme les lignes de Baudelaire, Viens mon beau chat sur mon coeur amoureux, cet ouvrage vous fera ronronner de plaisir !

Le Roman d’une jeune Esquimau est une conversation charmante sur les différences des perceptions et des cultures entre une jeune fille et Mark Twain.

« So ended the poor maid’s humble little tale – whereby we learn that since a hundred million dollars in New York and twenty-two fish-hooks on the border of the Arctic Circle represent the same financial supremacy, a man in straitened circumstances is a fool to stay in New York when he can buy ten cents’ worth of fish-hooks and emigrate. »

« Ce récit de « la pauvre mignonne » nous enseigne que, puisque cent millions de dollars à New-York, et vingt-deux hameçons aux rivages du pôle arctique, représentent la même égale suprématie financière, on est bien sot de vivre besogneux à New-York, au lieu de se faire, pour dix sous, une pacotille de hameçons, et émigrer. »

est la conclusion bilingue de cette nouvelle peu connue (1893) du grand humoriste américain.

Traduction : Henri-Augustin Boisse-Adrian (1842-?).

La France n'a ni hiver ; ni été, ni moralité - à part ça c'est un pays super. Le chagrin se suffit à lui-même ; mais pour prendre la pleine mesure d'une joie, vous devez avoir quelqu'un avec qui la partager. L'homme est un animal qui raisonne. Prétend-on. A mon avis, ça se discute.

L'Œil d'or publie de la fiction américaine, des ouvrages autour des arts de la scène, de l'architecture, de l'urbanisme, des textes du Moyen Âge, des textes critiques, des documents et quelques inclassables.

Les éditions l'œil d'or publient 5 titres par an, pour des tirages se situant entre 1000 et 5000 exemplaires.

Eseldorf, Autriche, en 1590. Trois amis, Nikolaus, Seppi et Theodor, rencontrent un étranger. Lorsqu’ils apprennent qu’il est un ange nommé Satan, comme son oncle déchu, leur premier sentiment est la crainte. Ils se rassurent peu à peu à son contact et bientôt sa compagnie leur devient indispensable tant sa présence est apaisante. Esprit divin, Satan ne peut faire ni le bien ni le mal. Il ne peut que transmettre la vérité et agir en toute objectivité ce qui choque souvent ses interlocuteurs. Pour lui, les hommes sont aussi insignifiants que peut l’être « une araignée pour un éléphant ». Il ne les aime ni ne les déteste, il est indifférent. Au gré de ses visites, l’ange leur transmet un enseignement, leur ouvrant les yeux sur le genre humain, sa lâcheté et sa vanité et surtout sur ce qui le différencie des animaux : le sens moral, un sens qui permet de distinguer le bien du mal, avec la liberté de choisir entre l’un ou l’autre. Les trois garçons sont les seuls à connaître l’identité de l’Etranger. Néanmoins, chacune de ses visites va bouleverser la vie des habitants d’Eseldorf.

L’auteur des Aventures de Tom Sawyer reprend la controverse autour de la paternité des pièces de Shakespeare. Le véritable auteur en serait l’érudit Francis Bacon (1561-1626). Son principal argument repose sur les connaissances juridiques de Shakespeare : comment un jeune homme d’origine modeste, contraint de quitter l’école dès l’âge de 14 ans, a-t-il pu se forger une connaissance approfondie du droit, de ses procédures et de son langage technique ?

Et comment un auteur de pièces populaires dès son vivant a-t-il pu mourir de façon quasi anonyme dans son village d’origine, Stratford-upon-Avon ? Au-delà de la controverse, Shakespeare or not Shakespeare est un véritable exercice de style : Mark Twain mêle habilement humour et polémique dans la continuité de la tradition satirique. Il s’amuse à rendre ridicules les admirateurs de Shakespeare, surnommés les « Stratfordolâtres », incapables de recul critique envers leur idole.

