Commentaires

Arrêtez ce que vous êtes en train de faire, foncez en librairie vous procurer ce livre, prenez un thé et lisez le sous un plaid (arrêtez de mentir, on est en mai il fait 15 degrés, vous n'avez pas rangé vos plaids).

Je n'ai jamais lu un livre comme celui ci. Dès le début, je me suis rendue compte que je voyais tout ce que je lisais. Je ne sais pas si on peut dire d'un livre qu'il est visuel mais c'est le cas ici. Qu'on soit en 1969, en 82 ou en 89 je vous assure que j'étais au côté d'Elva à New York.

Le livre fait 298 pages. A la 261 ème, je ne savais toujours pas ce qu'il s'était passé le soir de l'overdose supposée d'Elva, mais je connaissais toute sa vie. Et quelle vie !

L'ambiance de la ville, l'ambiance des bars. Les émeutes qui sont de plus en plus nombreuses, le changement des mœurs, comme une sorte d'électricité dans l'air, comme si tout allait exploser d'une minute à l'autre.

Et Elva, grandiose, merveilleuse. Si pleine de vie "malgré" tout. Et Joe, Rick, Phil, Mike... James. Tout ce roman est superbement bien écrit, je l'ai lu en quelques heures complètement happée, et je vais y penser longtemps, j'en suis certaine.