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Spoiler(cliquez pour révéler)Il y a quand même quelque chose qui m’inquiète, dit-il.
Mon cœur s’emballe.
— Quoi ? !
— Élie garde toujours ses poings fermés.
Ouf… Rien de grave.
— Les bébés font ça.
— Est-ce qu’on peut lui décroiser les doigts ? Juste pour vérifier qu’elle est correcte ?
Je souris. Karl est trop mignon !
En appui sur un oreiller, Élie boit avec attention, calme. Elle sent bon le bébé. Une odeur à jamais gravée dans ma mémoire. Sa main gauche, toute minuscule, repose sur le haut de mon sein. Fascinée par ma fille, j’écarte un à un ses doigts fragiles. J’ouvre grand la bouche lorsque j’aperçois une bague en or blanc dans sa paume.
— Voudrais-tu te marier avec moi ? me demande-t-il alors, la voix chevrotante.
Le souffle coupé, je prends la bague. Avec un diamant en son centre, elle est simple et brillante.
— Karl…, dis-je, abasourdie, le cœur battant à vive allure.
— Je suis amoureux de toi, Valérie. S’il te plaît, deviens ma femme. »
Afficher en entierJe l’ai dans la peau… c’est inexplicable.
Avec Karl, je me sens bien, belle, désirée, complète.
Afficher en entierPar moments, nous sentons qu’un changement majeur s’opère dans notre existence. Tout ce qui nous entoure devient plus clair. Nos sens s’aiguisent et le temps se fige, même si nous sommes incapables d’identifier et de nommer ce grand bouleversement.Il faut pour cela être à l’écoute de notre instinct, percevoir les signes et se permettre de ressentir et de vivre des émotions sincères.
Afficher en entierEn vieillissant, et en gagnant en sagesse, je me rends compte que les amitiés que nous entretenons sont précieuses et inestimables. Les négliger et les sacrifier au nom de l’amour, ou pour toute autre raison, nous isole et nous donne la fausse impression que nous contrôlons notre vie, que celle-ci sera sans taches. Les amitiés que nous chérissons nous prémunissent contre le désespoir, nous comblent et nous remettent en question.
Afficher en entierMa leçon,je l'ai enfin comprise.JE suis maître de mon propre bonheur.
J'aspirais à ce bonheur en divorçant,mais je culpabilisais.
J'aspirais à ce bonheur en sortant avec Antoine,mais je me mentais.
J'aspirais à ce bonheur en aimant Karl,mais je fuyais.
Aujourd'hui,je goûte au bonheur,car je le crée.
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Afficher en entierAu bout d'un moment, je n'en peux plus. Je me lève et, découvrant que Karl a bu tout son chocolat, me penche pour m'emparer de sa tasse. Il me saisit alors par la taille sans avertir, m'installe sur ses genoux et m'embrasse passionnément. Son baiser ranime mon désir. J'ai tellement envie de faire l'amour avec lui que j'en pleurerais! Nous nous embrassons longtemps. Intensément. Son érection pointe sous mes fesses, et mon entrejambe s'échauffe. Le souffle court, je laisse Karl me goûter et j'apprécie sa langue sur la mienne. Puis, il embrasse mon cou, qu'il mordille doucement. p:123
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