Cet essai de Mark Twain n’avait encore jamais été traduit en langue française. Auteur de Henry David Thoreau, Le Célibataire de la nature (Fayard), Thierry Gillyboeuf est le traducteur du Journal d’Henry David Thoreau (Finitude), d’une partie de l’œuvre de Rudyard Kipling et d’Herman Melville.

Sur le bateau qui descend le Mississipi, Tom Sawyer et son ami Huck Finn font la connaissance d'un étrange individu qui passe ses journées dans sa cabine et refuse de se déchausser! Les deux héros mènent l'enquête.

Titre :

Courtes nouvelles pour lire dans le metro,

Recueil de nouvelles d' Une dizaines d' auteurs de tous bords.

Cette courte nouvelle, écrite en 1876, après Les Aventures de Tom Sawyer, est publiée aujourd'hui pour la première fois sous forme de livre. Un Meurtre, un Mystère, et un Mariage nous donne une nouvelle fois, près d'un siècle après sa mort, l'occasion de célébrer le génie de Mark Twain. Situé dans un hameau mythique du Missouri, ce petit conte singulier raconte les mésaventures de John Gray, humble fermier déterminé à marier sa fille Mary au fils de la plus riche famille du pays. La soudaine apparition d'un mystérieux inconnu, un certain comte de Fontainebleau, découvert inconscient dans la neige (on apprendra que c'est à cause de son patron, un certain Jules Verne, qu'il a atterri au cœur de l'Amérique au terme d'une aventure en ballon), non seulement entrave les projets de Gray, mais conduit à un meurtre qui scellera le destin de Mary et de son véritable amour...

Pendant plus d'un siècle, les trois textes qui composent Ecrits secrets (1601, La Grosse Anguille et Le Club de l'Estomac) ne furent publiés que sous forme de tirages confidentiels, et, dans la prude Amérique, entourés d'un épais mystère qui les rendait quasi mythiques. Albert B. Paine, grand biographe de Twain, y voyait un " classique authentique ", et Truman Capote n'hésitait pas à parler de " chef-d'œuvre impérissable ". Pour Sarane Alexandrian, spécialiste de la littérature érotique mondiale, qui présente cette édition, " ils brasillent comme les feux d'un foyer d'humour non éteint, où notre modernité engourdie peut se réchauffer à plaisir ".

Car au commencement, le désir n'existait pas. Adam et Eve vivaient dans l'esthétisme le plus pur, c'est-à-dire dans le Verbe, langue de Dieu connue des animaux. Il n'est que de lire le portrait qu'Adam dresse de sa compagne, tissue de nuées, escortée d'animaux miroitants. Et l'absence de désir signifiait l'autonomie de celui dont on croyait qu'« il n'était pas bon qu'il vécût seul ».

Pour échapper à un père toujours plus violent, Huckleberry Finn décide de disparaître. Se faisant passer pour mort, le jeune garçon croise la route de Jim, un esclave évadé. Ensemble, les fugitifs vont descendre le Mississipi en radeau, affronter des bandits et un duo de redoutables escrocs. Mais un danger plus grand les menace : une prime est offerte pour la capture de Jim...

Après les aventures de Tom Sawyer, le retour de Huckleberry, un héros inoubliable.

Recueil de souvenirs et conférences.

Du trésor de l’abbé Farria qui fit d’Edmond Dantès le Comte de Monte-Cristo, à l’obsédant scarabée d’or né de l’imagination fertile de Poe, en passant par le trésor de Joe l’Indien qui faillit coûter la vie à Tom Sawyer, ou encore par l’incroyable histoire du cryptogramme du pirate La Buse... plongez au cœur des plus beaux romans d’aventure et découvrez les histoires qui transformèrent les trésors en légendes ! Véritable invitation au voyage et au rêve, cette surprenante anthologie entremêle des monuments de la littérature et des textes méconnus, choisis parmi les œuvres d’Alexandre Dumas, Théophile Gautier, Maurice Leblanc, Jack London, Edgar Allan Poe, Charles de La Roncière, Robert-Louis Stevenson, Mark Twain, Robert Vergnes et Jules Verne.

