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En lisant "À bord du France - Chroniques secrètes d'un géant", je me suis littéralement sentie transportée à bord de ce gigantesque palace flottant.

Claude Villers et Christian Clères nous racontent une partie de l’histoire du France, le plus grand paquebot transatlantique du monde jusqu’au lancement du Queen Mary 2 en 2004, quarante-deux ans plus tard… On sent une certaine nostalgie dans le récit mais également un profond attachement au France.

Le France, construit aux chantiers de l’Atlantique à Saint-Nazaire, est mis à flot le 11 mai 1960 en présence du président de la République française, le général de Gaulle.

Le France a été conçu pour affronter dans le confort et la vitesse les océans les plus menaçants. Alors que d’autres paquebots restent en rade, le France, lui, affronte les éléments pour mener ses passagers à bon port ! L’atout du France est d’être stable, grâce à sa taille, à ses qualités nautiques et à ses stabilisateurs antiroulis.

Son port d'attache est Le Havre. Il est mis en service en janvier 1962 pour le compte de la CGT, la Compagnie Générale Transatlantique pour assurer en cinq jours la liaison régulière transatlantique entre Le Havre et New York, la French Line, avec une escale à Southampton (côte Sud de l’Angleterre).

Après une croisière inaugurale en janvier 1962 qui le mène aux Açores et aux Caraïbes, le France quitte Le Havre le 3 février 1962 pour sa première traversée transatlantique et rejoint cinq jours plus tard, le 8 février, New York. Il accoste sous la neige après une traversée marquée par une inoubliable tempête, au Pier 88 qui sera son part d’attache après avoir été celui du Normandie. Il est accueilli à New York sous une parade de remorqueurs, de bateaux pompes, de vols d’hélicoptères, etc.

À l’époque, je n’étais pas encore née mais j’imagine aisément les quais bondés du Havre saluant le départ de leur paquebot, fleuron de la marine française. Les présentateurs vedettes de la télévision de l’époque étaient là pour retransmettre l’événement en direct (par le réseau Eurovision), avec Léon Zitrone à terre, et Pierre Sabbagh sur le pont du France. J’aurais aimé pouvoir remonter dans le temps et avoir eu l’occasion d’y assister. Pour moi, Zitrone reste une figure emblématique de la télévision, un commentateur hors pair lors de la retransmission de grands événements (p.ex. mariage du roi Baudouin, enterrement de Winston Churchill, concours de l’Eurovision, Jeux Olympiques). Il était également commentateur sportif (Jeux Olympiques, courses hippiques) et également animateur de jeux télévisés… Et quelle voix… Elle reste gravée dans ma mémoire…

Dès sa création, le France se veut le premier paquebot "démocratique". La publicité annonce : "Le luxe pour tous". Les trois quarts des passagers voyagent en "Seconde" rebaptisée pour l’occasion "classe Touriste". Les prix en "Première" changent du tout au tout, les avantages (confort extrême, service très personnalisé) également.

Avec ses 315,66 mètres de long (33,70 mètres de large), le France est le plus grand navire au monde. Le Titanic mesurait 269 m, le Normandie, 314 m, le Queen Elizabeth, 315 m. Le France s’élève sur douze ponts. Il est capable d’embarquer 2044 passagers et 1144 hommes d’équipage. En haute mer il peut atteindre une vitesse de plus de 30 nœuds (près de 60 km/h). Ces chiffres nous donnent le tournis…

Je me souviens avoir, en 1986, effectué en bateau la traversée Ostende-Douvres pour rejoindre Londres. Je trouvais alors la taille du bateau gigantesque (bien plus grande qu’un ferry ou qu’un hovercraft). En explorant le navire, je m’étais d’ailleurs perdue ;-) Il fallait 4 heures pour traverser la Manche et on devait ensuite prendre le train pour se rendre à Londres… De nos jours, la ligne Ostende-Douvres n’existe plus… Si l’on veut faire la traversée outre-Manche en bateau, il faut se rendre à Calais. Avec le tunnel sous la Manche, le train a supplanté le bateau… En Eurostar, la durée du trajet entre la gare de Bruxelles-Midi et celle de Londres n’est plus que de 2 heures. Une autre page de l’histoire a été tournée à l’époque. Qui aurait pu l’imaginer ?

