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acques Bouveresse, né le 20 août 1940 à Épenoy est un philosophe français.
Influencé par Wittgenstein, le cercle de Vienne et la philosophie analytique, il est partisan d'une philosophie rationaliste, voire satirique. Il a étudié entre autres les œuvres de Wittgenstein, Robert Musil et Karl Kraus. Son travail s'inscrit dans les domaines de la philosophie des sciences, de la philosophie de la connaissance, de la philosophie des mathématiques, de la logique et du langage, de la philosophie analytique et de la philosophie de la culture.
De 1995 à 2010, il a occupé au Collège de France la chaire de philosophie du langage et de la connaissance. C'est le cousin de Renée Bouveresse.
Né le 20 août 1940 à Épenoy, dans le Doubs (France), dans une famille paysanne, Jacques Bouveresse fait ses études secondaires au séminaire de Besançon. Il passe deux années de préparation au baccalauréat de philosophie et de philosophie scolastique à Faverney en Haute-Saône. Il suit les classes préparatoires littéraires au lycée Lakanal de Sceaux, et entre en 1961 à l'École normale supérieure de la rue d'Ulm, où il est un élève particulièrement brillant, et est reçu premier à l'agrégation de philosophie en 1965.
Il devient rapidement un spécialiste du positivisme logique. Il se voit ainsi confier le chapitre correspondant dans l'Histoire de la philosophie dirigée par François Châtelet, dont il est un des plus jeunes contributeurs.
Sous la direction d'Yvon Belaval, il soutient en 1975 sa thèse de Doctorat d'État de philosophie sur Wittgenstein, intitulée Le mythe de l'intériorité. Expérience, signification et langage privé chez Wittgenstein.
Dès ses premiers travaux, il a construit son chemin intellectuel en marge des grandes modes philosophiques, s'inscrivant ainsi dans la lignée discrète de la philosophie des sciences de Jean Cavaillès, Georges Canguilhem ou Jean-Toussaint Desanti. En 1976, Wittgenstein était encore peu connu en France, de même que le positivisme logique. Il s'est ouvert à ces domaines grâce, en particulier, aux cours de Jules Vuillemin et de Gilles-Gaston Granger, pour lesquels il a gardé une amitié constante.
Héritier déclaré du rationalisme des Lumières et de la tradition intellectuelle et philosophique d'Europe centrale (Bolzano, Brentano, Boltzmann, Helmholtz, Frege, Cercle de Vienne, Kurt Gödel), les esprits contemporains qui lui sont proches appartiennent plutôt au monde anglo-saxon, où beaucoup d'intellectuels d'Europe centrale se sont exilés pendant la période nazie.
Il est aussi connu pour des ouvrages critiques sur ce qu'il considère comme des impostures scientifiques et intellectuelles, à savoir une partie de la philosophie française des années 1970 à 1990 – Michel Foucault, Jean-François Lyotard, Jacques Derrida et Gilles Deleuze –, les nouveaux philosophes et la presse, qui aurait asservi la philosophie en produisant un journalisme philosophique sensationnaliste.
Biographie
acques Bouveresse, né le 20 août 1940 à Épenoy est un philosophe français.
Influencé par Wittgenstein, le cercle de Vienne et la philosophie analytique, il est partisan d'une philosophie rationaliste, voire satirique. Il a étudié entre autres les œuvres de Wittgenstein, Robert Musil et Karl Kraus. Son travail s'inscrit dans les domaines de la philosophie des sciences, de la philosophie de la connaissance, de la philosophie des mathématiques, de la logique et du langage, de la philosophie analytique et de la philosophie de la culture.
De 1995 à 2010, il a occupé au Collège de France la chaire de philosophie du langage et de la connaissance. C'est le cousin de Renée Bouveresse.
Né le 20 août 1940 à Épenoy, dans le Doubs (France), dans une famille paysanne, Jacques Bouveresse fait ses études secondaires au séminaire de Besançon. Il passe deux années de préparation au baccalauréat de philosophie et de philosophie scolastique à Faverney en Haute-Saône. Il suit les classes préparatoires littéraires au lycée Lakanal de Sceaux, et entre en 1961 à l'École normale supérieure de la rue d'Ulm, où il est un élève particulièrement brillant, et est reçu premier à l'agrégation de philosophie en 1965.
Il devient rapidement un spécialiste du positivisme logique. Il se voit ainsi confier le chapitre correspondant dans l'Histoire de la philosophie dirigée par François Châtelet, dont il est un des plus jeunes contributeurs.
Sous la direction d'Yvon Belaval, il soutient en 1975 sa thèse de Doctorat d'État de philosophie sur Wittgenstein, intitulée Le mythe de l'intériorité. Expérience, signification et langage privé chez Wittgenstein.
Dès ses premiers travaux, il a construit son chemin intellectuel en marge des grandes modes philosophiques, s'inscrivant ainsi dans la lignée discrète de la philosophie des sciences de Jean Cavaillès, Georges Canguilhem ou Jean-Toussaint Desanti. En 1976, Wittgenstein était encore peu connu en France, de même que le positivisme logique. Il s'est ouvert à ces domaines grâce, en particulier, aux cours de Jules Vuillemin et de Gilles-Gaston Granger, pour lesquels il a gardé une amitié constante.
Héritier déclaré du rationalisme des Lumières et de la tradition intellectuelle et philosophique d'Europe centrale (Bolzano, Brentano, Boltzmann, Helmholtz, Frege, Cercle de Vienne, Kurt Gödel), les esprits contemporains qui lui sont proches appartiennent plutôt au monde anglo-saxon, où beaucoup d'intellectuels d'Europe centrale se sont exilés pendant la période nazie.
Il est aussi connu pour des ouvrages critiques sur ce qu'il considère comme des impostures scientifiques et intellectuelles, à savoir une partie de la philosophie française des années 1970 à 1990 – Michel Foucault, Jean-François Lyotard, Jacques Derrida et Gilles Deleuze –, les nouveaux philosophes et la presse, qui aurait asservi la philosophie en produisant un journalisme philosophique sensationnaliste.
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