Mark Twain

On s’y croirait… toute une épopée que d’apprendre ce dur métier de pilote sur ce capricieux fleuve états-unien.

Ou l'histoire d'un jeune garçon qui est beaucoup trop débrouillard pour son propre bien. Qu'est-ce que j'ai pu rire de ses plans et complots mis en place pour arriver à ses fins : éviter l'école, les corvées et tout ce qui n'est pas jouer.

Sur la fin le ton prend un aspect beaucoup moins enfantin, montrant les conséquences d'un comportement souvent inconscient et imprudent.

Hâte de lire la suite avec l'histoire de son ami Huck !

Pourquoi avoir mis 8/10 si je mets en liste "lu aussi" ???

Je dois avouer que je le le demande aussi, mais la réponse est la suivante :

L’histoire en elle même est plutôt bien, mais la façon dont elle est écrite est, selon moi, trop ennuyeuse, de façon pas très haletante et j’ai eu du mal à le lire.

Après, je l’ai lu pour l’école, en CM2, donc forcément, on va pas étudier Hunger Games, là-bas.

Si ça se trouve, va vous plaira, vous pouvez essayer, mais voici mon avis.

Que se passerait-il si un Américain typique du XIXe siècle se trouvait projeté dans une époque reculée du passé, où il pourrait abuser des connaissances scientifiques, techniques et sociales de son époque pour prendre l'ascendant sur une société traditionnelle et superstitieuse ? C'est le concept que Mark Twain décide de développer dans ce roman.

Laissant de côté un réalisme trop pesant, l'auteur choisit de positionner son personnage dans des situations qui soulignent aussi bien l'absurdité de l'Europe médiévale - du point de vue d'un homme contemporain - que les propres contradictions du yankee, qui pense souvent bien faire. Le décalage est source de nombreux quiproquos qui donnent au livre une tonalité comique, sans avoir besoin de recourir à la blague. Porté par la plume légère mais précise de Twain, ce roman se lit très facilement, tout en étant d'une grande intelligence. On ne peut qu'admirer le travail réalisé par l'auteur pour recréer (malgré quelques inexactitudes historiques, notamment en ce qui la représentation des châteaux forts) une société traditionnelle dont le monde mental est si différent du sien.

Le lire aujourd'hui, au XXIe siècle, apporte au roman une strate supplémentaire, puisque le yankee ne nous apparaît plus si moderne, et que certaines de ses visions d'avenir ne se sont pas réalisées. Il ne nous en apparaît que plus ridicule.

À titre personnel, j'ai adoré la façon dont Twain présente Merlin comme un magicien raté et frauduleux, et la fée Morgane comme une femme d'une cruauté sans nom.

Recueil très agréable à lire avec des portraits savoureux de chats. Pour conclure, on y découvre l'origine d'une expression que même Duneton dans son recueil la puce à l'oreille ne mentionne pas : essayer d'acheter la graisse sur le dos du chat.

Extrait très amusant :

"Son Altesse disparaît en boudant, ce qui est une nouvelle preuve de son véritable sexe, car les femmes boudent rarement : elles ont trop à dire, en général, sur les sujets qui les contrarient"

Un classique que j'ai adoré découvrir et qui ne m'a pas déçu.

Cette bande dessinée est bien mais ce n'est pas un coup de cœur. Les personnages sont sympa. Je préfère le dessin animé que la bande dessinée.

Pas un mauvais livre mais il ne m'a pas transporté. Il reste intéressant de voir les péripéties des deux enfants coincés dans le monde de l'autre.

Je n'ai jamais lu de livre au racisme aussi décomplexé. Pendant les 400 pages du roman, le personnage de Jim, esclave en fuite, n'est qu'un objet qui subit les jeux et les mensonges des autres personnages. C'est vraiment immonde, et essayer de remettre ce livre dans son contexte historique n'en fait pas moins un roman profondément violent et problématique.

Le pire étant que l'auteur semble croire dur comme fer, tout comme Huck, qui Jim se soumet de bon gré à toutes ces tortures

Un recueil fait pour les amateurs de chats. On retrouve des portraits très variés de chats mais toujours exactes. Certaines nouvelles sont plus marquantes que d'autres mais la plupart reste agréable à lire.