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- Je n'ai pas dit oui.
- Mais tu ne diras pas non, répliqua-t-il avant de me mordiller délicatement le lobe de l'oreille. Je ne te le permettrai pas.
Afficher en entier- Hmm. Chocolat et toi... Délicieux.
Afficher en entierTu as vraiment la voix qui convient pour faire l'amour par téléphone, mais je dois y aller. J'ai rendez-vous avec mon vibromasseur.
Afficher en entierChapitre 2 (Deuxième rencontre)
"Il portait une cravate gris argent et une chemise d'un blanc immaculé. Cette absence de couleur soulignait le bleu de ses iris. Il se tenait là, tranquillement, la veste ouverte, les mains dans les poches de son pantalon, et j'eus l'impression de me heurter à un mur.
Je m'immobilisai, le regard rivé sur cet homme qui était encore plus beau que dans mon souvenir. Je n'avais jamais vu de cheveux d'un noir aussi profond. Brillants et un peu longs, les pointes effleuraient le col de sa veste. Une longueur sexy grâce à laquelle le côté bad boy l'emportait sur le côté businessman, pourtant affirmé […].
Les portes [de l'ascenseur] commencèrent à se refermer. Il s'approcha du panneau de commande et appuya sur le bouton qui les maintenait ouvertes.
- Il y a assez de place pour deux, Eva.
[…] Comment connaissait-il mon nom ? "
Afficher en entierJe pris une profonde inspiration avant de sortir et découvris avec stupéfaction Magdalene, appuyée contre le lavabo, les bras croisés. Elle m’attendait visiblement, et me tombait dessus au plus mauvais moment, alors que mes défenses étaient au plus bas. J’hésitai une seconde, me ressaisis et m’approchai pour me laver les mains.
Elle se tourna face au miroir et étudia mon reflet. J’étudiai le sien. Elle était encore plus belle en vrai qu’en photo. Grande et mince, elle avait d’immenses yeux sombres, des lèvres pleines, des pommettes saillantes et de longs cheveux bruns lisses. Sa robe était discrètement sexy, fourreau de satin blanc cassé évasé qui contrastait avec sa peau ambrée. Elle avait tout d’un top model et dégageait un sex-appeal furieusement exotique.
Alors que je m’emparais de la serviette que me tendait l’employée, Magdalene s’adressa à elle en espagnol pour lui demander de nous laisser seules. Je ponctuai sa requête d’un por favor, gracias, qui me valut un haussement de sourcils de la part de Magdalene. Je lui retournai un regard aussi froid que celui dont elle me gratifiait.
— Mon Dieu ! murmura-t-elle dès que l’employée fut sortie.
Elle laissa ensuite échapper un « tss, tss » aussi irritant qu’un raclement d’ongles sur un tableau noir.
— Vous l’avez déjà baisé, lâcha-t-elle.
— Et pas vous, répliquai-je du tac au tac.
Cela parut la surprendre.
— En effet. Et vous savez pourquoi ?
Je sortis un billet de ma pochette et le déposai sur le plateau destiné aux pourboires.
— Parce qu’il n’a pas voulu.
— Et que je ne veux pas non plus, parce qu’il est incapable de s’investir dans une relation. Il est jeune, beau, riche et il en profite.
— Oui, acquiesçai-je. C’est ce qu’il fait.
Elle plissa les yeux et son beau visage s’altéra légèrement.
— Il n’a aucun respect pour les femmes qu’il baise. À l’instant où il vous l’a mise, vous avez cessé de l’intéresser. Comme toutes les autres avant vous. Moi, je suis toujours là parce qu’il sait que je suis la femme de sa vie.
Je maintins un calme de façade alors que le coup qu’elle venait de porter m’avait atteinte là où il risquait de faire le plus de dégâts.
— C’est pathétique, me contentai-je de répliquer.
(chapitre 7)
Afficher en entierPrétendre que nous étions vierges aurait été ridicule, et pourtant, d’un point de vue émotionnel, nous l’étions bel et bien. Nous avancions à tâtons dans l’obscurité, trop impatients, le sol se dérobait sous nos pieds, nos fragilités nous rattrapaient, nous cherchions à impressionner l’autre et nous passions à côté de détails essentiels.
Afficher en entierIl désigna un canapé de cuir noir.
— Assieds-toi, je t’en prie.
— Je dois retourner travailler.
— Et j’ai une réunion à 14 heures. Plus vite nous aurons réglé la question, plus vite nous retournerons à nos affaires. Assieds-toi.
— Et quelle question sommes-nous supposés régler ?
Il soupira, me souleva dans ses bras comme une jeune mariée et me porta jusqu’au canapé. Il m’y laissa tomber sur les fesses, puis s’assit à côté de moi.
— Celle de tes objections. Il est temps de discuter des conditions qui me permettront de coucher avec toi.
— Il n’y en a qu’une : un miracle.
Afficher en entierCross avait fait pivoter son fauteuil de façon à me faire face, son bras droit reposait sur le bois lisse du bureau que ses longs doigts élégants tapotaient en rythme. Pour une raison inexplicable, le ruban de peau dorée, semé de pils sombres, qu'on apercevait au ras de sa manche de chemise retint toute mon attention. Il était tellement ... viril .
Afficher en entierIl est beau, riche et meurt d'envie de te sauter. Je ne vois pas où est le problème.
Afficher en entierIl insinua la main entre mes cuisses. Elles s’écartèrent spontanément, sans la moindre pudeur. J’étais si excitée, mon corps était si brûlant que j’avais l’impression d’avoir de la fièvre. Son autre main continuait de me palper les seins, qui me paraissaient lourds, soudain, et insupportablement sensibles.
— Tu es toute moite, murmura-t-il tandis que son regard glissait jusqu’à l’endroit où ses doigts m’exploraient. Tu es très jolie, là aussi. Toute douce et rose. Tu ne t’es pas épilée aujourd’hui, n’est-ce pas ?
Je secouai la tête.
— Dieu merci. Je n’aurais pas pu rester dix minutes sans te toucher, alors dix heures…
Il inséra délicatement un doigt en moi.
Je fermai les yeux. Difficile de ne pas éprouver un sentiment de vulnérabilité lorsqu’on se retrouvait à demi nue, offerte au regard et aux caresses intimes d’un homme dont la familiarité avec les règles de l’épilation brésilienne trahissait une connaissance approfondie des femmes. Un homme qui était toujours entièrement habillé et qui, agenouillé sur le sol près de moi, faisait aller et venir doucement son doigt en moi.
— Tu es très étroite, commenta-t-il.
Les muscles de mon vagin se contractèrent impatiemment.
— Très avide aussi, sourit-il. Ça fait longtemps que tu n’as pas eu de rapports ?
Je déglutis péniblement.
— J’ai eu beaucoup de choses à faire. Ma thèse, chercher du travail, déménager…
— Longtemps, conclut-il.
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