Les auteurs nous font visiter le France et nous décrivent les activités à bord. On s’y croirait…

La traversée est une invitation à la détente, à la "farniente", en restant simplement allongé sur une chaise de deck, ou à pratiquer un sport. Les passagers ont l’embarras du choix : faire leur footing sur les ponts-promenades, nager dans une piscine chauffée (deux piscines à bord). Ils peuvent également profiter des salles de massage, de saunas ou de sport (haltères, barres, home-trainers, escrime, squash, bowling, tennis, basket, boxe…). Il est également possible de jouer au golf, de pratiquer le tir aux pigeons. Régulièrement des tournois de ping-pong sont organisés.

Des leçons de danse, de bridge, de yoga, de golf, de dessin sont aussi proposées aux passagers.

Le France dispose également d’une bibliothèque riche de deux mille volumes et contenant tous les classiques de la littérature.

Des expositions sont régulièrement organisées sur le France. Les passagers peuvent également assister à des conférences sur le paquebot.

À bord du France, le passager peut assister à la projection d’un film (en anglais ou en français) ou suivre une pièce de théâtre.

Des défilés de mode – avec modèles féminins et masculins – sont également organisés sur le France. Les tenues présentées sont à vendre sur le France au magasin des Galeries Lafayette.

Les coiffeurs et manucures sont également très prisés à bord du France.

En fait, c’est à se demander ce qu’il n’est pas possible de faire durant la traversée ! C'est incroyable... Je n'aurais pas imaginé cela possible. Finalement, cinq jours de traversée c'est bien trop court pour pouvoir profiter pleinement de toutes les activités à découvrir sur le France.

Le France dispose d’un hôpital avec un équipement à la pointe de la technologie mais aussi d’une prison.

Tout au long des douze années d’exploitation du France, les commissaires du bord rivalisent d’imagination afin de proposer de nouvelles activités aux passagers afin de rendre la traversée toujours plus attractive. Ils font preuve d’une ingéniosité sans égale dans leurs suggestions pour réduire les coûts d’exploitation de leur navire et mettent tout en œuvre afin d’accroître au maximum les recettes. Toutes les propositions tiennent compte de l’importance du maintien du nombre de passagers, en visant un service toujours meilleur et adapté à l’évolution de la clientèle et du transport maritime tout en recherchant des simplifications et des améliorations dans le service sans toucher aux effectifs.

Ce livre, basé sur les rapports de voyage de l’Etat-Major du France, foisonne d’anecdotes sur des sujets les plus divers : la critique sur les artistes qui se sont produits sur le France, sur les films projetés, les observations faites par quelques passagers de première classe sur l’ "exiguïté" des serviettes-éponges dont les dimensions (80 x 50) ont, au fur et à mesure des fournitures, "une nette tendance à la régression", la promptitude des parents à se débarrasser de leur progéniture en confiant leurs enfants à des puéricultrices à bord du France afin de profiter pleinement des loisirs proposés lors de la traversée, la lutte version "commando" contre l’invasion des moules…

L’embarquement de personnalités est toujours un événement et contribue au prestige du France. Citons par exemple :

- Juliette Greco (chanteuse et actrice française)

- Eric Tabarly (navigateur français)

- Alfred Hitchcock (cinéaste anglais)

- Michèle Morgan (actrice française)

- Jean Anouilh (écrivain français)

- Ray Sugar Robinson (boxeur américain)

- Jean-Claude Killy & Marielle Goitschel (skieurs français – médaillés olympiques)

- Les Beatles (chanteurs anglais)

- etc.

Le livre nous révèle l’identité d’une illustre passagère à bord du France en décembre 1968, mondialement connue à l’époque et encore de nos jours… Elle a eu droit à tous les égards ! Une cabine personnelle, gardée nuit et jour… Il s’agit de Spoiler(cliquez pour révéler) Mona Lisa, Spoiler(cliquez pour révéler)la célèbre Joconde de Léonard de Vinci.

Au début des années soixante, les soirées à bord du célèbre "liner" français sont parmi les plus courues à New York.

Quelle n’a pas été ma surprise de découvrir que l’idole de ma jeunesse, Johnny Halliday, assurait en 1962 un spectacle à bord du France.

