Kenny Ruiz

J'ai beaucoup aimé ce tome, mais par contre, quel changement surprenant parmi les personnages ! Ils sont forts et sûrs d'eux, l'ambiance n'est plus du tout la même.

Un tome avec des épreuves à la hauteur des magic 7, qui nous permet de nous approcher de toutes les révélations !

Je suis surprise de cette fin, elle est originale et satisfaisante, je suis contente d'avoir lu cette série.

Chronique complète :

https://sunread26.wordpress.com/2023/07/08/team-phoenix-tome-1/

Extrait :

Nouvelle série dont j’ai le premier tome depuis un bon moment, sans l’avoir vraiment lu. C’est désormais chose faite ! La série est un crossover de plusieurs séries de l’auteur Osamu Tezuka. Ainsi ce mélange les personnages de Saphir, Black Jack, Shalak (l’enfant aux trois yeux) et sûrement d’autres que je n’ai pas reconnus. Le plus drôle restant le Roi Léo, surtout connue grâce au Roi Lion (polémique de Plagiat). Tous ses personnages sont ainsi plongés dans un récit de science-fiction/space opéra se déroulant dans l’espace avec des planètes imaginaires.

Je tiens à poser les choses avant de commencer, je ne connais la plupart des personnages que de noms, je n’ai pas lu de titres les concernant. Il n’y a que Astro Boy où j’avais vu quelques épisodes de l’anime à la TV. Pour ce qui est de mes autres séries possédées, je n’ai pour le moment que Pluto. D’autres titres me tentent, mais pour le moment, je ne les ai pas pris. Je découvre donc le caractère de ses différents personnages via cette série, et j’ignore ainsi si celui-ci est fidèle aux personnages de l’auteur. Je préfère en parler, plutôt que de faire croire que je connais tous, alors que ce n’est pas le cas. Mon avis pourra ainsi être différent de celui-ci d’un lecteur fan de l’auteur.

Dans ce nouveau monde, les robots ont pris le pouvoir sur les biologiques (pas uniquement les êtres humains donc). Désormais, ceux-ci sont traités comme des esclaves, et ne doivent leur survie qu’à leur utilité. Parce que oui, les robots qui se croient tout puissants, fonctionne comme tel, ce qui est utile mérite de vivre, contrairement à ce qui ne l’est pas. Et malheureusement, ceci est aussi valable pour les autres robots. Ainsi, l’adage « les Hommes sont des loups pour les Hommes » pourrait aussi s’appliquer aux robots. Robots, qui d’ailleurs, se définissent comme supérieur et différents des biologiques, pour au final, être exactement pareil, voire pire. Ils se sont soulevés pour avoir été traité comme des esclaves, et finissent par faire de même, qu’elle débilité pour une espèce qui se juge supérieure.

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Chronique complète :

https://sunread26.wordpress.com/2023/09/10/team-phoenix-tome-2/

Extrait :

Je continue la suite de cette série, visiblement, sur le site de Dupuis, celle-ci devrait durer 6 volumes (puisqu’il est indiqué volume 2/6). Je n’en attends pas plus pour elle, puisqu’elle sert surtout de clin d’œil aux œuvres d’Osamu Tezuka. Même si elle reprend ses différents personnages, rien ne dit qu’ils soient fidèles à 100% à leur représentation initiale, n’ayant connu qu’Astro Boy en anime, je suis assez limité niveau connaissance de ses personnages.

L’entrée en matière de Black Jack est très tape à l’œil, il faut dire qu’avec Astro, c’est sûrement le personnage le plus connu de Tezuka. Curieux de découvrir le vaisseau mystérieux, mais aussi envoyé en mission pour retrouver Saphir, Black Jack le cyber chirurgien prend la situation en main… enfin, pour un temps. Il découvre rapidement que le vaisseau est infesté par un autre organisme, et que ses occupants sont en dangers. Ne sachant pas trop quoi faire, il est prêt à abandonner très rapidement. Toutefois, le vaisseau doit devenir une aide pour le groupe de Saphir, et elle ne souhaite pas abandonner ses camarades. Ils finissent donc par trouver une solution, et acquérir ce vaisseau si spécial qui permet de voyager très rapidement et n’importe où.

Si les choses continuent telles qu’elle, tous les êtres finiront par souffrir, voir disparaître. Atlas n’appréciant pas tout ce qui ne suit pas ses propres « critères », il élimine tout et n’importe quoi. Le fait qu’il utilise le corps d’Astro pour récupérer son énergie afin de créer une prison où il enferme d’autres robots (et vole aussi leurs énergies au passage), le fait plus passer pour un tyran que pour un sauveur. Tout le monde s’en rend bien compte, que ce soit ses propres alliés ou ses ennemis, mais personne ne fait rien, ou plutôt personne ne peut faire quoique ce soit. Il est puissant, il le sait, il tient tout ce qu’il a créé par la peur et finira donc inévitablement par tout perdre. Astro a été kidnappé par le groupe de Saphir, s’ils réussissent à le réveiller, il n’appréciera sûrement pas ce que le monde est advenu. Et peut-être qu’il se décidera enfin à agir, après tout, il est peut-être le seul qui puisse arrêter Atlas.

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Chronique complète :

https://sunread26.wordpress.com/2023/10/04/team-phoenix-tome-3/

Extrait :

Petite mise à jour sur la série, puisque le tome 4 va bientôt sortir, ou l’est même peut-être déjà. Très honnêtement, je pense que la version en totale couleur peut être sympa pour les fans des personnages ou de cette nouvelle série. Après, ce n’est pas le même budget, puisqu’il me semble que la taille est également plus grande et les quantités limités. Donc je pense rester sur la version normale.