Croyant convaincu, Mark TWAIN était cependant profondément choqué par certains aspects du christianisme. Dans ce petit livre, il s'en prend violemment à Dieu, concluant au caractère intrinsèquement immoral de celui-ci.

La virulence de ce pamphlet est telle que son auteur en avait interdit la publication pour les quatre siècles à venir. Heureusement sa volonté n'a pas été respectée, ce qui permet de profiter de cette réflexion, assurément dérangeante mais certainement passionnante, sur la religion.

Au cours des quinze dernières années de sa vie, Mark Twain, écrivain le plus célèbre de son temps, s’est consacré à l’écriture d’une immense autobiographie.

L’autobiographie l’intéressait, disait-il, à condition de pouvoir « tout dire ». Mais un livre qui « dirait tout » étant impubliable du vivant de l’auteur et de ses proches, Twain avait spécifié que son Autobiographie ne pourrait paraître que « cent ans après sa mort ».

Ce moment étant arrivé en 2010, les responsables du Mark Twain Project, au sein de l’Université de Californie, ont rendu public le premier volume de cette somme étourdissante. Twain y est à son meilleur, généreux, déchaîné et plus drôle que jamais, en particulier à travers les très nombreux portraits de ses contemporains.

Il embrasse histoire personnelle, passion de l’écrit (un domaine où il a fait tous les métiers, ayant commencé comme ouvrier typographe) et Histoire de l’Amérique — dans ce qui apparaît comme étant peut-être ce fameux « Grand Roman Américain », qui est depuis toujours le mythe ultime de la littérature des Etats-Unis.

Du moins est-ce ainsi que l’ouvrage a été accueilli à sa sortie en novembre 2010 et suscitant l’engouement jusqu’à la Maison Blanche…

Un voyage sur la trace des grands aventuriers romanesques, c’est ce que propose cette surprenante anthologie mêlant des monuments de la littérature à des textes moins connus mais passionnants. Une sélection originale de douze textes emblématiques du roman d’aventure parmi les œuvres d’Arthur Conan Doyle, Joseph Conrad, Daniel Defoe, Henry Rider Haggard, Homère, Victor Hugo, Rudyard Kipling, Gaston Leroux, Herman Melville, Edgar Allan Poe, Mark Twain et Jules Verne.

"Spells of Enchantment" brings together the best literary fairy tales ever written, arranged to provide a sense of the history and evolution of this ancient genre. Focusing on the work of the most gifted writers of the great Western literary movements from classical times to the present, Jack Zipes's collection shows how some of literature's most creative minds have tried their hand at mixing the magic ingredients of the fairy tale - and how the genre has been marvelously transformed according to each writer's particular genius.Including more than sixty tales by such master practitioners of the art as Perrault, Voltaire, Goethe, Hoffmann, Hawthorne, Wilde, Yeats, Hesse, Thurber, Calvino, Philip K. Dick, Robert Coover, and Angela Carter, this authoritative, original, and unique volume is sure to bewitch readers of all ages.

A rich & varied collection of the best short fantasy fiction of the last two centuries. Escape into the fantastic worlds of Charles Dickens, J.M. Barrie, Graham Greene, Harlan Ellison, and others found in these 38 magical tales.

«Quand j’étais enfant, mes camarades et moi n’avions, dans notre village de la rive ouest du Mississippi, qu’un rêve proprement inaltérable : être marinier sur un bateau à vapeur.» Un rêve qui devient réalité pour le jeune Samuel Clemens lorsque Mr. Bixby, pilote chevronné, le prend sous son aile et lui confie : «Il n’existe qu’une manière de devenir pilote, c’est d’apprendre le fleuve tout entier par cœur. Tu dois le connaître comme ton alphabet.»

Un récit initiatique enchanteur et plein d’humour, par l’auteur des Aventures de Tom Sawyer.