" "Soirée de New York du 1er mars, intitulée Nuit de France", lit-on sous la plume du commissaire Joubert en 1962. "Cette soirée a obtenu le plus complet succès. Elle s’est terminée dans une atmosphère animée au salon et au fumoir de première classe, avec le concours de Johnny Hallyday et des orchestres du bord. Les derniers invités ont quitté le bord vers 4 heures du matin." "

Au nombre des artistes engagés pour les spectacles de variété, on notamment les Frères Ennemis, les Frères Jacques, Georges Moustaki, Dave… De simples passagers ainsi que des artistes connus, célèbres pour certains, se sont également prêtés au jeu et ont gratuitement agrémenté le spectacle.

En parcourant les extraits des rapports de voyage du France publiés dans ce livre, on ressent le profond attachement qu’éprouve l’équipage envers leur paquebot ainsi que l’immense fierté de chacun d’entre eux de servir à son bord.

"Le France est un ambassadeur, une petite terre de France se déplaçant à travers le monde, vitrine d’un pays, d’un art de vivre d’une nation prestigieuse."

Sur l’Atlantique Nord, le légendaire France est victime de la concurrence de l’aviation et du changement de mentalité des voyageurs.

Extrait d’un récit de voyage :

"À peine une décennie aura suffi pour ringardiser le paquebot dépassé par la rapidité et la fiabilité de l’aviation. En quelques années, les voyageurs trouvent désuet de donner "du temps au temps". Le voyage ne commence plus au pied d’une passerelle, mais dès l’arrivée à destination."

Dans les premières années d'exploitation du paquebot, les croisières sont pour France essentiellement destinées à rentabiliser la morte-saison hivernale. Cela s'avère insuffisant pour assurer la rentabilité du France. La Transat doit dès lors trouver très rapidement pour son paquebot une clientèle complémentaire plus orientée vers les croisières. Croisières aux Canaries, au Brésil, aux Antilles, en Méditerranée… A thème pour l’exposition de Montréal en 1967, pour le deux centième anniversaire de la naissance de Napoléon Bonaparte en 1969 ("Croisière Impériale"), autour du monde en 1972 sur le thème du tour du monde en 80 jours de Jules Verne.

Les mesures prises ne suffiront malheureusement pas à assurer la rentabilité du France... même avec la subvention de l'État....

À partir de 1974, le France devient un gouffre financier et n’est plus rentable. Sur l'Atlantique Nord l'avion a gagné la partie avec la démocratisation des tarifs. Depuis 1963, la part maritime totale dans le transport transatlantique ne s'élève plus qu'à… 1 %. A cela s'ajoute le premier choc pétrolier de 1973 qui sonnera l’hallali du France. Le prix du baril quadruple – passant de 20 à 80 dollars – au moment même où le France s'apprête à effectuer son second tour du monde. Avec une consommation de 600 tonnes de mazout par jour pour naviguer, les incidences pour le France sont dès lors désastreuses. Il ne s'en relèvera pas. Le gouvernement français refuse de prendre en charge le déficit de la compagnie maritime.

La fin du France sera marquée par son 202ème voyage, à son retour de son deuxième tour du monde, lors de la mutinerie de son équipage suite à l'annonce du président Giscard d'Estaing, en 1974, de l'arrêt du subventionnement du France. La Transat n'a dès lors pas d’autre choix que de désarmer et mettre en vente le France.

Peu avant Noël 1974, le France est remorqué dans les eaux mortes de l’arrière-port du Havre où il sera abandonné le long de ce qu’on nommera par dérision : le Quai de l’Oubli. Il y restera cinq ans.

Le 24 octobre 1977, le France est vendu à un homme d’affaires saoudien Akram Ojjeh. Deux ans plus tard, il est toujours amarré au Quai de l’Oubli. Le 25 juin 1979, il est revendu à un armateur norvégien et rebaptisé le "Norway". Restauré et transformé, il effectue des croisières, notamment aux Caraïbes, au départ de son nouveau port d’attache, Miami.

Et le drame survient… Le 25 mai 2003, alors que le "Norway" se trouve à quai à Miami l’une de ses chaudières explose, causant la mort de sept matelots.

