Naduki Koujima

J'étais très emballé par l'idée de lire un yaoi avec une ambiance moyen orientale et finalement j'ai été déçue.

L'histoire d'abord. Elle manque de réalisme et surtout la narration est un peu décousue. les sentiments des personnages arrivent un peu à l'improviste et j'ai eu du mal à suivre l'évolution de leurs émotions. De plus l'histoire est vraiment cousue de fil blanc, tous les évènements sont un peu loufoques et n'ont pas vraiment de cohérence. ils servent simplement à mettre les personnages dans des situations embarrassantes et du coup ça manque vraiment de réalisme.

Les personnages ensuite... C'est très mitigé. je n'ai pas du tout accroché avec Akito. C'est un personnage plutôt vide, qui n'est pas travaillé. L'auteur ne nous montre aucun de ses aspects psychologiques, peut-être sa droiture mais on ne sait pas comment il en est arrivé à ce point d'honnêteté. c'est dommage, le personnage n'a pas de passé, pas de personnalité et il est donc peu attirant. on dirait une coquille vide qui n'a qu'un vague sentiment d'honnêteté et de pruderie... Le prince maintenant... il est déjà un peu plus travaillé qu'Akito et il dégage une véritable aura de mystère. Son passé est largement esquissé mais c'est dommage que l'auteur ne se penche pas davantage sur les enjeux politiques du pays. C'est dommage. J'ai un peu plus accroché avec lui cependant et ça m'a donné envie de le connaître. Les personnages secondaires sont assez sympathiques mais ils ne semblent être que des faire valoir et ne pas avoir d'existence propre... c'est encore une fois assez dommage.

Les dessins sont assez bien faits par contre. Les traits sont fins et proportionnés, les décors sont extrêmement détaillés et les planches sont plutôt agréables à regarder.

Bref, un tome sympa mais pas un incontournable du genre. C'est dommage ça promettait. peut-être que la suite, s'il y a, sera mieux.

J'ai été attiré par ce livre notamment parce qu'il parlait du Moyen Orient, et que l'un des personnages étaient de là-bas, ce qui changeait selon moi. Cependant, je n'ai pas accroché à l'histoire. Je trouve qu'elle est mal exploitée, que c'est trop rapide sur beaucoup de points, et même que ça manque de fond parfois.

Pour commencé, j'ai mis du temps à comprendre (parce que le livre nous laisse dans cette incompréhension), pourquoi le cheik Muzzaffar n'avait pas le droit de rencontrer l'épouse de son frère. En réalité, je trouve la raison de tout ça très bête, mais passe encore. Ce n'est pas la meilleure raison du monde, mais c'est peut-être l'un des aspects les plus humains de ce manga.

Ensuite, je ne trouve pas vraiment crédible les passages avec le prince héritier et le japonais Akito. D'accord, Muzzaffar est un prince, il est capricieux et arrogant (même si je trouve que ces traits de personnalité ne sont pas assez marqués) et il veut jouer avec le pauvre petit japonais qui est beaucoup trop protocolaire. Ok, écrit sur papier, c'est sympa, mais je trouve que c'est mal engagé dans le livre. Jouer sur la différence culturelle de ces deux personnages aurait été une si bonne idée, et j'ai pu sentir que l'auteur voulait essayer quelque chose comme ça, mais ça n'a rien donné. Du moins je trouve. Peut-être aurait-il fallu plus de pages, prendre plus son temps pour réellement accentuer cela. Montrer à quel point les japonais sont différents des orientaux, surtout du Moyen Orient. Personnellement, j'aurais aimé voir plus de contraste, que Muzzaffar mette encore plus à mal les politesses d'Akito, qu'il lui explique que chez eux, ça se fait, et qu'il fait ce qu'il veut, il est prince après tout. Le fait d'avoir une dette à rembourser est un bon point de départ je trouve, mais la suite est vraiment maladroite. Par exemple, la scène de fouille, je la trouve terriblement déplacé. Je veux dire, le prince ne connait pas Akito, il avait une femme avant, mais BAM ! Il décide de déshabiller le japonais comme si c'était parfaitement normal. Moi, ça m'a laissé indifférente, limite sceptique. Je n'y ai pas cru.

Quant à la suite, oui il y a des aspects un peu plus crédibles, comme les petits caprices du prince héritier, dans le train, et en dehors du train. Mais ce n'est pas pour autant transcendant.

Le passage à l'hôtel est assez mignon, je l'ai bien aimé, contrairement à d'autres passages. C'est d'ailleurs après que l'on apprend la raison de tout ce remue ménage vis-à-vis de la rencontre du fils héritier et de la fiancé du deuxième fils. Mouais... moyennement convaincant selon moi. Ça passe trop vite, et même si c'est fait exprès, la façon dont c'est agencé de m'a pas vraiment plu. C'est du genre : "Hop, il passe, il s'en va, on ne sait pas pourquoi." Puis : "Il nous donne la raison, et voilà, c'est réglé." C'est tout. Ce n'est pas accrocheur pour moi. Certes, ce passage n'est que prétexte à avoir Muzzaffar et Akito ensemble mais quand même !

