René De Ceccatty
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Note moyenne : 6.78/10Nombre d'évaluations : 9
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Les derniers commentaires sur ses livres
un livre qui nous fit comprendre le mot aimé!!!!!!!!
Afficher en entierTrès bonne anthologie ! Il y a des choses que j'aurais aimé voir à l'intérieur, mais qui n'apparaissent malheureusement pas. J'ai commencé avec le premier, le journal de Tosa et ça permet de découvrir le Japon à travers sa littérature. On peut compléter ce livre avec un livre d'histoire littéraire "La littérature japonaise" de la Collection Que sais-je; qui n'est pas mal non plus.
Afficher en entierQuand on lit un recueil de contes ou de nouvelles, le travail de l’éditeur avec le choix de l’ordre de parution est primordial car ça influe énormément sur notre lecture. Ici je reste perplexe car sur les 6 contes présentés il y a une homogénéité sur 5 histoires et une complètement décalée et c’est celle-ci qui ouvre le bal. J’ai eu vraiment peur en lisant le premier conte car rien ne m’a plu dedans et j’appréhendais que tout le livre soit du même style. La première histoire est confuse, on passe du coq à l’âne sans transition et sans que tout se rejoigne à la fin. On passe de pourquoi les crabes ont ce motif sur la carapace, à une bataille naval puis à un prêtre chanteur et aveugle tout est censé être lié mais on s’y perd en route et je cherche toujours le pourquoi on parle de crabes. Les phrases sont longues, souvent proche d’une page, le langage fleuri et très imagé. je n’avais pas envie de pousser plus loin cette lecture et pourtant j’ai bien fait de m’acharner. Les 5 autres histoires étaient très intéressantes et agréables à suivre. On a des vrais contes et légendes bien clairs, compréhensibles et en tant qu’européen originaux. C’était agréable à lire. On en apprend plus sur les traditions japonaises. On est loin des contes européens. Ici, les héros sont surtout des adultes voire des personnes âgées qui doivent faire face à la fatalité. Alors qu’en Europe on est plus dans des histoires d’apprentissage avec moral et mise en garde. La fin est rarement heureuse et les dons ont une facheuse tendance à se retourner contre le bénéficiaire. Niveau thématique, l’harmonie avec les esprits/fantômes est une clé non négligeable tout comme le fait qu’on subit son destin plus qu’on se le construit. 5 bonnes lectures sur 6 on peut en conclure que j’ai passé un bon moment c’était plaisant de voir les différences culturelles par le biais de contes.
Afficher en entierLe récit est discret, délicat, plein de pudeur mais fort. La maladie nous est dévoilée au fil des pages, pas de titre à sensation. Le malade lui-même ne veut pas dramatiser sa situation et n’informe ses amis qu’au compte goutte de son état.Spoiler(cliquez pour révéler) Lorsque celui-ci s’aggrave, et le rend de plus en plus faible, son caractère d’un naturel déjà difficile, devient despotique, que ce soit envers ses amis ou le personnel soignant, parce que la maladie l‘emporte sur tout, sensible à chaque bruit, chaque respiration.
L’auteur supportera tout, avec abnégation, considérant qu’être près de son ami est normal, important pour son moral. Il le soutiendra, dans ses moments d’angoisse, le soulageant du mieux qu’il peut, par sa présence, attentif et obéissant au moindre de ses désirs.