Revendu à des ferrailleurs indiens, il est rebaptisé "Blue Lady" en février 2006. Il faudra un an, de janvier à décembre 2008, pour que les dépeceurs – dont des enfants de onze à douze ans – viennent à bout du paquebot sur la plage d’Alang où il est échoué.

Quelle macabre fin pour ce géant des océans…

C'est à vous glacer le sang !

Sous le nom de France, le navire aura navigué près de treize ans (du 19 janvier 1962 au 11 septembre 1974) et compte 377 traversées transatlantiques, 93 croisières dont 2 tours du monde (de janvier à avril 1972 & de janvier à avril 1974) pour un total de 770.066 passagers transportés.

La première fois que j’avais entendu parler du France, c’était avec la chanson de Michel Sardou : "Le France". Cette chanson, composée par Jacques Revaux sur des paroles de Pierre Delanoë et de Michel Sardou, est sortie en 1975. A l’époque Michel Sardou avait 28 ans et était l’un des chanteurs préférés des Français.

En 1975, je n’avais que 9 ans. J’avais adoré cette chanson, ce qui est d’ailleurs toujours le cas… Elle reste gravée dans ma mémoire. Rien n’a changé… Elle me donne toujours la chair de poule lorsque je l’écoute.

Je ne comprenais bien évidemment pas le message véhiculé par l’artiste, j’étais trop jeune… Ce n’était, bien évidemment, pas simplement un hommage au paquebot français "Le France".

Michel Sardou avait déjà une réputation bien ancrée de chanteur engagé, et cette chanson représentait un nouveau "coup de gueule" : il s'offusquait du désarmement du France. Le président Valéry Giscard d’Estaing avait trahi sa promesse de campagne électorale en décidant de désarmer le France qui n’était plus rentable.

Le temps de cette chanson, Sardou met toute sa force, sa conviction, son énergie à défendre le paquebot français "Le France", ce fleuron national relégué depuis plus d’un an au Quai de l’Oubli, au Havre : "Ne m'appelez plus jamais France, la France elle m'a laissé tomber."

Le France - Sardou :

Quand je pense à la vieille anglaise

Qu'on appelait le "Queen Mary",

Échouée si loin de ses falaises

Sur un quai de Californie.

Quand je pense à la vieille anglaise,

J'envie les épaves englouties

Longs courriers qui cherchaient un rêve

Et n'ont pas revu leur pays.

Ne m'appelez plus jamais "France".

La France elle m'a laissé tomber.

Ne m'appelez plus jamais "France".

C'est ma dernière volonté.

J'étais un bateau gigantesque

Capable de croiser mille ans.

J'étais un géant, j'étais presque

Presqu'aussi fort que l'océan.

J'étais un bateau gigantesque.

J'emportais des milliers d'amants.

J'étais la France.

Qu'est-ce qu'il en reste ?

Un corps-mort pour des cormorans.

Ne m'appelez plus jamais "France".

La France elle m'a laissé tomber.

Ne m'appelez plus jamais "France".

C'est ma dernière volonté.

Quand je pense à la vieille anglaise

Qu'on appelait le "Queen Mary",

Je ne voudrais pas finir comme elle

Sur un quai de Californie.

Que le plus grand navire de guerre

Ait le courage de me couler,

Le cul tourné à Saint-Nazaire,

Pays breton où je suis né.

Ne m'appelez plus jamais "France".

La France elle m'a laissé tomber.

Ne m'appelez plus jamais "France".

C'est ma dernière volonté.

Regardez et écoutez !

Laissez-vous envahir par la musique et les paroles :

https://www.youtube.com/watch?v=m5cEK42RFXQ

Quelle voix, quel rythme, quelle puissance, quelle musique...

Quelles paroles....

C'est simplement magnifique, magique et si tragique...

Poignant d'un bout à l'autre...

Vous comprendrez peut-être mieux pourquoi je ne me lasse pas de l'entendre...

La France n'a su ni exploiter le paquebot, ni le reconvertir, ni même le réparer.

Je remercie les auteurs Claude Villers & Christian Clères pour ces magnifiques moments passés à bord du France. Ils ont juste oublié de nous révéler la fameuse recette des crêpes Suzette !