L'histoire raconte en première personne le voyage du capitaine Élie Tempête après sa mort, son erreur de direction qui le mène dans un ciel non-humain, et sa découverte d'un paradis inattendu.

Ce volume contient

Les Aventures de Tom Sawyer - La Vie sur le Mississippi - Aventures de Huckleberry Finn - La Tragédie de David Wilson le Parfait Nigaud.

Trad. de l'anglais (États-Unis) par Thomas Constantinesco et Philippe Jaworski. Édition publiée sous la direction de Philippe Jaworski avec la collaboration de Thomas Constantinesco

Parution le 10 Avril 2015

Bibliothèque de la Pléiade, n° 604

Achevé d'imprimer le 10 Mars 2015

1648 pages, 652 ill., rel. Peau, 105 x 170 mm

Mark Twain

Œuvres

Parution le 10 Avril 2015

1648 pages, 652 ill., 65.00 €

L’œuvre de Mark Twain (1835-1910) est considérable. À une anthologie rendant compte de sa diversité, on a préféré le remembrement, en quatre ouvrages, d’un territoire de l’imagination de l’auteur : son petit carré de terre natale, d’où il a tiré un monde d’histoires qui n’ont pas cessé d’enchanter, et des images d’une Amérique que nul n’avait montrée avant lui, une Amérique des lisières, celle de l’Ouest à demi-sauvage, qui se confondait presque entièrement avec celle du vieux Sud esclavagiste. Sont réunis ici quatre textes dans lesquels s'exprime l’inspiration mississippienne de l’écrivain : trois romans et un long récit, La Vie sur le Mississippi. Trois de ces œuvres, Tom Sawyer, Huckleberry Finn et le récit consacré au Père des eaux, sont accompagnées de l'intégralité des illustrations qui figuraient dans les publications originales.

Les origines de Twain lui donnent accès, en plein cœur de cet immense chantier politique, économique et culturel qu’est le XIXe siècle aux États-Unis, à un carrefour d’états et de conditions de la vie américaine, auxquels ses propres complexités intérieures sauront faire écho. Des aventures sensationnelles de Tom Sawyer dans un village digne d’un conte de fées, aux terreurs de l’esclavage qui entraînent une métisse et son fils dans une folie de destruction mutuelle (c’est la tragédie contée dans David Wilson), en passant par les splendeurs et le déclin de la batellerie du Mississippi, Twain aura fait le tour du propriétaire, haussant un monde d’expériences personnelles au rang de patrimoine national. Encore fallait-il qu’à un moment de sa vie et de son activité littéraire, il ressentît l’appel de son enfance perdue. Huckleberry Finn, son chef-d’œuvre, donne la clef de ce retour amont en quatre temps vers la minuscule capitale de sa mémoire, où il met au jour quelques-unes des fondations de la société américaine. Le microcosme mississippien est le refuge des escrocs et imposteurs de tout poil ; le Sud esclavagiste, une mascarade tragique où ni le maître ni l’esclave ne sont ce qu’ils paraissent. L’identité, qu’est-ce précisément? une fiction? Qui est encore libre au pays de la déclaration d’Indépendance? C’est, au fond, la question qui hante Huckleberry Finn, roman écrit dans une langue neuve, inouïe – l’américain –, à laquelle l’éblouissante traduction de Philippe Jaworski rend pleinement justice.

Fils d'Henri VIII d'Angleterre, le prince de Galles rêve de courir en liberté et de se battre dans les rues de Londres avec les gamins de son âge. En même temps, dans un quartier sordide de la capitale anglaise, un petit pauvre rêve de devenir prince. Et si l'occasion était offerte aux deux enfants de réaliser leur rêve, chacun prenant la place de l'autre ? Dans une traduction simple et élégante, un grand classique de la littérature du XIXe

Cette maudite race humaine regroupe cinq textes d’un recueil de courts essais de Mark Twain, écrits à la fin de sa vie, publiés de manière posthume en anglais et encore jamais traduits en français. Tendre satire sur « le complexe de supériorité » de l’homme, cette volée de flèches désopilante sur la tendance anthropo-centrée de l’homme, révèle - s’il en était encore besoin - la causticité irrévérencieuse de cet auteur culte. Avec une préface de Nancy Huston.

