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Extrait ajouté par Joyce 2011-01-23T17:48:17+01:00

A une robe rose

Que tu me plais dans cette robe

Qui te déshabille si bien,

Faisant jaillir ta gorge en globe,

Montrant tout nu ton bras païen!

Frêle comme une aile d'abeille,

Frais comme un tissu de rose-thé,

Son tissu, caresse vermeille, voltige autour de ta beauté.

De l'épiderme sur la soie

Glissent des frissons argentés,

Et l'étoffe à la chair renvoie

Ses éclairs roses reflétés.

D'où te vient cette robe étrange

Qui semble faite de ta chair, trame vivante qui mélange

Avec ta peau son rose clair?

Est-ce à la rougeur de l'aurore,

A la coquille de vénus,

Au bouton de sein près d'éclore,

Que sont pris ces tons inconnus?

Ou bien l'étoffe est-elle teinte

Dans les roses de ta pudeur?

Non; vingt fois modelée et peinte, ta forme connaît sa splendeur.

Jetant le voile qui te pèse,

Réalité que l'art rêva,

Comme la princesse de Borghèse tu poserais pour Canova.

Et ces plis sont les lèvres

De mes désirs inapaisés,

Mettant au corps dont tu les sèvres

Une tunique de baisers.

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Extrait ajouté par partemps 2020-04-12T20:33:47+02:00

Clair de lune sentimental

A travers la folle risée

Que Saint-Marc renvoie au Lido,

Une gamme monte en fusée,

Comme au clair de lune un jet d'eau...

A l'air qui jase d'un ton bouffe

Et secoue au vent ses grelots,

Un regret, ramier qu'on étouffe,

Par instant mêle ses sanglots.

Au loin, dans la brume sonore,

Comme un rêve presque effacé,

J'ai revu, pâle et triste encore,

Mon vieil amour de l'an passé.

Mon âme en pleurs s'est souvenue

De l'avril, où, guettant au bois

La violette à sa venue,

Sous l'herbe nous mêlions nos doigts...

Cette note de chanterelle,

Vibrant comme l'harmonica,

C'est la voix enfantine et grêle,

Flèche d'argent qui me piqua.

Le son en est si faux, si tendre,

Si moqueur, si doux, si cruel,

Si froid, si brûlant, qu'à l'entendre

On ressent un plaisir mortel,

Et que mon cœur, comme la voûte

Dont l'eau pleure dans un bassin,

Laisse tomber goutte par goutte

Ses larmes rouges dans mon sein.

Jovial et mélancolique,

Ah ! vieux thème du carnaval,

Où le rire aux larmes réplique,

Que ton charme m'a fait de mal !

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Extrait ajouté par partemps 2020-04-12T20:33:04+02:00

L'art

Extrait 4

Dans son nimbe trilobe,

La Vierge et son Jésus,

   Le globe

Avec la croix dessus.

Tout passe. — L'art robuste

Seul a l'éternité ;

   Le buste

Survit à la cité.

Et la médaille austère

Que trouve un laboureur

   Sous terre

Révèle un empereur.

Les dieux eux-mêmes meurent,

Mais les vers souverains

   Demeurent

Plus forts que les airains.

Sculpte, lime, cisèle ;

Que ton rêve flottant

   Se scelle

Dans le bloc résistant !

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Extrait ajouté par partemps 2020-04-12T20:32:38+02:00

Plaintive tourterelle

Plaintive tourterelle,

Qui roucoule toujours,

Veux-tu prêter ton aile

Pour servir mes amours !

Comme toi, pauvre amante,

Bien loin de mon ramier,

Je pleure et me lamente

Sans pouvoir l’oublier.

Vole, et que ton pied rose

Sur l’arbre ou sur la tour

Jamais ne se repose,

Car je languis d’amour.

Évite, ô ma colombe,

La halte des palmiers

Et tous les toits où tombe

La neige des ramiers.

Va droit sur sa fenêtre,

Près du palais du roi ;

Donne-lui cette lettre

Et deux baisers pour moi.

Puis sur mon sein en flamme,

Qui ne peut s’apaiser,

Reviens, avec son âme,

Reviens te reposer.

**

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Extrait ajouté par partemps 2020-04-12T20:32:14+02:00

remier sourire de printemps ( extrait)

Tandis qu'a leurs oeuvres perverses

Les hommes courent haletants,

Mars qui rit malgré les averses,

Prépare en secret le printemps.

Pour les petites pâquerettes,

Sournoisement lorsque tout dort,

Il repasse des collerettes

Et cisèle des boutons d'or.

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Extrait ajouté par partemps 2020-04-12T20:31:55+02:00

Dernier Vœu

Voilà longtemps que je vous aime :

— L’aveu remonte à dix-huit ans ! —

Vous êtes rose, je suis blême ;

J’ai les hivers, vous les printemps.