Ils m’ont permis de découvrir la vie à bord d’un des plus prestigieux géants des océans… Ils m’ont fait rêver en me permettant d'embarquer à bord du France… Quels voyages fantastiques à travers le globe... Les descriptions sont époustouflantes ! On ne lit plus... On est sur le France...

Saviez-vous que le France a également été une star au cinéma ?

Besoin d’un indice ?

Un film franco-italien tourné en Spoiler(cliquez pour révéler)1968

Sortie du film en salles en France : Spoiler(cliquez pour révéler)7 mars 1969

Réalisateur (français) : Spoiler(cliquez pour révéler)Gérard Oury

En tête d'affiche :

Acteur américain : Spoiler(cliquez pour révéler)Eli Wallach (Rôle : Frankie Scannapieco)

Acteur britannique : Spoiler(cliquez pour révéler)David Niven (Rôle : colonel Carol Matthews, "le Cerveau")

Acteur français : Spoiler(cliquez pour révéler)Bourvil (Rôle : Anatole)

Acteur français : Spoiler(cliquez pour révéler)Jean-Paul Belmondo (Rôle : Arthur Lespinasse)

Synopsis :

Spoiler(cliquez pour révéler)Deux compères, Anatole et Arthur, prévoient un "coup fabuleux" : l'attaque d'un train spécial transportant de Paris à Bruxelles les fonds secrets des nations de l'OTAN lors du déménagement du Grand Quartier général des puissances alliées en Europe en 1967. Une autre bande est sur le coup, celle qui réalisa la fameuse attaque du train postal Glasgow-Londres, sous les ordres du Cerveau, un homme dont la tête est si lourde que, sous le coup d'une émotion, il est incapable de la maintenir droite. Cette dernière bande est associée à la mafia sicilienne...

Titre du film : Spoiler(cliquez pour révéler)Le Cerveau

Avez-vous fait à présent le rapprochement avec le France ?

Un dernier indice à présent :

Extrait d’un rapport de voyage du 20 août 1968 :

"Un film fait vraiment l’unanimité à bord, c’est Spoiler(cliquez pour révéler)"Le Cerveau", de Gérard Oury. Et pour cause : aux côtés de Jean-Paul Belmondo et de Bourvil, le paquebot France en est l’une des vedettes. "Nous avons procédé au cours de la dernière escale au Havre aux essais d’embarquement de la maquette de la statue de la Liberté", écrit le commissaire Delaunay en août 1968. "Ceci a permis de mettre en évidence la fragilité de ce décor, fragilité due à une trop grande flexibilité, nous avons pu le faire constater aux réalisateurs du film "Le Cerveau" qui ont promis de la consolider avant réembarquement au prochain départ du Havre." Une semaine plus tard, France revêt ses habits d’apparat : "le tournage du film "Le Cerveau" dont des séquences avaient été prises au Havre le long du bord s’est poursuivi en mer entre Le Havre et Southampton puis entre le pont Verrazano et Battery Place. De belles images de France ont été prises, une statue de la Liberté dressée sur le panneau I. Ce film qui touchera un très grand nombre de spectateurs doit nous faire une excellente publicité", se félicite le commissaire Mahé le 20 août 1968."

C’est un magnifique film avec énormément d'humour. Si vous ne l’avez pas encore vu, n'hésitez pas une seconde, je vous le recommande. A voir et à revoir ;-)

Spoiler(cliquez pour révéler)Le France est filmé dans le port du Havre.

Les images aériennes Spoiler(cliquez pour révéler)du France avec à l’avant du paquebot la réplique de 13,5 m de la Statue de la Liberté sont spectaculaires.

Le cinéma aura ainsi immortalisé le France pour le plus grand plaisir des plus grands comme des plus petits. Le France traversera ainsi le temps... Les générations futures pourront ainsi le découvrir dans toute sa splendeur et s'en réjouiront !

Sans la magie du cinéma, je n’aurais pas pu découvrir ces images (en 1969, je n’avais alors que trois ans).

Si vous avez l'occasion de vous rendre au Havre, le port d'attache historique du France, vous pourrez y voir le nez de ce mythique paquebot. Depuis le 26 septembre 2018, il est exposé, dans ses couleurs d'origine, face au siège social du grand port maritime du Havre.

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