« Ainsi, j’en conclus que nous sommes descendus et avons dégénéré depuis quelque ancêtre lointain […] tout le long de la grand-route de la pure innocence, jusqu’à atteindre le fin fond de l’évolution, que l’on nommera l’être humain. Plus bas que nous, rien. Rien, si ce n’est le Français.

Il n’y a qu’un seul degré possible en dessous du sens moral, c’est le sens immoral. Le Français l’a. L’homme est juste en dessous des anges. Cela le situe clairement. Il est entre les anges et le Français. »

M. T.

(Source : Actes Sud)

L'irrévérence de ce livre contre la religion est telle que sa publication n'a été autorisée que cinquante ans après la mort de Mark Twain. On y découvre ses textes les plus provocateurs : lettres de Satan à ses archanges, autobiographie d'Eve, journal de Mathusalem, chacun plus férocement désopilant que l'autre. Au tribunal de son rire, Mark Twain condamne l'absurdité de Dieu.

Si l'on vous parle aujourd'hui d'un très grand romancier, d'un insatiable aventurier, d'un journaliste très talentueux, d'un humoriste exceptionnel, d'un pamphlétaire virulent, cinq noms vous viendront certainement à l'esprit. Mark Twain nous facilite les choses : il fut tout cela à la fois. Non content d'avoir autant de lauriers à sa couronne, l'auteur des Aventures de Tom Sawyer bénéficie en plus d'une jeunesse éternelle. Il suffit de lire les pensées réunies dans ce volume pour constater qu'elles n'ont pas pris une ride. Peut-être les travers de la comédie humaine n'ont-ils guère changé au fil des siècles, mais on les a rarement épinglés avec autant de finesse et de drôlerie. Que la plume de Mark Twain s'intéresse à la société, à la politique, au sexe, à l'argent, à la religion, elle fait mouche à chaque fois.

Que peut-on faire quand on a huit ans, que l'on habite chez une bonne vieille tante sur les bords du Mississippi, et que l'on est plutôt casse-cou ? Des bêtises ! De préférence en compagnie du camarade idéal que représente Huckleberry Finn, le petit vagabond qui fume la pipe ! Mais attention, les deux amis n'auraient pas dû surprendre les secrets du cruel Joe l'Indien...

Les ruses de Tom Sawyer sont sans limites. Autant pour déjouer la surveillance de sa tante Polly que pour attirer l'attention de la jolie Becky Thatcher. Ou pour mettre en scène sa propre mort et celle des membres de sa «bande» ... en s'offrant le plaisir d'assister en cachette alors éloge funèbre, prononcer dans l'église de St. Petersburg devant le village en pleurs. Mais le jour où Tom et Becky se perdent dans le dédale souterrain d'une grotte, privés de lumière, d'eau et de nourriture, les ruses et l'imagination ne suffisent plus ...

Son best-seller, Les Aventures de Tom Sawyer, le plus souvent disponible dans des adaptations, tronquées, indifférentes à sa qualité d'œuvre littéraire, n'avait pas encore bénéficié en français d'une traduction qui rende justice à la saveur et à l'énergie incomparables du texte original.

Les rapports de Mark Twain avec la technique ont été pour le moins complexes, à coup sûr passionnés et hasardeux.

Tour à tour typographe, pilote sur le Mississippi, chercheur d'or, journaliste et conférencier, l'écrivain Mark Twain (1835-1910) –; également inventeur –; était fasciné par les nouvelles techniques.

Il s'essaie ici au périlleux apprentissage de la bicyclette, découvre les propriétés explosives des paratonnerres et lutte avec une machine à écrire dont les défauts semblent l'emporter sur les qualités.