D'ailleurs, la suite n'est pas mieux. Un japonais au Moyen Orient dans un costume ? Mais encore ? Par contre, il y a un tout petit passage crédible ! (enfin) Celui où Akito percute enfin (oui, enfin !!!!) qu'ils sont tous les deux des hommes et que Muzzaffar a déjà eu une femme ! Eh bien oui, il ne se réveille que maintenant pour s'en rendre compte, et l'autre prince n'a aucune interrogation face à tout ça ? Je veux bien qu'il soit ouvert, mais techniquement, il aime plus que tout sa défunte femme et jouer avec un japonais a l'air de beaucoup l'amuser. Je trouve que ça sonne assez faux. Dans ce genre de cas, je m'attends à avoir un aspect un peu plus psychologique, à ce que l'auteur développe les pensées de ses personnages, qu'il y ait du trouble, car il y en a forcément, ce n'est pas possible autrement. Il ne peut pas y avoir une acceptation aussi logique ! Pourquoi serait-elle logique d'ailleurs ? Je veux dire, si je veux du slash, j'irais chercher sur internet, il y en a beaucoup, je ne dépenserais pas autant d'argent pour avec un creux aussi énorme de ce côté là ! C'est hélas mon avis... Il n'y a strictement rien d'un peu psychologique là-dedans. Les personnages ne s'interrogent pas beaucoup, ou alors c'est très redondant et ça en devient lassant.

Un petit point positif quand même, j'aime beaucoup les fauves qui sont dans ce manga, ainsi que l'aspect du "harem" de Muzzaffar. Ça, c'est un peu plus recherché, et j'étais contente de le constater. Par contre, je trouve illogique qu'Akito reste habillé comme au Japon. D'ailleurs, la notion de temps dans ce livre est vraiment étrange. En fait, il ne se déroule que quelques jours, c'est très perturbant je trouve. Je veux dire, pour instaurer une relation entre deux protagonistes, il faut du temps, or ici, ça va assez vite (trop vite même). Bref, le temps est un problème dans ce manga. D'accord, Muzzaffar à son jet privé, mais ce n'est pas une excuse ! Il pourrait quand même se passer 15 jours, voire 1 mois, ce serait plus crédible à mes yeux, et sans doute pour d'autres lecteurs !

La suite avec "l'évasion" d'Akito est assez marrante, et pour une fois, Muzzaffar a une réaction assez normale lorsqu'il le retrouve. La suite me parait aussi logique (jusqu'à un certain point !). Leurs comportements me semble enfin approprié, entre la colère d'Akito de n'être qu'un objet à qui on ne dit rien, et Muzzaffar qui fait son petit caprice, ce passage m'a plu. Jusqu'à ce qu'il ne se transforme en autre chose. OK ! Mais quand même... briser un tel moment réaliste, c'est triste. La frustration du lecteur n'aurait-elle pas fait encore plus battre le coeur de ce dernier ? J'adore être frustré, et ça aurait été un excellent moment pour faire ça, mais bon...

Rah d'ailleurs la suite m'a tellement déçu ! L'histoire remontait enfin dans mon estime quand une pitié de l'auteur gâche tout... Je ne veux pas dire de quoi il s'agit pour ne pas spoiler, mais faire en sorte que tout aille bien alors que ça aurait été si tragique à ce moment précis que justement, tout n'aille pas bien. Je suis vraiment déçu, j'aurais aimé un peu de sang, surtout après la scène qu'il y avait eu avant ! Ça aussi, ça aurait tellement pu accrocher plus de lecteurs ! Du moins je pense, ce n'est que ma vision des choses après tout. Mais hélas, l'auteur a été clément avec ses personnages...

Quant à la fin... elle m'a un peu déçu aussi. Je la trouve très... naïve en fait. C'est ça, naïve et sans réel intérêt. Je n'ai pas du tout compris pourquoi Akito faisait ça. C'est un vrai mystère selon moi. Je veux dire, ça aurait pu avoir un impact s'il n'avait pas été sûr des intentions et des "sentiments" de Muzzaffar, mais ce n'est pas le cas. Ce qui s'est passé deux scènes avant été très explicite, alors pourquoi une telle réaction ? En fait, dans ce manga, j'ai l'impression que les sentiments et les émotions des protagonistes font parfois un bond en avant pour ensuite en faire deux en arrière, puis revenir deux bonds en avant, et encore un en arrière. Quelque chose dans ce style là. C'est très perturbant, et ça rend l'intrigue assez brouillon je trouve. En fait, les personnages sont parfois contradictoire, je ne sais pas pourquoi, notamment sur cette scène de fin. Après, je trouve le petit bonus tout à la fin très mignon, donc au final, ce manga fini sur une bonne note, mais quand même...