L’auteur, se fait voyeur puis rapporteur, de l’état physique et des émotions de son ami, mais également du personnel hospitalier, les médecins et les infirmières qui ne jugent pas, qui essayent par leurs qualités humaines et leur empathie, ainsi qu’avec leurs pauvres moyens de rendre sa vie, puis sa fin de vie la moins pénible possible. - le médecin attentif, et les femmes, ces infirmières qui se dévouent pour tous ces hommes qui n’ont aimés que des hommes mais, qui aux derniers instants de leur vie recherchent ou acceptent leur présence - Mais également d’autres membres du personnel soignant et femmes de service qui s’en moquent, imperméables à toute souffrance et qui n’hésitent pas à lui faire comprendre que s’il est là, c’est bien de sa faute et qu’il ne peut s’en prendre qu’à lui-même. Déjà bien beau qu’on s’occupe de lui…
Il est le témoin presque muet de la déchéance physique de son ami, un corps qui pourrit, les odeurs, sa cécité, son angoisse de se souiller au point de lui demander d’acheter des couches qu’il demandera à la pharmacienne totalement indifférente, de mettre dans un second sac par discrétion et pour éviter au malade, son ami une humiliation de plus. Les sanglots et les larmes de celui qui à la fin de sa vie ne supporte plus la mesquinerie des uns et des autres, qui se tord de douleur, les côtes brisées par le kiné tellement ses os sont devenus friables.
Ce livre est très beau et je l’ai beaucoup aimé. Là on parle du sida, mais ce qui est décrit dans ce livre peut être le récit de toute personne en fin de vie, après une longue et douloureuse maladie.
Afficher en entierSuite au décès d'une amie, écrivain britannique, Harriet Norman, qui a fait de lui son exécuteur littéraire, l'auteur se rend en Angleterre.
Spoiler(cliquez pour révéler)Dans le train qui l'emmène dans le Devon, l'auteur fait la connaissance de Ishmaël, qui intrigué par sa lecture du roman de Harriet Norman, engage la conversation. Marié, hétérosexuel, il s'avère qu'il est aussi l'avocat d'Harriet, qu'il se rend au même endroit que lui et lui propose donc de le déposer chez le notaire s'occupant de la succession de la romancière.
Toutefois, le manuscrit posthume que celle-ci souhaitait voir publier, s'il le jugeait nécessaire, était inspiré d'une période douloureuse de sa vie qu'il avait eu la faiblesse de lui confier à travers de nombreuses lettres.
A la lecture de celles-ci des réminiscences de sa liaison avec Hervé, médecin homosexuel refoulé, ayant un besoin maladif d'être aimé mais incapable de donner en retour, obnubilé par le paraître et dans un déni perpétuel, qui lui envoyait des lettres enflammées dès qu'il faisait mine de s'éloigner et l'humiliait en se refusant à lui et en le "cachant" à ses connaissances ; Il décide de brûler le manuscrit tout en éprouvant la nécessité de donner à l'histoire qu'il a vécu ses propres mots et son vrai sens. Il l'a raconte donc à Ishmaël.
Y a-t-il douleur amoureuse plus profonde et plus radicale que celle de vouloir s'obstiner à être aimé par quelqu'un qui vit cet amour comme une aliénation, un malheur ?
J'admire l'auteur pour l'introspection de ses sentiments ; D'avoir eu assez de finesse pour analyser également ceux de son compagnon : Pour son courage à mettre fin à une liaison qui s'étiolait dans une longue litanie de récriminations et de rancoeurs de sa part et qui n'était qu'une succession d'humiliations ; De son effacement en faisant croire à "l'autre" qu'il avait cessé de l'aimer, et ce afin de le dédouaner d'une quelconque culpabilité.
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de René De Ceccatty
et autres évènements
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Editeurs
Gallimard : 11 livres
Flammarion : 5 livres
Seuil : 4 livres
Editions de La Différence : 3 livres
Éditions Picquier : 3 livres
Mercure de France : 2 livres
Hatier : 2 livres
éditions la différence : 1 livre
Biographie
René de Ceccatty poursuit ici une oeuvre autobiographique, commencée avec Aimer, où il mêle des éléments imaginaires à sa vie. Parallèlement à ses romans, il a publié plusieurs essais qui analysent les pouvoirs de l'art, à travers les destins de Violette Leduc, Pier Paolo Pasolini, Leopardi, Sade, Sibilla Aleramo, Maria Callas. Chez Flammarion ont paru Alberto Moravia (2010) et Noir souci (2011)
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