Des lilas blancs de cimetière

Près de mes tempes ont fleuri ;

J’aurai bientôt la touffe entière

Pour ombrager mon front flétri.

Mon soleil pâli qui décline

Va disparaître à l’horizon,

Et sur la funèbre colline

Je vois ma dernière maison.

Oh ! que de votre lèvre il tombe

Sur ma lèvre un tardif baiser,

Pour que je puisse dans ma tombe,

Le cœur tranquille, reposer !

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Extrait ajouté par partemps 2020-04-12T20:31:30+02:00

LA BONNE SOIRÉE

Quel temps de chien ! — il pleut, il neige ;

Les cochers, transis sur leur siège,

Ont le nez bleu.

Par ce vilain soir de décembre,

Qu’il ferait bon garder la chambre,

Devant son feu !

À l’angle de la cheminée

La chauffeuse capitonnée

Vous tend les bras

Et semble avec une caresse

Vous dire comme une maîtresse,

« Tu resteras ! »

Un papier rose à découpures,

Comme un sein blanc sous des guipures,

Voile à demi

Le globe laiteux de la lampe

Dont le reflet au plafond rampe,

Tout endormi.

On n’entend rien dans le silence

Que le pendule qui balance

Son disque d’or,

Et que le vent qui pleure et rôde,

Parcourant, pour entrer en fraude,

Le corridor.

[…]

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Extrait ajouté par partemps 2020-04-12T20:30:58+02:00

SUR LE CARNAVAL DE VENISE - SUR LES LAGUNES

Tra la, tra la, la, la, la laire !

Qui ne connaît pas ce motif ?

A nos mamans il a su plaire,

Tendre et gai, moqueur et plaintif :

L'air du Carnaval de Venise,

Sur les canaux jadis chanté

Et qu'un soupir de folle brise

Dans le ballet a transporté !

Il me semble, quand on le joue,

Voir glisser dans son bleu sillon

Une gondole avec sa proue

Faite en manche de violon.

Sur une gamme chromatique,

Le sein de perles ruisselant,

La Vénus de l'Adriatique

Sort de l'eau son corps rose et blanc.

Les dômes sur l'azur des ondes,

Suivant la phrase au pur contour,

S'enflent comme des gorges rondes

Que soulève un soupir d'amour.

L'esquif aborde et me dépose,

Jetant son amarre au pilier,

Devant une façade rose,

Sur le marbre d'un escalier.

Avec ses palais, ses gondoles,

Ses mascarades sur la mer,

Ses doux chagrins, ses gaités folles,

Tout Venise vit dans cet air.

Une frêle corde qui vibre

Refait sur un pizzicato,

Comme autrefois joyeuse et libre,

La ville de Canaletto !

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Extrait ajouté par partemps 2020-04-12T20:02:18+02:00

LE MERLE

Un oiseau siffle dans les branches

Et sautille gai, plein d'espoir,

Sur les herbes, de givre blanche,

En bottes jaunes, en frac noir.

C'est un merle, chanteur crédule,

Ignorant du calendrier,

Qui rêve soleil, et module

L'hymne d'avril en février.

Pourtant il vente, il pleut à verse;

L'Arve jaunit le Rhône bleu,

Et le salon, tendu de perses,

Tient tous ses hôtes près du feu.

Les monts sur l'épaule ont l'hermine,

Comme des magistrats siégeant.

Leur blanc tribunal examine

Un cas d'hiver se prolongeant.

Lustrant son aile qu'il essuie,

L'oiseau persiste en sa chanson,

Malgré neige, brouillard et pluie,

Il croit à la jeune saison.

Il gronde l'aube paresseuse

De rester au lit si longtemps

Et, gourmandant la fleur frileuse,

Met en demeure le printemps.

Il voit le jour derrière l'ombre,

Tel un croyant dans le saint lieu,

L'autel désert sous la nef sombre,

Avec sa foi voit toujours Dieu.

A la nature il se confie,

Car son instinct pressant la loi.

Qui rit de ta philiosophie,

Beau merle, est moins sage que toi !

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Extrait ajouté par partemps 2020-04-12T20:01:48+02:00

LIED

Au mois d'avril, la terre est rose,

Comme la jeunesse et l'amour ;

Pucelle encore, à peine elle ose

Payer le Printemps de retour.

Au mois de juin, déjà plus pâle

Et le coeur de désir troublé,

Avec l'Eté tout brun de hâle

Elle se cache dans le blé.

Au mois d'août, bacchante enivrée,

Elle offre à l'Automne son sein,

Et roulant sur la peau tigrée,

Fait jaillir le sang du raisin.

En décembre, petite vieille,

Par les frimas poudrée à blanc,

Dans ses rêves elle réveille

L'Hiver auprès d'elle ronflant.

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