L’équipage du Phoenix est en pleine mission de sauvetage, le but est de ramener et réveiller Astro, le héros des robots. Atlas ayant complètement perdu la tête, le retour d’Astro pourrait remettre les pendules à l’heure. C’est là que la réalité peu blesser, puisque les robots se rapprochent beaucoup des humains au final. Ils ferment les yeux sur les horreurs commis par Atlas, sans même se rendre compte qu’il n’est qu’un tyran avide de pouvoir et reconnaissance. Là où ils rêvaient tous de liberté, ils se retrouvent à défendre, volontairement un tyran pour l’ensemble des êtres, vivants ou robotiques. Comme quoi, quel que soit « l’espèce » il suffit d’être bien placer pour fermer les yeux et devenir soi-même un monstre. Les robots ayant aussi des émotions assez limitées, leur réaction semble assez illogique. Traitant d’Astro de lâche, alors que celui-ci s’est sacrifié pour ensuite être séquestré par Atlas. Comment aurait-il pu se battre dans le coma sérieux !?

D’un point de vue un peu plus éloigné, l’intrigue avance vraiment doucement je trouve. Ce n’est pas spécialement un reproche, bien au contraire, l’auteur prend son temps pour poser les choses. La question est de savoir si le rythme va changer, et si c’est le cas, si c’est via l’auteur ou les éditeurs. Les personnages importants commencent à être identifiables, et il est bien possible qu’Atlas est perdu des alliés malgré tout. Je trouve dommage que certains robots ne réfléchissent pas plus, et ne se rendent pas compte dans quels engrenages ils se sont coincés. Eux qui ont vécu opprimés et privés de liberté, pensent désormais l’avoir obtenu alors que non, ce n’est qu’une illusion. Ils ne font que dire penser aux autres robots, alors que c’est faux, ils s’avèrent être les premiers égoïstes.

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Chronique complète :

https://sunread26.wordpress.com/2024/02/02/team-phoenix-tome-4/

Extrait :

Ce quatrième volume est riche en retournements de situations, j’avoue que là, il était parfois un peu difficile de suivre, mais l’auteur est malin. Avec la conclusion de ce tome, j’ai vraiment l’impression que l’intrigue se rapproche de la fin, je ne verrais qu’un ou deux tomes de plus pour la conclure, mais qui sait, peut-être qu’il y en aura plus ? En tout cas, le tome 5 est déjà confirmé. Je l’écris à nouveau, mais je lis la version standard, pas la version collector qui possède toutes ses pages en couleurs, ainsi qu’un grand format.

Astro est de retour, toujours avec le même caractère qu’autrefois, il fait donc tout pour éviter le conflit avec Atlas. Sans succès, celui-ci est obnubilé par le pouvoir et la puissance, et ne compte pas lâcher les rênes. Friant de conflits, Atlas ne s’arrête donc pas et continue, même si pour cela, il doit voler l’énergie de tous ses camarades. L’affrontement étant retransmis en direct à travers la galaxie, une bonne partie de la population, robotique ou biologique, découvre son vrai visage. Celui-là même que certains robots commençaient à dénoncer, car même les robots étaient jugés et triés selon certaines valeurs. Atlas se définit comme le héros des robots, mais au final, il n’y a que son égo dont il est peut être fier. Après avoir réduit les biologiques à l’état d’esclaves ou pire, dans la grande majorité, il a donc intentionnellement créé de nouveaux conflits, notamment le nouveau classement des robots. Ses plus fidèles combattants étant tout en haut, ils ne se sont rendus compte de rien, aveuglés ou fermant les yeux sur ce qu’il advenait de leur semblable.

Il est aussi possible qu’il fermait les yeux pour paraître fidèle, et ainsi, pour se définir comme différent des biologiques qui ont tendance à trahir. Malheureusement pour eux, en choisissant de suivre Atlas dans une guerre sans fin, ils ont trahis leur propre peuple. Cette réflexion est surtout portée par le chevalier bleu, qui se définissait comme un homme d’honneur. Saphir lui a d’ailleurs bien fait comprendre durant leur affrontement, il n’a plus aucun honneur, puisqu’il l’a trahie ainsi que d’autres personnes. Au début, dans le déni, il finit toutefois par l’admettre et perdre. Saphir n’est pas la seule à affronter ses vieux démons au cours de ce tome, Léo aussi, même Sharaku d’une certaine manière. Enfin, une sorte de lien étrange se crée entre Fire et Uran (sœur d’Astro), celui-ci est très étrange. J’espère qu’il y aura une explication à son sujet d’ici la fin de la série.

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Une BD qui a la volonté de commencer une saga épique mais accessible aux jeunes, et qui donne envie de lire la suite !

L'idée de suivre Télémaque est bonne, mais je trouve que la BD pâtit de sa volonté de faire cohabiter en son sein deux histoires, dont celle suivant Pénélope et la guerre qui se prépare, en accumulant des bulles d'exposition complexes, des noms que l'on ne comprends pas e que l'on oublie de suite, et des personnages qui ne sont quasiment pas définis, rendant une BD jeunesse incompréhensible pour quiconque n'ayant pas lu l'Iliade...

Comme pour le second tome, on retrouve ici, à mon avis, un maelstrom de noms de personnes, de lieux et de pays qui forcent à une lecture extrêmement minutieuse, et à retourner à la carte du début une page sur deux. Je trouve que ça gâche presque les aventures de Télémaque, qui sont les seuls moments où l'on peut souffler pendant la lecture.