Christophe Girard

Un premier tome qui permet d'apprendre beaucoup sur une révolte qui m'était inconnue. Cela fait penser aux Misérables, à Germinal, aux grands textes. Les dessins sont sobres mais soignés, précis. Une très bonne surprise que cette BD qui n'est pas du tout ce à quoi je m'attendais.

J'ai eu beaucoup de mal à m'y mettre, car les vignettes ne me donnaient pas envie de me plonger dans l'univers des canuts. Cependant, j'ai apprécié la lecture de ce premier tome, tant il apporte sur le plan historique et cette révolte au coeur de Lyon. Finalement, les dessins et le noir et blanc collent parfaitement au thème et à l'esprit de la Bd. Et je rejoins le commentaire précédent : il y a un peu de Zola dans les traits des personnages.

Dans ce tome, nous sommes au coeur de la révolte des canuts, en première ligne. Dans la lignée du premier, nous apprenons beaucoup, historiquement parlant, et tout l'intérêt de la BD est là.

Très joli graphisme, un narratif instructif, quand la petite histoire rencontre et raconte la grande. On suit Ismahane au fil des années, les évènements qui la marquent et la font grandir dévoilant un trou de serrure de la culture libanaise, ils sont entrecoupés d'un explicatif des phases de conflits de ce pays.

Une fin tragique qui donne envie de lire seconde partie, vite !

Des passages politiques dans ce livre, mais aussi un récit très personnel de sa vie en tant que père et homosexuel.

Livre lu étant jeune ... ça ouvre l’esprit

Un grand peintre du vingtième siècle, Henri matisse, vu d'une manière très originale.

Intéressant ( mafia, politiciens corrompus, gros sous, dessous d'Hollywood ), drôle ( grâce à la personnalité de Virginia Hill ! ).

J'ai eu un souci avec les personnages masculins qui ont tendance à avoir les mêmes traits, les mêmes coiffures. J'avais tendance à me mélanger les pinceaux...

Sinon une belle découverte dans l'ensemble.

Magnifique ouvrage. une histoire passionnante qui mêle plusieurs thèmes avec brio, histoire, religion, linguistique, et bien d'autres mais je ne veux pas trop dévoiler l'histoire

Boughéra El Ouafi est un athlète et ouvrier français né le 15 octobre 1898 à Ouled Djellal en Algérie et mort le 18 octobre 1959 à Saint-Denis en France. En 1928, il devient le premier athlète africain indigène à conquérir une médaille d'or en remportant le marathon des Jeux Olympiques à Amsterdam.

C'est son histoire que Paul Carcenac et Pierre-Roland Saint-Dizier nous racontent dans ce roman graphique. Et si je ne l'avais pas eu entre les mains, je ne saurais toujours pas qu'un tel bonhomme a existé... Je n'avais jamais entendu parler de lui...

C'est d'abord dans le désert du Sahara que Boughéra a "subi" ses premiers entraînements : en courant derrière ses chèvres. Mais c'est à la fin de la première guerre mondiale, alors qu'il s'était engagé dans l'armée, qu'il a commencé à s'entraîner pour de bon, grâce au lieutenant Vaquer. Embauché ensuite chez Renault, il a poursuivi ses entraînements au club de Billancourt, coaché par Corlet. Sélectionné une première fois aux jeux de 1924 où il arrivera septième, c'est à Amsterdam, en 1928, qu'il remportera la médaille d'or. Mal conseillé et mal entouré, il ne poursuivra pas longtemps sa carrière dans la course, tombera vite dans l'oubli et la pauvreté.

Je suis très contente d'avoir reçu ce livre, qui m'aura permis de connaître l'histoire d'El Ouafi, petit homme gringalet aux cheveux ébouriffés qui court plus vite que son ombre. Son histoire, pleine de gloire et de victoires, fait tout de même un peu mal au cœur. C'est si triste qu'il soit tombé aussi vite dans l'oubli, que certains aient profité de lui, le laissant dans la misère...

Je ne comprenais pas, au début, pourquoi les dessins de Christophe Girard étaient aussi sobres, sans trop de couleurs. Maintenant, je me rends compte qu'ils sont en fait appropriés, en totale adéquation avec la vie d'El Ouafi. Dans l'ensemble, les graphismes sont très bien réalisés, très détaillés également. Le peu de couleurs tranchent, mettent en avant ce qu'on doit apercevoir au premier coup d'œil. Je dois dire que c'est assez ingénieux.

Alors que je ne pensais plus le recevoir après presque deux mois à surveiller ma boîte aux lettres, ça valait finalement le coup d'attendre si longtemps. Ce roman graphique est une petite pépite, parfois pleine d'espoir mais au dénouement bouleversant.

Lu dans le cadre de la masse critique graphique, je remercie Babelio et les éditions Michel Lafon, ainsi que les auteurs, pour cette belle découverte, qui a le mérite, sinon de nous le faire connaître, de nous rappeler que Boughéra El Ouafi a existé. C'est lui rendre un très bel hommage.

Dans cette bande dessinée les auteurs nous raconte la vie d'Emile Zola et son rôle dans l'affaire Dreyfus. Jai trouvé cette biographie romancée intéressante. On y découvre sa jeunesse pas toujours heureuse puis sa réussite en tant qu'écrivain. Emile Zola est aussi connu pour son combat contre l'injustice. Il va tout faire pour faire libérer Dreyfus condamné pour trahison.

Je trouve que cette bd est une belle façon d'en apprendre plus sur ce grand auteur.