Ajouter un extrait
Liste des extraits
La chaleur de mon corps excité se fond à celle de l'eau parfumée du bain. J'appuie ma tête contre le coussin imbriqué dans le bord de la baignoire et la mousse se renferme sur mon corps. Je regarde Dayton debout, près de moi.
Déshabille toi, s'il te plaît....
Je ne l'ai pas dit. C'est comme si nous n'avions plus besoin de mots pour exprimer ce que nous attendons de l'autre lorsque nous faisons l'amour ou que nous jouons dans ces préliminaires qui nous font perdre la tête.
Afficher en entierDayton retient son souffle, et je vois son ventre se tendre au-dessus de la ceinture.
Moi aussi, je me retiens. Moi aussi, je contiens ma faim de lui, mon envie de tomber à genoux devant mon homme et de le prendre dans ma bouche, de l'adorer à ma façon. Le fait que je sois nue devant lui, encore entièrement habillé, est terriblement troublant.
Afficher en entierJe rentre ensuite à l’appartement de Brooklyn, en faisant une petite halte au supermarché pour remplir le garde-manger, et c’est les bras encombrés de sacs que je pousse la porte de l’appartement une heure plus tard.
Évidemment l’obèse chat anglais est toujours dans mes pattes quand il ne faut pas !
– Churchill, pousse-toi donc, mon gros ! Tu ne vois pas que je galère, là ! lui dis-je légèrement exaspérée.
Churchill émet des miaulements au volume quasi insupportable.
Churchill ? Mais, il n’est pas là !
– Sympas les retrouvailles avec ton compagnon à poils, me lance Dayton depuis le fauteuil du salon.
Je me fige dans l’entrée. Un sourire radieux naît aussitôt sur mes lèvres, mes yeux pétillent et les mots me manquent.
Dayton se lève pour s’avancer vers moi. Il me prend les sacs de provision des bras et va les poser sur le comptoir de la cuisine. Je suis toujours au même endroit, à observer le moindre de ses mouvements. Il est en tenue décontractée, pull en V vert bouteille, jean en toile enduite marron et boots à lacets. Mon regard suit ses courbes, détaille son visage quand il me sourit. Ses yeux étincellent quand il revient vers moi.
L’un en face de l’autre, nous nous dévisageons en silence. Un silence très… sensuel. J’ai toujours l’impression de le voir pour la première fois. Son physique me subjugue.
– Tu m’as manqué, Anna, me dit-il, avant de porter ses mains à mon visage pour l’attirer vers ses lèvres.
Mmm ! Comme c’est bon…
J’en ferme les yeux de plaisir et m’abandonne à la caresse de ses baisers.
– On va ranger tes victuailles et on file, me dit-il après que nous nous sommes longuement embrassés. J’ai une surprise pour toi !
Afficher en entier