C'est bête parce qu'il y avait un fort potentiel dans ce manga, sans parler du coup de crayon de l'auteur qui est joli. J'aime beaucoup ses décors, qu'ils soient japonais ou du Moyen Orient. Ils sont rares, mais quand ils sont là, ils sont précis et propres, ce qui est très agréable à regarder. Au niveau de tout ce qui est trame, je trouve que ça fait un peu Shojo, car il y en a beaucoup. Après, avec les détails des décorations orientales, je peux comprendre, mais ça donne cette atmosphère très fleur bleue selon moi. C'est mimi quand même, et de toute façon, j'aime les détails et les précisions de ce qui est oriental d'Arabie et tout ça. Je trouve aussi que de temps en temps il y a des petits problèmes de proportionnalité chez les personnages, notamment des mains, mais je ne dis pas grand chose là-dessus car je sais que les mains sont quelque chose de difficile à dessiner, donc je ferme les yeux là-dessus.

En soit, un manga qui m'a laisser un arrière goût mitigé, avec de joli graphisme, un potentiel là, mais peu exploité. C'est dommage...

Je n'avais pas beaucoup aimé le premier tome ; creux et pas assez exploité selon moi. Mais j'ai été assez curieuse pour lire le tome 2, surtout que l'univers de base est intéressant, donc je voulais voir si dans ce tome là, c'était mieux géré. Conclusion ? Ça va, ce n'est pas l'extase, mais je le trouve un petit peu mieux que le tome 1.

Déjà, il y a l'arrivé de deux personnages que je trouve intéressants ; les deux frères Samad. En fait, je trouve qu'ils ont un peu plus (beaucoup plus) de personnalité que Akito. Ce personnage est désespérément vide. Le prince Muzaffar, niveau caractère ça va, mais j'aime vraiment les deux frères Samad, que ce soit caractériellement ou physiquement. Ils sont différents, presque charismatique. Ce sont vraiment ces deux personnages qui m'ont le plus accroché dans ce bouquin, et j'aurais aimé en savoir plus parce que je les trouve très bien comme protagonistes !

En ce qui concerne l'enchaînement des scènes et des actions, je trouve que c'est mieux que dans le tome 1. Je trouvais dans le premier tome que c'était trop ponctuel, trop brusque, sans crier gare, alors que là, c'est un peu plus arrondit, moins "sortit de nulle part". C'est peut-être pour ça que j'ai plus accroché à ce volume-là. Mes scènes préférées sont (étonnement) celles où il y a les deux frères Samad. J'ai une petite préférence pour le cadet (qu'on ne voit presque pas) mais j'aime bien aussi l'aîné. Je trouve qu'il y a une cohérence dans ses actions et sa façon de penser, contrairement à Akito. Même Muzaffar est assez "logique" (quoi que...) mais soit, pour moi, les personnages les plus crédibles sont les frères Samad.

J'ai beaucoup aimé aussi l'aspect mystérieux qu'il y a autour de la défunte princesse Tasnim. Tous ces problèmes cachés à cause d'une seule et même femme... c'est quelque chose qui a suscité mon attention, et même si ce n'est pas super exploité, c'est déjà pas mal. Après, moi c'était surtout Akbar qui m'intéressait le plus donc bon...

Les seuls passages bien avec Akito, ce sont quand ce dernier use de sa force pour mettre à terre Akbar. Son seul moment de gloire dans deux tomes !

Bon, après la fin est un peu "cucul la praline" si je puis dire. C'est très fleur bleue, mais les dernières pages, celles qui montrent pourquoi Muzaffar est plus mature dernièrement m'ont bien fait rire ! Au final, ce tome se finit sur une jolie note.

Bref, un deuxième volume meilleur que le premier, même si ça manque encore de travail selon moi du niveau scénario et mise en scène. Les graphismes sont toujours aussi beaux, en particuliers les décors, ça, c'est toujours aussi agréable.

En soit, si l'auteur sort d'autres livres, peut-être que je les lirais, au moins pour voir s'il y a de l'amélioration.

J'ai bien aimé ce yaoi et notamment qu'il soit centré sur un pays du Moyen-Orient et sur un Cheikh. Les personnages sont vraiment drôles et j'avoue avoir eu énormément de compassion pour Akito. Le pauvre en voit de toutes les couleurs avec ce fichu prince du désert! Un bon moment de lecture!

Un deuxième tome tout aussi bien que le premier. La relation entre nos deux tourtereaux prend un nouveau virage pour notre plus grand plaisir (et celui du pauvre Akito). Les dessins sont toujours aussi beaux et rafinés! Une mangaka à suivre!

Assez simpa, simple et clichés. Je l’ai quand même aimé mais il ne se retrouve pas dans mes favoris

Le dessin m'avait attirée. Mais je suis franchement lassée de ces yaoi qui finalement se ressemblent tous : un seme qui est tellement amoureux qu'il viole le uke qui est trop timide pour dire qu'il aime ça. Oh, pardon, j'ai dit viol ? C'est de l'amour bien sûr, puisque le uke aime ça finalement, même s'il a crié des "non" tout du long... U_U

Une lecture détente sympa mais sans plus.

Un petit manga simple mais sympa, une histoire assez basique mais avec un design très beau. Petit plus, le petit chaton qu'on voit tout le long de l'histoire.

Une romance absolument pas crédible et précipitée même si l'idée d'intégrer un Prince arabe permet un peu d'originalité dans le scénario.