Curieux et maladroit, incorrigible et tenace, l'auteur de Huckleberry Finn livre ici, avec l'humour qui l'a rendu célèbre, un aperçu réjouissant des affres d'un pionnier face aux grandes inventions de son temps.

Mark Twain appeared to be suffering from a need for revenge. His answer was to make the town coroner look the fool. Twain's artificial creation of a petrified man in a publication for which he acted as editor was accepted as truth and Twain’s revenge never came to be. Still, he knew the truth, and perhaps that was enough. Some descriptions are best observed in the artwork for this humorous short story.

A la mort de ses parents, le jeune Tom Sawyer part vivre chez sa tante Polly, dans le Mississippi.

Une épopée grandiose et romanesque d'une figure mythique par le cultissime Mark Twain

En 1879, dans un hôtel parisien, les filles de Mark Twain montrent un dessin extrait d’un magazine à leur célèbre papa et le supplient d’inventer une histoire. C’est ainsi qu’est né Johnny, jeune garçon démuni entraîné malgré lui dans une quête pour retrouver un prince disparu.

Les notes de cette histoire inachevée sont confiées à Philip Stead. Il la termine et, ce faisant, redonne vie à Mark Twain en imaginant des échanges (parfois hilarants) avec le célèbre auteur. Quant aux magnifiques illustrations d’Erin Stead, elles accompagnent cette belle fable sociale avec subtilité et élégance.

« Quiconque a vécu assez longtemps pour découvrir ce que vivre veut dire sait pertinemment la dette de gratitude que nous avons envers Adam, le premier grand bienfaiteur de notre race. Il a apporté la mort au monde. » (Journal de Wilson Tête d'Oeuf ) Si Twain, avec Wilson tête d'Œuf reprend les thèmes de l'échange présent dans Le Prince et le pauvre et de l'esclavagisme, au cœur de Hucklebbry Finn, il le fait à l'aube d'un nihilisme radical. L'échange qui s'accomplit ici entre un bébé « noir » et le fils de son maître ne conduit à aucun apprentissage. Sous couvert dune farce, Twain nous parle d'un cauchemar : il pointe l'impossibilité pour tout Américain, quelle que soit sa couleur de peau, de sortir dune culture obsédée par la race et d'esclavagisme."

En 1878, un touriste pas comme les autres visite la Suisse et la Savoie: l'Américain Samuel Langhorne Clemens, alias Mark Twain. De Lucerne à Chamonix, l'auteur suit un itinéraire des plus classiques. Son récit de voyage, traduit pour la première fois en français, est tout à fait inattendu.

Laissant libre cours à son humour satirique, le roman­cier pose un regard faussement candide sur la montagne et son folklore touristique. Des tyroliennes aux pendules à coucou, des edelweiss aux chamois, « petite bestiole qui hante par milliers les hôtels suisses»: rien ne résiste à sa critique loufoque.

Ses deux personnages - Mark Twain en voyageur iras­cible flanqué de son servile compagnon Harris, tentent désespérément de comprendre la montagne. Ils se livrent à toutes sortes d'expériences saugrenues: faire bouillir un guide, prévenir les avalanches à l'aide d'un parapluie ou entreprendre une ascension en télescope...

Mais Mark Twain est véritablement séduit par la beau­té des paysages. Il retrouve tout son sérieux pour nous faire partager son émerveillement et rapporte avec préci­sion l'avènement de l'alpinisme, sport encore mal connu.

De ce basculement du témoignage circonstancié dans la fable caustique naît un livre d'une drôlerie féroce: une satire des récits d'ascension et de voyage de l'époque, vision décapante de la montagne et des montagnards.

Dans la merveilleuse traduction du “Prince des humoristes”, Gabriel de Lautrec, voici presque dix contes du précurseur de l’humour américain, celui qui a inventé un ton, un style, donné ses lettres de noblesse à la langue populaire, Mark Twain, génie pince sans rire qui nous fait rire plus de cent ans après sa mort.

