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Les mauvais écrivains restent à la surface des sentiments. Parfois même, ils nous asphyxient avec leurs promesses mensongères de bonheur.
Contrairement à une idée reçue, les premiers sont mus par une infinie tendresse qui leur permet de regarder l’être humain dans toutes ses dimensions, tandis que les autres n’y ont tout simplement pas accès. Au fond, ils ont peur. Ils ont peur de la vraie vie. Ils ont peur de leur cœur.
Afficher en entierMais comment faire la paix avec nos imperfections ?
Pensez à une personne que vous aimez. Pensez à ses failles. À ses blessures.
Et considérez-les non comme ce qui entrave son existence, mais ce qui en fait la beauté.
Afficher en entierVous savez ce qui fait le propre d’un très grand écrivain ?
Sa capacité à nous montrer ce qui, en chacun de nous, est mesquin et médiocre. C’est là le génie de Dostoïevski ou de Proust. Ils nous révèlent tous les tours et détours de nos mensonges, de nos lâchetés, de notre jalousie…
Afficher en entierVous vous rendez compte que vous avez tenu des propos déplacés, brutaux même, à l’encontre de quelqu’un que pourtant vous appréciez.
Par exemple, lors du dernier repas de famille, vous avez envoyé un scud à votre charmant beau-frère. En fait, vous étiez blessé qu’il ne partage pas les mêmes idéaux politiques que vous.
Vous le regrettez à présent.
Afficher en entierOrwell ne nous demande pas seulement de reconnaître que la perfection n’est pas de ce monde, mais de comprendre que la chercher, c’est tourner le dos à ce que signifie être humain.
C’est un propos déconcertant. Depuis des siècles, tout un courant de pensée nous invite à tendre vers un état de perfection… identifié à une sorte de détachement, ou de domination de la raison sur tout notre être.
Et, du coup, nous regrettons tous de n’être pas un peu plus parfaits ! Nous croyons que si nous l’étions, nous serions plus heureux.
Nous avons tort.
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