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Après une longue journée ponctuée d'interminables directive de la part de récent directeur nord-américain sur la nouvelle façon de mener les enquête reliées aux prophéties , Cédric avait les yeux trop fatigués pour continuer à travailler devant un écran . De toute façon , à cette heure-là , il avait l'habitude de s'informer personnellement de l'état d'esprit des membres de son personnel .
Afficher en entierCédric Orléans continua d'éplucher les dossiers d'Andrew Ashby avec son efficacité reptilienne habituelle. Car, s'il était déficient du point de vue
émotionnel, son intelligence, en revanche, était remarquable. Il n'oubliait jamais ce qu'il lisait, encore moins ce qu'il entendait. Il établissait rapidement des liens entre plusieurs variables, et son pouvoir de déduction était étonnant. Il ne mit donc pas longtemps à comprendre que son prédécesseur n'avait pas toujours eu le bien de l'ANGE en tête lors de ses prises de décision.
VOUS M'AVEZ DEMANDÉ DE NE PAS VOUS IMPORTUNER,
MONSIEUR ORLÉANS, MAIS MONSIEUR LUCAS VEUT VOUS
PARLER DE FAÇON URGENTE, fit la voix suave de l'ordinateur.
Mettez-le à l'écran, je vous prie.
Le visage du directeur canadien remplaça le logo de l'ANGE sur le mur du bureau. Il semblait très inquiet.
Afficher en entierDamalis émit un sifflement discordant et retira de la chair du varan un petit bout de métal brillant dont dégoulinaient des gouttes de sang bleu. « Pourquoi son sang est-il bleu quand il est reptilien et rouge quand il est humain ? » s'étonna Océane. Même sous leur forme humaine, du sang marine s'était écoulé
des plaies des sbires de Grimm ! « Il ne me répondra probablement pas si je le lui demande maintenant », songea la jeune femme.
Le Spartiate laissa le traqueur reprendre son souffle avant de s'attaquer à l'autre épaule. Thierry soufflait comme une locomotive. Au bout d'un moment, il fit signe à Damalis qu'il pouvait procéder.
Sans perdre de temps, le Grec plongea ses griffes dans l'autre épaule. Cette fois, la douleur intense fit pousser au varan un terrible hurlement de douleur.
Océane ne put s'empêcher de penser à tous les pauvres voisins de sa mère, qui devaient être tombés de leurs lits en entendant ce cri.
Afficher en entierAprès un léger goûter, les Spartiates se retirèrent pour la nuit. Ils se couchaient en même temps que le soleil et se levaient dès l'aurore. « Pas tout à fait mon rythme de vie », songea Océane en leur souhaitant de beaux rêves. Thierry ne se plaignait pas, mais il était
évident qu'il était rompu de fatigue. Une fois qu'il eut pris sa douche, elle lui proposa d'imiter les Grecs et d'aller au lit. Il s'endormit dès qu'il posa sa tête sur l'oreiller. Elle observa longtemps son visage et les mèches blondes qui retombaient sur son front en se demandant ce qu'il ressentait vraiment à la suite du rejet de son mentor. Sa vie ne pourrait plus jamais
être la même. Il avait tout perdu.
Elle se blottit contre lui et sombra à son tour dans le sommeil, pour se réveiller seule quelques heures plus tard. Alarmée, elle se redressa et alluma la lampe de chevet. Où Thierry était-il allé ? Elle s'enveloppa dans un peignoir et se rendit directement dans le jardin, qui attirait le Naga comme un aimant. Il y avait une lumière vacillante à
l'intérieur du temple. « Que sont-ils encore en train de faire ? », s'énerva Océane.
Afficher en entierD
ès que les six Spartiates qui logeaient dans la cour d'Andromède Chevalier eurent vent que le petit ami de sa fille savait manier l'épée, ils le harcelèrent jusqu'à ce qu'il accepte de croiser le fer avec eux.
Océane laissa Thierry Morin choisir son arme avec une certaine crainte, parce qu'il n'était pas encore complètement remis de ses blessures, et que les
Grecs utilisaient de vraies épées en métal. Le temps s'était beaucoup radouci en cette fin de printemps.
Heureusement, puisque les garçons ne portaient pas grand-chose en termes de vêtements.
Juste avant le déjeuner, Thierry releva le défi que lui avait lancé Damalis. Il ôta le haut de son ensemble en molleton gris et le déposa sur la chaise en fer forgé sur laquelle il aurait dû sagement s'asseoir pour manger. Chaussé d'espadrilles toutes neuves, il entra dans l'arène de sable. Océane se raidit. « J'aurais été une véritable mère poule si j'avais eu des enfants », déplora-t-elle. Assise sur son trône de déesse, elle ramena ses jambes contre sa poitrine et les serra pour ne pas trop montrer sa nervosité.
Afficher en entierCédric n'entendit pas sortir Aodhan. Il était de nouveau perdu dans ses pensées. La mystérieuse disparition de Michael Korsakoff continuait de le hanter. Il avait vu des Dracos dévorer un homme en uelques minutes, jadis. Toutefois, jamais il n'avait assisté à une exécution aussi rapide que celle du directeur nord-américain. Un rayon de lumière ardente avait réussi à traverser un demi-kilomètre de sédiments, ainsi que les épais murs de béton de la base de Toronto. Puis, en une fraction de seconde, ce faisceau avait désintégré Korsakoff. Ce qui était encore plus étonnant, c'est que Yannick Jeffrey maîtrisait cette terrible énergie.
Afficher en entierAodhan avait longuement travaillé avec Michel
Ouellette, agent de la paix de la Gendarmerie royale du Canada, corps policier ayant à cœur d'éviter aux jeunes d'être touchés par le crime. Tout le monde aurait préféré une fin plus heureuse aux enlèvements des derniers mois en Ontario, surtout les familles des petites victimes, mais au moins les parents savaient ce qu'il leur était arrivé.
Afficher en entierA Toronto, comme dans toutes les villes du monde, il disparaissait souvent des enfants et des adolescents dont on ne retrouvait jamais la trace malgré des mois de recherche. Avant d'apprendre l'existence des reptiliens, Aodhan Loup Blanc ne se serait jamais douté que ces monstres s'en nourrissaient. C'était à lui que le directeur de la base torontoise de l'ANGE avait confié ce sordide dossier.
Puisqu'il était d'une fiabilité à toute épreuve, l'Amérindien s'était acquitté de cette tâche qui ne lui plaisait pas, mais il s'était aussi promis de mettre en branle une campagne de publicité visant à prévenir les parents du danger auquel faisaient face leurs petits lorsqu'ils les laissaient sans surveillance.
Afficher en entierÀ Toronto, comme dans toutes les villes du monde, il disparaissait souvent des enfants et des adolescents dont on ne retrouvait jamais la trace malgré des mois de recherche. Avant d'apprendre l'existence des reptiliens, Aodhan Loup Blanc ne se serait jamais douté que ces monstres s'en nourrissaient. C'était à lui que le directeur de la base torontoise de l'ANGE avait confié ce sordide dossier. Puisqu'il était d'une fiabilité à toute épreuve, l'Amérindien s'était acquitté de cette tâche qui ne lui plaisait pas, mais il s'était aussi promis de mettre en branle une campagne de publicité visant à prévenir les parents du danger auquel faisaient face leurs petits lorsqu'ils les laissaient sans surveillance.
Afficher en entierSpoiler(cliquez pour révéler)Cédric garda le silence. Dans son rapport à ses supérieurs, il avait évidemment omis de mentionner le lien de Korsakoff avec la race reptilienne. Combien de temps pourrait-il garder secrète cette terrible vérité ?
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