“Enfiler des détails incongrus et absurdes sans but, et ne pas avoir l’air de s’apercevoir que ce sont des absurdités, telle est la base de l’art américain”, écrivait-il, telle est sa base surtout lui qui enchaîne avec une vivacité primesautière les histoires les plus burlesques sur le ton le plus sérieux.

La vie est exaspérante, c’est une bonne raison d’en rire. L’échec est bien plus garanti que le succès, autant s’en gausser, pour se hausser…

Garnement espiègle, Tom Sawyer n'a rien contre l'école, surtout quand on y croise de jolies filles comme Becky Thatcher. Seulement, à choisir, il préfère de loin faire les 400 coups et partir à l'aventure avec son ami Huck le vagabond pour jouer aux pirates ou aux bandits. Mais un soir, dans un cimetière désert, les deux compères sont les témoins d'un crime bien réel ! Cette expérience va bouleverser leur quotidien, car le terrible Joe l'Indien, avide de vengeance, court toujours.

Ennuyé par Miss Watson qui veut lui enseigner les bonnes manières et las de la brutalité de son ivrogne de père, le jeune Huckleberry Finn, dit Huck, décide de fuguer à bord d'un radeau sur le fleuve Mississipi. Il est bientôt rejoint par Jim, un esclave en fuite. Les péripéties s'enchaînent jusqu'au jour où le Roi et le Duc, une incorrigible paire d'artistes arnaqueurs, prennent possession de leur embarcation. Après de nombreuses difficultés, Huck et Jim échappent à leurs bourreaux, grâce à l'aide d'une vieille connaissance de Huck, un certain... Tom Sawyer !

À l'âge de dix-neuf ans, Twain rencontre en rêve l'un des grands amours de sa vie. Pendant plus de quatre décennies, il retrouvera régulièrement, dans son sommeil, cette mystérieuse jeune femme que les changements de prénom et de physionomie n'empêchent aucunement de rester la même.

Les liens qui se nouent entre eux, dans toute leur évidence et leur simplicité, sont-ils moins réels que ceux que l'on construit à l'état de veille ?

Tom Sawyer est né sur les rives du fleuve Mississippi. Il a le sens de l’amitié et le goût de la liberté.

Dans ce deuxième tome, Tom, Huck et tous leurs amis passent l'été à jouer près du Mississippi !

Leurs vacances vont être occupées par une ruée vers l'or et l'arrivée d'une incroyable montgolfière !

L’insolence de Mark Twain (1835-1910) c’est celle de la jeunesse. Jeunesse d’une nation, jeunesse d’une langue qu’il aide à forger, jeunesse d’une culture qui conquiert son indépendance. Ce recueil, composé des textes « Comment raconter une histoire drôle », « Le moment crucial de ma vie », les « Journaux d’Adam » et « d’Ève », témoigne de l’expérience d’écriture de Twain avec toute son intelligence et son humour si caractéristique. L’auteur y dépeint ce monde de l’enfance où la langue s’invente et où Twain devient Twain. Ces textes courts, d’un humour mordant, forment une introduction originale à l’œuvre de Mark Twain et tracent le portrait d’une Amérique en train de naître où tout est encore possible.

Le mensonge est universel. Nous mentons tous. Nous devons tous mentir. Donc la sagesse consiste à nous entraîner soigneusement à mentir avec sagesse et à propos, à mentir dans un but louable, et non pas dans un nuisible, à mentir pour le bien d'autrui, non pour le nôtre, à mentir sainement, charitablement, humainement, non par cruauté, par méchanceté, par malice, à mentir aimablement et gracieusement, et non pas avec gaucherie et grossièreté, à mentir courageusement, franchement, carrément, la tête haute, et non pas d'une façon détournée et tortueuse, avec un air effrayé, comme si nous étions honteux de notre rôle cependant très noble.

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