Roger Vercel
Auteur
Activité et points forts
Thèmes principaux
Classement dans les bibliothèques
Quelques chiffres
Note moyenne : 6.35/10Nombre d'évaluations : 17
0 Citations 14 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire. je n'ai pas vraiment aimé le livre, je ne l'ai pas détesté non-plus.
Afficher en entierRoger Vercel est resté dans toutes les mémoires grâce à un grand roman de guerre, "Capitaine Conan", qui obtint le prix Goncourt en 1934.
Pourtant Roger Vercel est avant tout un formidable écrivain maritime.
La revue du "Chasse-Marée", à qui l'on ne fait pas prendre des vessies pour des lanternes, lui consacrant 12 pages dans son 142ème numéro, dit que "le temps a plus ou moins jeté dans l'oubli l'ensemble de son oeuvre.
Et que c'est une grande injustice tant la qualité de l'écriture est réelle, la documentation solide et l'art du roman bien maîtrisé".
Que dire de plus qui ne soit redondant ?
Dans "Visages de corsaires", Roger Vercel nous présente quelques-uns de ces personnages hauts en couleur qui ont écrit la légende de "la course".
D'aucuns sont illustres, d'autres notoires et certains sont inconnus :
Eustache le Moine, Jean Ango, Jean Bart, Duguay-Trouin, le comte de Forbin, Jacques Cassard, François Thurot, Tom Souville, Guillaume-Marie Angenard, Etienne Pellot et Robert Surcouf ...
La plume talentueuse de Vercel fait tonner le canon, crépiter la grenade sur le pont de l'anglais ...
Le corsaire à serre-tête rouge, à ceinture écarlate d'où dépassent des crosses de pistolet, pieds et jambes nus, surgit, le coutelas au poing, le blasphème aux dents ...
La mêlée sera furieuse !
Mais la course, c'est aussi une vaste entreprise commerciale.
Et l'abordage, disparaissant derrière des colonnes de chiffres, n'y devient plus qu'une simple procédure de saisie ...
Roger Vercel signe ici un livre captivant.
Dans la bibliographie, trop abondante sur le sujet pour qu'on ne s'y égare pas, quelques ouvrages paraissent se détacher du lot.
"Visages de corsaires" est de ceux_là.
Il est à mi-chemin entre le romanesque et le documentaire.
Il est tout simplement passionnant ...
Afficher en entierUn très beau livre qui décrit avec une grande précision les pensées et les émotions de nos soldats, abandonnés dans la tourmente de la fin de la guerre...
Un très bel hommage que nous livre Roger Vercel.
Afficher en entierUn recueil de nouvelles géniales. Il m'a vraiment passionné.
Cependant, l'anti-communisme de Vercel très virulent dans certains passages, et son antisémitisme font que je ne lirai pas d'autres livres de lui.
Afficher en entierJe me suis vraiment ennuyée en lisant ce livre et j'ai été incapable de me concentrer dessus.
Afficher en entierMagnifique recueil "collectif" de textes parlant en divers points de vues, choisis par Rafaël Confiant, qui y a lui-même contribué dans un de ceux-ci.
