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Commentaire de Capridegh

Adieu, mon utérus


Commentaire ajouté par Capridegh 2022-02-09T14:55:22+01:00

Adieu, mon utérus peut paraître hors norme. Et il l'est ! C'est ce qui fait la force de ce titre des éditions Akata, dénicheurs passionnants de mangas qui excellent tant par leur qualité que par leur originalité.On peut d'abord se sentir un petit peu voyeur en parcourant Adieu, mon utérus. Car le personnage principal y raconte son cancer du col de l'utérus dans les moindres détails. Mais c'est à la fois appréciable et remarquable de faire autant de confidences à son lecteur. Une fois passé le fait que celui-ci se sente un peu mal-à-l'aise à vivre la maladie de Yuki Okada d'aussi près, la curiosité prend le pas. Après tout, si la mangaka couche sur le papier son combat, il n'y a aucune raison d'avoir l'impression que l'on fait preuve d'une certaine curiosité malsaine. On comprend très rapidement que Adieu, mon utérus a été réalisé dans le seul but d'informer, d'accompagner et d'expliquer, ce qu'il fait très bien. Il va même souvent jusqu'à dédramatiser le cancer. Les passages purement scientifiques (anatomie, chirurgie) sont peut-être un peu lourds mais très instructifs. le très bon travail de recherche de la mangaka précise et généreuse est à saluer.

Le cancer qui la touche va avoir une influence dans chacune des parcelles de la vie de la mangaka. La relation avec sa fille, son travail, son couple, la réaction de sa famille, son hospitalisation... Yuki Okada nous relate son parcours de malade du cancer du début jusqu'à la fin. Ce qui est très agréable alors, c'est de prendre pleinement conscience de la façon avec laquelle les Japonais mènent le combat contre la maladie. On sait que les habitants du pays du soleil levant ont une toute autre philosophie de la vie que nous, occidentaux. Il en est de même pour la maladie ; comme dans la vie de tous les jours rythmée par les protocoles nombreux mais automatiques pour les Japonais (politesse, reconnaissance et ténacité), Adieu, mon utérus nous offre alors une très jolie leçon de vie. Malgré la dureté du sujet du manga, on retient son optimisme, même si on accompagne l'héroïne dans les frayeurs qui vont parfois baliser son chemin et dans ses interrogations les plus difficiles à vivre.

A travers les cases, la mangaka met en scène sa vie entière et intime avec des détails intrigants et instructifs mais aussi très drôles. Elle sait caricaturer ses personnages à merveille ; on l'imagine insister sur un trait physique particulier chez ses compagnes de chambre et ses médecins pour bâtir les protagonistes de son histoire. Quant à son propre personnage, il est à croquer. Le coup de crayon épais, sans chichi et inclassable (car il n'a rien du shôjo ni du shônen) permet de dédramatiser la gravité de la maladie, tout autant que le ton général du manga plein d'espoir. La couverture mignonne à souhait avec ses personnages ultra souriants est comme une invitation à ouvrir ce manga quelques fois effrayant et a tout l'air de dire : "Ne craignez rien, tout va bien se passer"...

J'accorde un 6/10 à Adieu, mon utérus. Je ne m'attendais pas à suivre le combat contre la maladie mené par la mangaka avec autant de précision. Yuki Okada fait preuve d'une générosité sans faille dans l'information et dans son intimité et on sait que son oeuvre apportera soutien et bienveillance aux lectrices malheureusement elles aussi touchées par la maladie. Pour les autres, elles prennent alors conscience de ce qu'est réellement le cancer du col de l'utérus et détiennent même désormais quelques petits outils pour accompagner une proche dans son combat. Adieu, mon utérus est ludique : on apprend tout en s'amusant, mais les explications scientifiques peuvent effrayer quelques lecteurs par leur lourdeur ou leur franchise. J'ai énormément aimé le ton général du manga : optimiste et bienveillant, plein d'un espoir tenace malgré tout, bien à la japonaise.

J'ai lu Adieu, mon utérus dans le cadre de l'édition Masse Critique de Babelio du mois de juin consacrée à la non-fiction. le manga sortait du lot car il était le seul dans la sélection et c'était un titre qui m'avait interpellée lors de sa sortie en début d'année (comme la plupart des titres de chez Akata que je remercie chaleureusement pour l'envoi). Une bien belle et curieuse découverte à faire lire notamment aux femmes en plein combat.

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