Afficher en entierJe ne pourrais trop en dire, puisqu'il s'agit d'extraits, mise à part un point très important… L'introduction en dit déjà bien assez
Afficher en entierSeul maître à bord après Dieu, Jean Villemeur, capitaine très respecté du Vulcain, robuste chalutier au long cours, emmène son épouse Hélène et son fils Jean jusqu’à Boulogne, port de départ de sa nouvelle campagne de pêche prévue pour durer quatre longs mois. Sa femme doit y retourner à terre. Il espère que son fils en fera autant, car il ne souhaite pas qu’il prenne sa suite dans ce métier de marin pêcheur ingrat et difficile. Mais le jeune s’obstine et impose sa présence à bord. L’ennui c’est que le métier ne rentre pas. Il souffre atrocement du mal de mer et n’arrive pas à trouver le moindre intérêt pour la pêche au chalut. Arrivés en vue de l’Islande, il leur faut y faire escale pour permettre à un matelot de se faire soigner les dents. Villemeur voudrait en profiter pour y laisser son fils qui pourrait ainsi rentrer en France au plus vite. Mais celui-ci refuse à nouveau…
« Jean Villemeur » est un roman maritime datant de 1950. Malgré l’outrage des ans et un style précis mais un peu ampoulé, il reste intéressant à lire même aujourd’hui, à la fois à titre de document sur les conditions de vie des marins-pêcheurs de l’autre siècle mais aussi pour l’histoire finement contée qui se développe en huis-clos, à bord du Vulcain. L’intrigue a quelque chose d’un antique drame qui s’établit graduellement, par petites touches, pour exploser dans les dernières pages de façon aussi logique que tristement humaine. Le héros, Jean Villemeur, est une sorte d’archétype de capitaine solitaire, fier, dur à la peine, peu causant, mais admiré de son équipage. L’obstination du fils qui est loin d’avoir la carrure et la fermeté de son père, ne s’explique elle aussi qu’en toute fin. Un ouvrage sur la mer, intéressant et émouvant, à classer avec ceux de Conrad, Melville ou Quéffelec.
Afficher en entierRoman historique pur et dur.
Très instructif mais je l'ai trouvé tellement descriptif que parfois, j'avoue, je l'ai "un peu" lâché.
Afficher en entierUn très beau livre qui prend aux tripes.
A lire absolument.
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Roger Vercel
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Editeurs
Albin Michel : 5 livres
LGF - Le Livre de Poche : 3 livres
Magnard : 1 livre
Le cercle du nouveau livre : 1 livre
Mercure de France : 1 livre
Editions Tallandier : 1 livre
LES EDITIONS DE LA NOUVELLE FRANCE : 1 livre
Gautier-Languereau : 1 livre
Biographie
Roger Vercel (né Roger Cretin, il prit par la suite son nom de plume), était passionné par la mer et la vie des marins (et bien que n'ayant pratiquement jamais pris la mer lui-même, la plupart de ses romans se dérouleront dans un cadre maritime).
La Première Guerre mondiale interrompit ses études de lettres. Au début de la guerre, en raison de sa mauvaise vue, il est brancardier sur les champs de bataille du nord et de l'est de la France. L'armée manque de gradés : il est incité à rentrer à Saint-Cyr dont il sort officier (1)[hein?]. Il terminera la guerre sur le front d'Orient et ne sera démobilisé qu'un an après l'Armistice.
Il rejoint alors Dinan où il est nommé en 1921 professeur de lettres au Collège (2)[hein?]. Il soutient une thèse de doctorat en lettres en 1927, dont le sujet est : "Les images dans l'œuvre de Corneille". La thèse complémentaire est un lexique des images de Corneille et de Racine. L'Académie française lui attribue pour ce travail le prix Saintour d'histoire littéraire.
C'est à Dinan qu'il s'éteindra en 1957.
Ses souvenirs de guerre inspirent quelques-uns de ses premiers livres (Notre père Trajan, Capitaine Conan, Léna) mais c'est le monde maritime qui est au cœur de son œuvre.
Au Large de l'Eden lui vaut le Prix du Comité Fémina France-Amérique en 1932. Il obtient le prix Goncourt en 1934 pour Capitaine Conan.
Plusieurs de ses œuvres ont été portées à l'écran :
* Remorques, en 1941 (réal. Jean Grémillon, avec Jean Gabin, Michèle Morgan, Madeleine Renaud, Fernand Ledoux)
* Du Guesclin en 1949 (réal. Bernard de Latour, avec Gisèle Casadesus, Louis de Funès, Gérard Oury)
* Les eaux troubles, 1949 (réal. Henri Calef, avec Jean Vilar, Ginette Leclerc, André Valmy, Mouloudji) est tiré de la nouvelle Lames Sourdes.
* Le grand pavois, 1954 (réal. Jacques Pinoteau, avec Nicole Courcel, Marie Mansard, Jean-Pierre Mocky)
* Capitaine Conan, 1996 (réal. Bertrand Tavernier, avec Philippe Torreton, Samuel Le Bihan, Bernard Le Coq) http://fr.wikipedia.org/wiki/Roger_Vercel
Afficher en entier